Mardi 24 février 2 24 /02 /Fév 10:44

 


Ma chiwi: Merci miss, c'est gentil^^ D'où ça vien ? Ben il paraît que j'ai toujours eu l'esprit tordu donc je ne cherche pas plus loin XD

Voilà le troisième chapitre :)

Bonne lecture
                                                                 *******************

A la première heure de ce qui aurait dû être la matinée, les lampions qui bardaient les rues furent remplacés et les habitants s’éveillèrent peu à peu. Pour certains le réveil fut un peu forcé.

-          AAAAAAAAAAAAH !!!!

Un hurlement, tout ce qu’il y a de moins courageux et noble réveilla un rouquin passablement énervé.

-          Drystan ! Je peux savoir POURQUOI tu gueules comme un écorché vif ?...

Ses yeux se posèrent sur une silhouette penchée sur le corps, empêtré dans les draps, de son ami.

-          Euh… vous êtes ?

-          Will … n’est-ce pas ?

-          Non ça c’est moi, je peux savoir ce que vous faites au truc traumatisé que vous avez sous la main et qui me sers occasionnellement d’ami ?

L’inconnu se releva et s’avança. Il s’assied sur le bord du lit de Will et caressa du bout des doigts, le haut de la pommette de son vis-à-vis.

-          Je suis … celui qui vous entretien comme vous le dites si bien.

-          Je ne vous aime pas.

-          Je vous ferais dire le contraire.

-          Faut pas rêver.

Il passa une main derrière la nuque du roux et approcha ses lèvres de l’oreille du jeune homme.

-          Alors ce sera en gémissant que vous me l’avouerez…

Il se leva de nouveau, délaissant Will et fis le tour de la pièce avec une grimace.

-          Je suis Armance. Armance de Lomérie, et vous êtes mes invités.

-          Nous déclinons l’invitation.

Drystan s’était apparemment remis de ses émotions et à présent passais à l’attaque.

-          Nous ne vous connaissons pas et par conséquent nous voudrions que vous fichiez le camp.

Armance se crispa mais sourit tout de même à son interlocuteur.

-          La ville n’est pas assez grande pour que nous ne nous y recroisions plus. A bientôt mes amis, et ce certainement plus tôt que vous le pensez.

Il quitta la chambre, puis le bâtiment avec un sourire qui semblait-il, était prometteur. Will avait décidé qu’il n’aimait mais alors pas du tout « cet-espèce –de-cinglé-qui-faisait-des-promesses-et-qui-devait-certainement-pas-les-tenir ». Drystan soupira et se dit que plus ça allait plus son ami était étrange, enfin c’est aussi ça qu’il aimait chez lui. Pas comme les autres, pas un clone qui répète bêtement des gestes ou des attitudes « à la mode ». C’était pas plus mal comme ça. Pourquoi demander plus lorsqu’on avait déjà bien assez. D’ailleurs en parlant de choses en trop ils allaient devoir se séparer des surplus de « cadeaux » que cet Armance leur avait faits. Ca tombait bien, Drystan avait repéré une espèce de receleur, l’argent qu’ils allaient en retirer leur permettrais peut-être enfin un peu plus de tranquillité d’esprit. Lorsque l’argent manque on n’est jamais vraiment tranquille. Quoiqu’il en soit, la journée commençait et il fallait se mettre au boulot, chose qui visiblement n’emballait pas Will qui s’était … rendormit comme une masse. Ce ne fut donc qu’après avoir tiré le roux du lit et l’avoir menacé de milles souffrances (menaces qui n’avaient bien entendu pas eu l’effet escompté…), ils s’occupèrent du receleur. Les transactions leur prirent une bonne partie de la journée et la fin de leur après-midi fut dépensée dans un des innombrables marchés que comptait la ville.  Sans surprise, ils aperçurent deux ou trois fois leur visiteur du matin, qu’ils ignorèrent superbement par ailleurs. Ils errèrent dans les ruelles, allant d’échoppes en échoppes découvrant le monde dans lequel ils avaient pris pied et duquel ils n’avaient pas franchement envie de partir. Quand les derniers lampions du soir furent remplacés, ils décidèrent de se diriger vers une taverne au hasard pour y passer la soirée. C’est comme cela qu’ils échouèrent « Au Veilleur », charmant établissement dirigée par un petit bout de femme qui n’avait pas sa langue dans sa poche. Elle les servit avec le sourire et leur fit la discussion comme si elle les connaissait depuis toujours, leur apprenant quelques petits trucs qui ne leur seraient pas inutiles. Ils y restèrent jusque tard dans la nuit, mais une fois le pas de la taverne passé, ils aperçurent, adossé contre le bâtiment en face, Armance qui les regardait avec un sourire charmeur avant que ne leur vision se brouille et qu’ils ne tombent inconscients au sol.

***********

Ce fut Drystan qui se réveilla le premier. Allongé sur un sofa de velours bleu nuit, il ignorait totalement où il était. Il avait juste repéré Will sur un sofa identique à quelques centimètres de lui, Armance assis juste à côté de lui.

-          Bienvenu. Vous n’êtes pas chez moi, mais dans un salon peu éloigné de votre chambre.

-          Vous… vous êtes Armance.

-          Je vous avais dit que nous nous recroiserions…

-          Ce n’est pas fortuit, vous nous avez suivit.

Armance prit un air choqué et passa ses doigts dans la chevelure du roux.

-          Ce serait me prêter de mauvaises intentions.  Notre rencontre est totalement due au hasard, tout comme votre inconscience provoquée par des herbes soporifiques glissées dans votre choppe…

Il lui sourit, fier de lui. Armance n’était pas quelqu’un qui se laissait facilement décourager. Du haut de son mètre quatre-vingt-cinq, il dominait facilement l’échange. Ses yeux d’un bleu polaire tranchaient avec sa chevelure ténèbres.  Sa peau pâle n’arborait comme bijou que ces lèvres de perle, qui s’étendaient actuellement en un sourire amusé.

-          Vous êtes un enfoiré.

Il n’eut pas le temps de répondre, Will se réveilla dans un gémissement.  Il se tenait le front avec une main, la grimace qu’il arborait en disait long sur le mal de crâne qui semblait-il, lui grillait les neurones.

-          … n’est où là? … Kes’vous foutez là vous ?

Ah… Will au réveil, toute une histoire.

-          On a été enlevé.

-          Ah non ! Etre enlevé signifie être attaché quelque part loin de chez soi dans une cave sombre et humide dans laquelle votre kidnappeur soit vous laisse mourir de fait, soit vous fait subir les pires outrages.

Un lourd silence accompagna cette déclaration lancée tout à fait sereinement.

-          Vous êtes sûr de ne pas vouloir nous enlever ?

-          Will !

-          Quoi ?! Je me renseigne.

Drystan était désespéré. Son ami était de pire en pire et le plus grave c’est qu’au final, il s’y était habitué. Armance lui par contre était plus qu’interloqué.

-          Vous ne m’aimez pas, mais vous seriez prêt à rester entre mes mains pour que je vous fasse souffrir ?

-          Contre rémunération bien sûr.

-          Comment cela ?

-          Si vous y mettez le prix, qu’importe que je vous aime ou non puisque vous payez.

-          Je ne voyais pas les choses ainsi. Vous êtes une catin donc.

-          Il faut bien vivre de quelque chose.

-          Et vous ?

Drystan ne releva même pas et surtout ne répondit pas, vexé. Il adorait Will, passait nombre de ces  soirées avec lui mais de là à faire le même job que lui il y avait des limites. Quoi qu’il en soit, ce qu’il n’aimait guère, c’était le regard qu’Armance posait sur le roux. S’il avait été une friandise particulièrement délicieuse ou quelque chose d’approchant, leur hôte l’aurait avalé tout rond. Et ce n’était pas forcément rassurant.  

-          Si vous acceptiez de venir avec moi, je pourrais vous offrir la souffrance à laquelle vous aspirez tant…

Ce disant, il glissait ses mains vers Will, qui se recula vivement, ne désirant pas être plus touché que cela par cet homme dont ils ne savaient que le nom, et encore. Au vu de la réaction du roux, Armance se fit pensif.

-          Nous désirons surtout récupérer nos affaires et changer d’auberge, sans que vous sachiez où nous allons, bien sûr.

-          Cela va être dur. Vos affaires, comme vous n’avez pas payé la chambre en temps et en heure, ont été mises dehors. Bien sûr comme je suis une âme charitable et aidante, je les ais récupérées. Elles sont chez moi, réparties dans deux chambres d’ami spécialement aménagées. Je crains que vous deviez m’accompagner pour les récupérer.

Drystan serra les poings, en colère et Will écarquilla les yeux. Le brun se retint de frapper le beau visage qui les regardait avec amusement, sûrement entrain de jubiler intérieurement.

-          L’échéance ne devait être écoulée que dans trois jours après notre soirée au « Veilleur ».

-          Vous êtes restés inconscient près de cinq jours mes amis. Cinq jours où je n’ai eu que de soins pour vous. D‘ailleurs…

Il se leva et tira sur un cordon qui fit tintinnabuler une clochette, deux étages plus bas. A bas quelques instants plus tard, un plateau chargé de deux repas arriva.

-          Il faut que vous repreniez des forces,  ou sinon vous ne survivrez pas longtemps.

-          Pourquoi ? Vous voulez nous épuiser ?

-          Très cher Will, cela n’entre pas tout à fait dans mes plans, du moins pour le moment. Après tout pour vous la pire des tortures ne serait-elle point d’être privé de souffrance ?

-          Vivre sans peine n’est pas un état d’homme, vivre ainsi c’est être mort.

Il sourit et se rapprocha du roux, posant ses mains sur les hanches fragiles, fixant par-dessus l’épaule blanche, Drystan resté assis sur le sofa.

-          Alors pour le moment considérez-vous comme mort car mis à part ce soir, votre souffrance quotidienne sera comme … envolée jusqu’à nouvel ordre.

Pour marquer ses dires, il enfonça ses ongles jusqu’au sang dans la chair des hanche de Will. Celui-ci gémit et Drystan sursauta.  Autant Will pouvait apprécier, autant Drystan trouvait Armance de plus en plus cinglé et visiblement il n’était pas tout à fait désintéressé.

Quoiqu’il en soit, Drystan devait malheureusement admettre que lui et Will devaient se rendre chez leur « hôte » s’ils voulaient récupérer le peu d’affaires qu’ils avaient en leur possession. Cette idée ne le réjouissait pas mais il n’avait pas les moyens de faire un marché avec Armance. D’ailleurs, ce dernier ne semblait pas tout à fait enclin à les laisser filer. Il était présentement occupé à imprimer la marque de ses ongles sur le corps de Will et ne voulait apparemment pas le lâcher de suite. Il y fut tout de même contraint lorsque ce dernier, sous l’afflux d’endorphine, s’écroula, ses jambes ne le tenant plus.

-          Nous allons vous accompagner. Avons-nous seulement le choix ?

-          J’en doute, mais c’est une sage décision que vous avez prise là.

Leur drôle de visiteur s’essuya le bout des doigts ensanglantés dans un mouchoir andrinople, sur lequel le fluide vital ne dépareillait pas.

Par Alexx - Publié dans : Les jeux sont faits ...
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