Alors, après ce court prologue voici le premier Chapitre. Je sais que certains donnent des noms à leurs chapitre moi pas quoique celui-ci
pourrait s'appeller escape (oui j'aime l'anglais ça fait vachement plus chasse que s'échapper je trouve ^^). Et oui mes images ont en général un rapporte avec les gribouillis en dessous ^^
Au fait ... ne vous laissez pas arrêter par le premier chapitre, ce n'est qu'une petite mise en place des personnages, la suite est nettement
plus interessante (cf fin chapitre 2 et à partir du chapitre 3)
Bonne Lecture :)
*****
Le bruit d’une porte qui claque et des pas lourd dans l’entrée tirèrent Odéon de son sommeil, de manière peu agréable. Endormis sur le canapé il n’avait pas vu
sa journée passer. Une femme blonde, plus tartinée de maquillage, qu’une tartine de confiture descendit de l’étage sitôt qu’elle eut entendue la porte subir l’énervement du nouveau
venu.
Odéon se redressa et se prépara mentalement à ce qui allait se passer, tout les jours c’était le même cinéma. Il
en venait même parfois à se demander pourquoi il s’était remarié… vu les problèmes que ça lui avait apportés.
Un sifflement digne d’un maître qui appelle son chien résonna depuis le couloir, la réaction fut immédiate, la
blonde tourna la tête en direction du sifflement strident et … se mangea un sac de cour bien rempli, l’assommant à moitié et apportant une grande satisfaction au propriétaire du dit
sac.
-
Drystan, s’il-te-plaît, pour une fois soit agréable.
-
Avec cette chose contre-nature ? Plutôt crever la gueule ouverte ouais.
-
Tout les soirs c’est la même chose, tu rentres, tu lui fais une vacherie, tu reste deux heures histoire de et tu repars trainer je ne sais où.
-
T’inquiète elle sen remettra, elle a la tête dure. Près tout c’est pas comme si t’y tenais particulièrement.
-
Drystan… Fais moi plaisir au moins ce soir et mange avec nous, j’ai quelque chose à t’annoncer.
A voix d’Odéon était devenue plus grave, le jeune homme à présent vautré dans un fauteuil grimaça et acquiesça.
Bizarrement, ça ne lui plaisait pas, la dernière fois que son père avait voulut lui parler de la sorte, deux jours plus tard il était collé dans un train direction l’internat le plus éloigné de
chez lui. Son père avait invoqué les problèmes récurrents avec sa belle-mère, et ses fréquentations douteuses.
Tss ! Fréquentations douteuses … C’qui fallait pas entendre. Quoiqu’il en soit en attendant
l’heure du dîner, Drystan se prépara un sac en douce. Filer à l’anglaise était sa spécialité, surtout s’il venait de faire une connerie plus grosse que lui ou s’il s’agissait de se tirer
discrétos de chez
lui.
Il déposa son sac derrière le porte parapluie et se dirigea vers la salle à manger avec autant d’enthousiasme qu’un condamné dans le couloir de la mort. Il prit place au bout de la table sous le
sourire satisfait de sa belle-mère engoncée comme toujours dans un ensemble provocateur qui le fit grimacer.
-
Fait gaffe Denise, tu es tellement bien habillée que si tu croise un véreux il risque de vouloir te ramener à ton mac, à moins qu’il n’ai d’autres projets pour toi…
-
Drystan…
-
Oui ? … Papa ?
Drystan lui fit son plus beau sourire, oubliant presque la chose blonde qui rougissait de colère pas loin.
Odéon inspira profondément et essayant de garder une voix égale commença sa tirade.
-
Drystan, comme tu le sais cela fait bientôt sept ans que ta mère et moi sommes séparés...
-
Ouais et cinq que je supporte cette pét…
-
Drystan ! Ecoute facilite moi la tâche et tais-toi, ce n’est déjà pas simple.
-
Fallait y penser avant de ramasser cette chose sur le bord de trottoir et la ramener à la maison et me la présentant comme ma nouvelle maman.
-
Je vous aie très bien présenté l’un à l’autre.
-
Ouais, sauf si une mère est censée porter des talons aiguilles, une jupe en cuir, des bas résille vert fluo, un blouson rouge en écaille et sembler tout juste sortir d’une cure de désintox. Pour
moi sa relève plus de la catin de bas étages que d’une mère. Et encore je suis resté poli… diplomatie, diplomatie.
Odéon soupira et Denise quittât la table furibonde accompagnée du sourire cruel de son beau-fils.
-
Nous pouvons reprendre à présent ?
-
Maintenant qu’elle est partie oui.
Il sourit derechef. Quel pied ! Parfois il se demandait si Denise n’était pas masochiste, il l’envoyait
paître, lui faisait les pires vacheries qu’il puisse exister et elle revenait toujours à la charge, son sourire vénal plaqué aux lèvres. Tandis que son père ressassait les souvenirs de sa vie de
couple et de l’enfance de son fils, Drystan soupira et lui-même plongea dans ses propres souvenirs. Quand il disait que Denise revenait toujours à la charge, son père souriait en se disant
qu’après tout elle essayait d’intégrer le garçon à sa vie, comme s’il était son propre fils. S’il savait le pauvre. Il semblerait que la Denise, si mariée soit-elle ne semblait pas
apprécier l’idée de jouer au bilboquet toute sa vie avec le même homme. Parfois au gré de ses errances dans le centre-ville il l’apercevait au bras d’un homme qui étrangement semblait
beaucoup plus jeune que son père, parfois plus vieux, plus bedonnant, plus riche, bref, un autre homme que son père quoi. Ca aurait pu passer si elle n’avait pas commencer à se faire mignonne
auprès de lui. Elle avait commencé à fouiller dans ses affaires, et à lui piquer des trucs. Pas grand-chose, un ou deux bibelots, des trucs qui trainaient. Ce qui ne lui avait pas plut en
revanche c’est que ce matin son portable avait disparut et il ne tenait pas particulièrement à ce qu’elle s’intéresse à ses amis. Cette vieille harpie serait bien capable de vouloir
leur mettre la main dessus. Ce n’était pas tant ça qui l’ennuyait à bien y réfléchir, non, son père savait bien à quelle activité son meilleur ami se livrait pour vivre, alors à quoi bon ?
Bizarrement, lui et ce garçon s’était trouvé mutuellement, ce n’était pas une de ces amitié basée sur le j’te donne- tu m’donne. Non, c’était naturel, c’était comme s’ils ne devaient jamais n’y
avoir qu’une bonne entente, de bons mots et de la compréhension entre eux. Pas de compromis, pas de doutes, pas de jugements, juste deux amis qui vivent une galère totale. Deux jeunes
sortants de l’adolescence et qui ne veulent pas finir comme Odéon, ou un autre, derrière un bureau, se caser au hasard avec une bonne femme qui finira par se casser avec le fric et la
baraque.
A ce stade de ces pensées, il n’avait pas remarqué qu’Odéon avait finit sa tirade et le regardait le regard
triste. Drystan revint sur terre et baissa les yeux éprouvant tout à coup une certaine passion pour son pantalon trop grand et déchiré. Son père soupira et se leva faisant douloureusement crisser
la chaise sur le carrelage.
-
C’est décidé dans une semaine tu pars chez ta mère, elle t’attend avec son copain. Peut-être que ça se passeras mieux qu’ici.
-
Ca ya pas de doutes. Au moins je n’aurais pas à te regarder te transformer, chaque jours un peu plus, en un taureau.
-
Que …
-
Pas pour la taille de ce à quoi je pense hein, faut pas rêver non plus, mais plutôt pour la taille des cornes. Disons que de ce côté-là t’es bien fourni.
Il se leva n’ayant que pour seul public le visage interdit de son paternel. Fallait pas trop insister, côté morale
et tout le tintouin il en avait sa claque. C’est bien beau l’amour père-fils mais y avait des limites, et en l’occurrence les limites ici s’appelaient Denise et arrivisme. Dans l’entrée sur
la patère il manquait le manteau de la blonde, il haussa un sourcil, soupira et sortit de la maison sans une pensée pour son sac, encore planqué derrière le porte parapluie. Ce soir il
rentrerait, peut-être pas demain.
Dans les petites rues du centre-ville on pouvait voir dans les zones de lumière que laissaient les lampadaires
branlants, un jeune homme atteignant à peine les dix-neuf ans, pliant son mètre quatre-vingt-deux comme s’il portait, tel Atlas, le poids du Monde sur son dos. Il passa une main dans ses cheveux
bruns et ses yeux se remplirent de plaisir mauvais quand il arriva près d’un café plus que familier. A l’arrière de ce café, le tenancier autorisait quelques personnes à faire leur commerce. Bien
sûr le marché en place était plus un marché de service que de bien, mais qui s’en souciait, mis à part peut-être les flics et les grenouilles de bénitiers ?
Bref il arriva près de ce café et ce qui le fit sourire fut de voir la maigre silhouette de son meilleur ami Will,
adossé comme quasiment chaque soir, à la vitre du café mais cette fois-ci en pleine discussion avec une blonde rapidement identifiée. C’était assez ironique en fait, une pétasse allant aux putes.
Pas mal. L’étrangeté de la situation ne lui échappa pas. Il s’approcha assez pour entendre sa belle-mère tenter quelque chose.
-
Voila le deal, tu me donne ton prix et quel qu’il soit j’te fais monter là où tu veux ça marche ?
-
Pourquoi j’accepterais ?
-
Parce que c’est ton boulot tiens ! A moins que tu préfère tapiner, dans ce cas tu t’es planté de quartier.
-
Parfois, quand je vois des clients dans ton gabarit, je crois que je préfère largement mes clients masculins. Eux au moins me font juste un signe de la tête et ne tentent pas de
m’amadouer.
-
Que … comment ça ?
Là ça devenait intéressant, Will devait avoir deviné à qui il avait à faire. En même avec le portrait
horrible que Drystan lui avais fait de Denise ce n’était pas trop dur. Quoi qu’il en soit, voir Will se défaire de bonne femme trop sûre d’elle était toujours très bizarre. Il ne disait que
la vérité de sa condition, pourtant dans un sens, personne ne voulait vraiment savoir.
-
C’est très simple, vous autres femmes, discutez le prix, choisissez en fonction de l’apparence, parfois même certaines me demandent si je suis endurant. Es hommes c’est pas la même chose, ils se
foutent de savoir si t’a un beau visage ou quoi. Ils te sifflent, tu rappliques. Point.
-
Mais tu peux choisir l’endroit où tu veux aller, si ça c’est pas…
-
Ecoute si je te racontais le nombre de fois où un client n’a même pas attendu d’être sortit de la rue, ou d’être arrivé l’endroit convenu pour se vider, tu ne regarderais plus la rue de la même
façon. De toute manière j’attends déjà quelqu’un.
-
A parce que maintenant on peut réservera des gens comme toi !
-
Faut bien vivre, d’ailleurs je crois que tu connais ce gars pas vrai Denise ?
Elle plissa les yeux quelques instants et Drystan sortit de l’ombre nonchalamment, provoquant l’ahurissement total
de sa belle-mère. Elle était figée à côté de Will, les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte. Vous voyez le stéréotype même de la blonde étonné un max ? Ben vous avez la tête de
Denise. C’était assez comique faut l’avouer, même si pour rien au monde je ne voudrais gâcher ça, faudrait rapidement lui remettre les pieds sur terre histoire qu’elle nous fasse pas un
malaise.
-
Hey ! Denise ! La Blonde ! Tu m’entends ?
Elle ne répondit pas tout de suite mais cligna des yeux deux trois fois, referma la bouche et nous regarda Will et
moi successivement durant une bonne minute.
-
Vous … Vous … Vous vous connaissez ?
-
Denise, je te présente mon meilleur ami et client Drystan.
-
Denise je te présente mon meilleur ami Will.
Elle secoua la tête comme déboussolée.
-
C‘est pas possible ! De toute manière, c’est finit, adieu tout ça tu te casses chez ta mère. Adieu le sale môme et son copain bizarre. Adieu les vacheries, et les coups bas. A partir de
maintenant c’est Denise qui commande.
Will étouffa un rire et me flanqua un coup dans les côtes, désignant du menton un gars qui avançait
tranquillement dans l’allée.
-
Denise, Denise, je ne suis pas encore partie chérie. Après tout ce n’est que dans une semaine. Je vais même, pour une fois être gentil avec toi. Je vais t’offrir un cadeau.
-
C’est vrai ? Pourquoi tu souris comme ça ? Tu me prépare encore un de tes sales coups ?
Drystan prit un air outragé, qui fit sourire son ami. Il posa une main sur le poignet de la blonde et l’entraina
vers l’homme repéré quelques secondes plutôt. Ils s’arrêtèrent devant lui et avec un grand sourire, le brun poussa sa belle-mère dans les bras de l’inconnu. Ce dernier un peu surpris, dévisagea
les deux jeunes hommes. A peu près de la même taille, le brun qui lui avait poussé la femme dans les bras semblait plutôt cynique, ces yeux verts trahissaient une certaine haine envers la dite
femme. L’autre avait l’air plus malicieux, ces cheveux roux cachaient difficilement ces yeux verts, un brin plus lumineux que ceux de son ami. Il restait toutefois dégingandé par rapport au brun,
il devait certainement passer pas mal de temps dehors pour avoir cette allure.
-
Cette femme…
-
Cadeau. C’est pas possible le nombre de pétasses qui viennent ennuyer les honnêtes gens le soir…
-
QUOI !!!! Mais non je ne …
Drystan et Will lui tournèrent le dos, tandis que l’homme dont ils ne savaient absolument rien, entraînait la
blonde vers un lieu qu’elle n’était certainement pas prête d’oublier. Quel pied de se débarrasser de sa belle-mère. Et surtout que soient béni les imbéciles qui ne se posent pas plus de
questions que cela.
Les deux jeunes hommes passèrent la nuit dehors. Vers deux heures du matin Will se fit repérer par un ancien
client complètement torché qui le réclama à grands renforts de cris. Drystan dut attendre dans le salon de l’ivrogne, que son ami fasse son job, avant de pouvoir rentrer. Will resterait chez lui
ce soir, et demain ils aviseraient de ce qu’ils auraient à faire.
Quand ils entrèrent dans la maison, tout le monde était couché. Son père dans sa chambre, Denise quelque part on
ne sait où… Ils montèrent et s’installèrent un lit de fortune au sol à grand renfort de couvertures multiples et diverses. Ils ne dormirent que la matinée, réveillés sur les coups de midi
par des hurlements de rage. Denise était rentrée. Comme d’habitude ça ne lui fit ni chaud ni froid. Il mit la radio à fond, la laissant hurler tout son content tandis que le poste, lui,
hurlait I’m Not Jesus, d’Apo.
Sans plus se préoccuper de la mégère décolorée, ils se lavèrent, s’habillèrent, prirent leur petit-déjeuner, bref
ils firent leur vie comme si rien n’était. Pourtant un petit rien faisait son chemin dans l’esprit de Drystan. S’il allait chez sa mère d’ici une semaine, il ne reverrait pas Will, il
ne verrait pas plus les autres, il n’aurait plus cette vie indifférente. Quitte à changer de ville, pourquoi ne pas changer de cadre tout simplement ? S’il devait partir il n’irait pas chez
sa mère, de toute manière pourquoi quitter un cadre chiant pour en retrouver un autre qui l’est tout autant ? C’était un acte complètement masochiste. Ca plairait à Will, le masochisme
sa le connait. D’ailleurs, pourquoi ne pas l’embarquer lui aussi ? Ses pensées tourbillonnaient tout autant que le café que sa petite cuillère maltraitait depuis quelques minutes. Il releva
la tête s’apercevant que la furie avait disparue et avisa son ami.
-
J’me casse.
-
Je sais, Joe-la-manucure, l’a dit hier soir quand t’es arrivé.
-
J’te parle pas de ça, je me casse, ce soir.
-
Tu va chez ta mère ?
-
T’es con ou tu le fais exprès ?
-
Non j’essaie de voir combien de temps tu va mettre avant de me supplier de t’accompagner dans ce grand monde pleins de vilains monstres.
-
T’es con.
Le roux eut un sourire et se balança sur sa chaise. Les bras croisés derrière la tête il semblait réfléchir. En
fait il était simplement heureux. Peut-être qu’en fait il n’avait eu besoin que de ça. Un ami qui l’aurait invité à le suivre. Ca c’était cool. Après partir ou rester dehors quelle
différence ? Et puis c’est pas comme s’il ne pouvait pas continuer en cas de besoin. C’était l’un des avantages de ce boulot. Drystan interrompit les pensées de Will par un grognement
désapprobateur. Odéon venait de rentrer et il allait certainement se prendre un savon pour ne pas être allé en cour. Ce qui devait arriver arriva comme dirait l’autre, et pour la deuxième fois de
la journée, des cris résonnèrent dans la petite maison. Le brun ne releva même pas, le roux s’enfonça dans un fauteuil du salon et ne bougea plus. Odéon savait de quoi il vivait et c’était pas le
fait qu’il vivait avec des nonnes qui le rachèterait à ses yeux. C’était même peut-être pire. Quoi qu’il en soit la journée passa peut-être trop vite. Pour quelques uns certainement. L’heure du
dîner vint. Une journée comme les autres, la matinée passée à dormir, l’après-midi à entendre râler ou à être pris pour un meuble. Qu’importe ? Mangeant en silence Will se demanda comment
son ami allait annoncer à son père qu’il se tirait de se trou à rat. Il échafaudât plusieurs hypothèses, toutes plus biscornues et improbables les unes que les autres. C’eut le mérite de faire
passer le temps. Finalement, c’est quand le dessert arriva que Drystan prit la parole.
-
Après ton remariage, tu n’as eu de cesse de vouloir m’habituer à la présence de cette chose. Au début j’ai essayé, peine perdue, je ne me donne même plus la peine de la considérer comme un être
humain. Elle pourrait être un vase que ça me ferait le même effet. Tu voulais m’envoyer chez maman ? T’inquiète pas pour ça, j’te facilite la tâche, je me casse et Will m’accompagne. Tu me
disais que la vie était faites de hauts et de bas, visiblement ma vie ici n’était qu’un bas, je ne peux que remonter maintenant.
Drystan se leva de table, son père ne répondit rien, il ne leva même pas les yeux de son assiette. Will le suivit
en silence, lançant un regard presque peiné au père du brun Si peu d’effort pour retenir son fils ne pouvait que donner des larmes aux yeux. Il faisait peine le pauvre homme, mais ça ne semblait
pas l’atteindre. A cet instant dans cette pièce, il n’y avait plus que le père indigne qui dégoutait. Et pas qu’un peu. Le brun prit le temps de faucher de l’argent, histoire de se dire que
même si c’est contre sa volonté son père aura au moins fais quelque chose pour lui qui ne consiste pas à l’éloigner le plus possible. Les seuls souvenirs qu’ont Drystan et Will de cette
soirée ? Le bruit d’un sac sortit de derrière un porte parapluie, et le son d’une porte d’entrée qui glisse contre le sol et qui se referme dans un déclic métallique.
Alexx