Les jeux sont faits ...

Lundi 11 mai 1 11 /05 /Mai 23:13



Bon alors visiblement j'ai beau faire dans la finesse personne capte XD

Le coup de la citation d'Isaac c'est juste qu'il a envi de s'enfiler DRystan pas qu'il les a vu, il ne sait même pas à quoi ressemble les deux lascars, d'ailleurs ils ne sont même pas censés savoir que Will est aux prises avec Thurim ^^

Donc voila ^^

Réponses aux commentaires:

Mimieec : OUAIIIIIIIIIS!!! une lectrice fantôme de moins ^^  Merci beaucoup miss ^^ t'inquiète t'es pas horrible ^^
J'ai l'impression qu'Isaac fait des fans XD ^^
Bonne lecture :)

Emma: voir plus haut ^^
Bonne lecture :)

Absynthe: euh ... que dire XD Oui tu es fetichiste et non c'est pas grave ^^  Isaac est plus concentré sur un arrière train en particulier que sur autre chose en fait ... je parle vachement de cul quand même ... la frustration peut-être ??
J't'adore ma chérie merci pour ce beauuuuu travail que tu as fait en nous epargnant les vilaines pubs XD
"bisouille"
Bonne lecture.

Chocomenthe54 : Merci beaucoup ^^ J'adore Thurim ...ouais en fait je les adore tous mais c'est vrai que Isaac est une exception ... attend un peu de voir son histoire a celui-ci ^^
Bonne lecture ^^

Caro: Le truc c'est que les deux meilleurs potes ne seront JAMAIS ensembles. D'un c'est super cliché et de deux ... j'aime les histoires tordues et sadiques ... donc désolée mais je ne crains que ni l'une ni l'autre de tes requêtes ne soit réalisée ^^
Bonne lecture..

Voila le chapitre ^^

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Jarklore Celtore est né il y a 527 ans selon le calendrier commun, Dans le calendrier que son peule suivait il serait né l’après-midi du 17eme jour du mois de Faeseth durant l’année de l’Ethoirid. Cela ne doit pas beaucoup vous parler, pour vous simplifier les choses on pourrait traduire cela par le 17 jour du mois des neiges de l’année sinistre. C’est donc dans une grange tout à fait banale, perdue au beau milieu d’un champ de fleurs sauvages en pleine campagne que notre personnage était né. Jusque là rien de bien étrange, le seul détail qui dépareillait dans ce beau tableau était très certainement le fait que la mère qui donnait naissance mesurait près de 7 mètres de haut, 19 mètres de long, possedait une queue d’écaille hérissée de lames d’os qui fouettait l’air environnant et poussait des rugissements terrifiants qui se répercutaient dans le lointain. Charmant.

Ainsi était planté le décor de la naissance du Dragon Jarklore Celtore déjà nommé le Forgeron aux Mains Sombres.

Ce nom n’était pas issus d’une prophétie quelconque prédisant la fin du monde ou je ne sais quel autre style de cataclysme plus banal que méprisable mais d’une volonté de son père. N’a-t-on jamais vu un père souhaiter faire de son enfant ce qu’il n’a jamais pu être ? Et bien là non. Pour le géniteur de Jarklore l’important n’était pas qu’il soit promu au plus haut poste possible dans la hiérarchie, il lui fallait juste une chose : qu’il sache manier les flammes.

 

Les flammes, comme beaucoup d’entre vous le savent, sont représentatives des dragons, mais ce que beaucoup ignorent c’est que les dragons eux même ignorent la puissance de leur souffle. A chaque jet brûlant, leur propre puissance pourrait les engloutir et les entraîner vers une mort lente, douloureuse et incroyablement honteuse.  Pour vous donner une petite idée de la honte que représente cette mort pour eux il suffit de vous imaginer un chevalier qui se battant contre son pire ennemi, ferait un faux mouvement et se couperai lui-même la tête. Ridicule non ?

Voila … vous avez saisi.

Quoique … je ne vous parle pas des dragons de Komodo, non. Eux se sont de petits joueurs. Je vous parle des vrais dragons. Ceux que vous autres humains niez et griffonnez avec tout l’amour que vous portez aux croyances populaires dans vos livres de contes pour enfants.

Le fait est qu’ils existent vraiment, en général, celui qui découvre leur existence ne fait pas bien long feu mais bon … passons à la suite.

 

De sa naissance jusqu’à son cinquième anniversaire, Jarklore passa ses journées avec une nourrice, sa mère trop occupée à ramper auprès des Grands Nobles pour s’occuper de lui. Quand on essaye de se hisser à une bonne place dans la société on doit faire un choix entre sa vie de famille et le léchage de botte. Visiblement le sien avait été vite fait. Sa nourrice tendre comme peut l’être une dragonne essaya de lui enseigner quelques langues comme le langage commun qu’elle jugeait barbare mais malheureusement nécessaire, ou encore le norois, une langue du Nord humain disparue aujourd’hui. Il n’excellait pas particulièrement dans ces matières, il préférait encore l’histoire.

Lorsque vint le jour, son père rentré exceptionnellement d’un conflit en cours, l’enleva à sa nourrice envers laquelle il n’avait pas le moindre regret ou sentiment de tristesse. Elle n’avait été là que pour le nourrir et le surveiller alors après tout …

Son père encore vêtu de son uniforme taché et déchiré le traîna vers l’unique forge de la ville, celle qui produisait des lames d’une qualité exemplaire, celles qui étaient réservées aux combats et autres méfaits ayant un rapport avec le meurtre, ou les invocations démoniaques.

Même un nain amoureux de la forge et du minerai n’aurait songé à s’y aventurer, c’était un lieu qui n’inspirait pas franchement confiance, peut-être était-ce dû aux crânes de bronze qui décoraient la devanture de l’atelier… peut-être.

Quoiqu’il en soit Jarklore passa le reste de son enfance dans une forge avec un tuteur des plus exécrables, qui le réveillait aux aurores pour lui enseigner la fonte des métaux plus ou moins nobles et leur malléabilité. Si au début de sa formation, voir un liquide brûlant couler dans un moule noir de suie ne le passionnait pas plus qu’une partie de Traque-Lutin, il apprenait et suivait les ordres et instruction de son professeur avec assiduité et obéissance. Bien sûr, avec l’amabilité dont faisait preuve le forgeron expérimenté, Jarklore eut tôt fait de le haïr et de se jurer de lui faire payer les humiliations dont il était victime. Pour un dragon être qualifié de Croc tendre est passablement insultant, même pour un enfant/adolescent/jeune adulte.

 Pendant sa formation, il suivit également quelques cours de magie élémentaire lui permettant de lancer quelques menus enchantements sur les lames, ou encore les plastron d’une commande spéciale. (Cet épisode lui valut d’ailleurs d’être sévèrement puni, l’enchantement ayant raté et le propriétaire des plastrons condamné à être doté d’une pigmentation de peau particulièrement …. Violette.). Comme tout les adolescents il eut sa période « difficile », il séchait les jours à la forge pour potasser les cours de magie ou encore batifoler joyeusement avec un palefrenier de passage ou encore avec le neveu de son cousin au second degré. En général quand il revenait à l’atelier, la mine défaite, quelques  plaies sur les épaules et débraillé, son tuteur ne disait rien, se contentant d’attendre qu’il se soit lavé et finissait par lui donner une tâche moins pénible que prévue.

 

Cependant arrivé à ces 136 ans, Jarklore pu réaliser la promesse qu’il s’était faite quelques années auparavant. C’est ainsi qu’un soir après une journée de travail acharné, armé de la lame juste finie, il assassina son tuteur avec un plaisir non dissimulé qui fit le bonheur de sa mère et la fierté de ses pairs. Bien sûr il fêta cette réussite avec l’un des domestiques de ses parents qui n’était pas bien plus jeune que lui. On n’a jamais dit que les dragons étaient des créatures particulièrement solidaires, bien au contraire … vous aurez remarqué qu’ils ont plutôt tendance à se poignarder dans le dos dès qu’ils en ont l’occasion.

Ce n’était pas très étonnant de les voir assassiner un des leurs en toute impunité mais bien sûr sans témoins cela va de soit. Sur ce point là, ils se rapprochaient étonnement des elfes noirs mais là s’arrêtaient les ressemblances.

 Après quelques nuits d’amour bien consommées,  il abandonna ses  trois amants réguliers et prit une décision qui enchanta son géniteur. Il reprit la forge et y instaura une ère de chaos. Personne ne s’opposant à lui, il en fit bien ce qu’il voulait tant que les armes et commandes étaient réalisées et livrées en temps et en heures.

Chacun des apprentis qu’il prenait sortait de son atelier quelques jours, quelques semaines voire quelques mois pour les plus courageux, plus tard choqué et parfois traumatisé, refusant de raconter à quiconque la raison de leur Etat. Bien sûr même si cela était sujet à questions, personne n’oser les poser clairement à Jarklore qui s’en accommodait fort bien. Aujourd’hui encore, tous ignorent pourquoi les apprentis s’enfuyaient ainsi… peut-être cela restera un secret pour encore longtemps. Quoique certaines rumeurs prétendent que si les apprentis s’enfuyaient était qu’ils finissaient tous par se faire passer dessus… enfin ce n’est qu’une rumeurs ….

 Le Forgeron aux Mains Sombres pendant près de deux ans refusa toutes demandes et fit fondre les matériaux les plus vils pour les marier aux plus nobles. De cela il en tira son plus beau chef-d’œuvre, un trident orné de deux ailes de chauves-souris et d’un crâne sinistre. C’était là ce qui représentait tout son enseignement. C’était sa consécration, mais ne soyons pas stupide, ce n’était pas non plus l’arme absolue, celle qui terrasserait tout ses ennemis avec un simple claquement de doigts. Cela dit il est vrai que cela aurait été bien pratique… mais ce genre d’arme n’existe bien que dans les contes ou dans l’imagination trop fertile de certains.

Cette arme qui était tout de même peu banale lui permettait de défier ceux de ses pairs qui se révoltait contre lui et ses pratiques, et bizarrement le lendemain d’un affrontement, la forge soufflait toujours de son haleine d’enfer rythmée par un chant morbide, l’adversaire porté disparut et jamais vraiment cherché, un crâne de bronze supplémentaire accroché à la devanture…

 

Comme tout, les bonnes choses ont toujours une fin…

C’est environ deux siècles plus tard qu’il se lassa de sa forge et la quitta pour chercher autre part où s’installer. Il participa à trois des Grandes Guerres Draconiques puis finit par débarquer dans le monde dit des humains. Ceux dont il avait la forme. Au début il avait été amusant de les regarder s’entre déchirer mais il se lassa aussi très rapidement de ce petit manège.

Il préféra se rendre dans une ville que vous connaissez, une ville souterraine. Ca ne vous dit rien ???

Je me disais aussi que vous reconnaîtriez notre chère Mellices.

Chassez le naturel, il revient au galop, et c’est ainsi que Jarklore commit un acte digne de son espèce, il traqua et chassa, massacra, évinça, une bonne centaines de ces « pitoyables créatures » avant d’être rassasié et de se retirer dans une maisonnette louée.

Des jours et des jours passèrent, durant lesquels il mena une vie décousue et libertine. Après tout pourquoi se poser des questions, les trop curieux finissaient par disparaître de toute façon…

Et puis des gens sont arrivés, un jour lequel peu importe, il su juste un nom, il eut quelques réponses et peut-être aura-t-il ce qu’il désire vraiment.

 

-         Pourquoi vous me racontez cette histoire ??

-         Pour que vous sachiez à quoi vous attendre…

 

Des mains sur des hanches, câlines.      Un bassin dangereusement pressé contre un autre. Un être en fuyant désespérément un autre.

 

-         Dites le … il vous brûle les lèvres depuis l’auberge …

-         J … Jarklore….

 

Un frisson remontant le long d’une colonne vertébrale, des mains qui se crispent, des pupilles qui se fendent comme un sourire fend le bas du visage.

 

-         … encore … chuchotez le ….

-         Jar…. Jarklore ?

 

Des cuisses passées autoritairement autour d’une taille avenante, des lèvres pressées contre une chair chaude mais peu rassurée, un dos collé au premier mur tombé sous la main.

 

-         Dites le …

-         N… Non…

-         Dis le ….

 

Le corps oppressé se dégagea et fuit à toutes jambes dans la direction opposée.

 

-         Ce n’est que partie remise Drystan … vous le savez …

 

 

Le déjeuner finit, Thurim avait ramené Will à la case départ, à savoir la maison close. Il ne fut pas battu ou tout du moins pas tout de suite. L’elfe l’enferma dans la chambre et s’occupa de ses affaires tout le reste de la journée. Ce ne fut que le soir venu, que les hostilités reprirent.

Vêtu d’une tunique dans le plus pur style elfique, le propriétaire du roux vint s’occuper de son jouet.

 

-         Je crois que tu me dois quelques menues explications nín mîw tad-daíl.  

-         Je ne vous doit rien du tout ! Et puis qu’est-ce que c’est ça nim machin ??

 

Il fut accueillit par une claque bien sentie qui le fit reculer de trois pas. Thurim grimpa sur le lit et s’y agenouilla, faisant signe à Will de le rejoindre. Chose qu’il ne fit bien évidement pas.

 

-         William … ne soyez pas têtu … ne m’obligez pas à vous marquer de nouveau. Surtout que votre plaie doit encore vous faire souffrir.

-         Répondez à ma question… et je vous rejoindrais.

-         Parce que tu te crois en mesure de marchander ?? … Tu es décidément très attirant, Deslin a bien fait de t’amener à moi. Ca aurait été du gâchis autre part.

-         Vous ne m’avez pas répondu …

 

 

L’elfe soupira et déboutonna sa chemise.

 

-         nín mîw tad-daíl Veut tout simplement dire … Mon petit animal. Ne prend pas cet air outré c’est ce que tu es. Tu n’es qu’un chien, amusant certes, mais rien qu’un chien qui passé la quarantaine ne m’intéressera plus. Pour le moment, tu me plaît alors ne discute pas et grimpe !

 

Le roux rejoignit l’elfe, redoutant avant tout une autre punition tout aussi cuisante que la marque qu’il avait dans le dos. Thurim le fit s’allonger sur le dos et le déshabilla rapidement ne lui laissant que sa chemise ample pour tout rempart.

 

-         Relève toi, tourne toi et enlève la chemise toi-même. Je veux voir comment tes muscles jouent sous ta peau brûlée…

 

Will obéit, pour le moment, il n’y avait que la fascination sadique de mon tortionnaire qui pouvait inquiéter, rien de bien grave en somme. Thurim jouait avec ses doigts sur la plaie encore douloureuse. Il suivait le tracé de la peau fondue du bout des ongles, avec une fascination malsaine et un sourire mauvais. Il se délectait de la souffrance du soumis comme un parasite se nourrit des forces vitales de son hôte. Il se lécha les lèvres et caressa du bout de la langue les reliefs de la marque faisant ainsi frissonner Will. 

La suite, elle, plairait certainement moins à William qui pour le moment ne s’inquiétait pas trop de l’elfe, s’il se contentait de cela alors sa pourrait aller. Il n’avait pas vraiment envie d’être passé à tabac pour sa petite escapade.

 

Thurim, une fois la chemise à terre avec le reste des vêtements du roux, le fit basculer en avant et entrouvrit son propre pantalon. Il se pencha en avant de manière à recouvrir le corps en dessous de lui, à quatre pattes par-dessus Will dans la même position. Pas très sexy mais suffisamment pratique pour que le roux coincé d’un côté par Thurim et de l’autre par la tête de lit, ne puisse pas s’enfuir.

 

-         Qu’est-ce que tu veux William ?

-         M’en aller.

-         Que veut ton maître veut que tu veuilles ??

 

Le roux tenta de bouger mais fut pris au piège.

 

-         William ….  Pense au fer … alors que veut ton maître ?

-         … que je vienne de moi-même…

 

Thurim sourit, et par un léger mouvement se mit à hauteur de bassin, William reculant assez pour s’empaler de lui-même contre l’elfe.

 

-         C’est bien mon tout beau …. Maintenant il reste une petite précision à apporter … Qui est ton maître nín mîw tad-daíl ?

-         Thurim …

 

L’elfe donna un coup de butoir dur et inattendu faisant gémir le corps sous lui.

 

-         Vous … Vous êtes mon …. Maître.

 

Le dernier mot fut craché avec une haine non contenue, qui fit jubiler le propriétaire de la maison close. Il enchaîna morsures, griffures et coups de butoir  avant de se libérer. Il fit se retourner Will et l’allongea sur le dos, écarta une de ses jambes, soulevant l’autre d’une main pour après moins d’une minute se réintroduire en lui. Cette opération durant une bonne heure durant laquelle Thurim qui entre temps avait été rejoint par deux hommes inconnus au bataillon se succédèrent.

Certes les trois hommes montraient quelques signes de faiblesses, mais ce n’était rien de comparable à l’état dans lequel se trouvait le roux.

Thurim fit sortir les deux hommes après être passé une dernière fois, il attrapa Will par les cheveux, il jeta sa chemise au visage.

 

-         Ta punition commence avec la sortie de ces hommes. Crois moi ce soir tu vas supplier ciel et terre pour être entre mes bras, pour rester éternellement autour de moi… ce soit tu « dors » avec les gardes …

 

Alexx


Par Alexx - Publié dans : Les jeux sont faits ...
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Jeudi 21 mai 4 21 /05 /Mai 17:53


Bonjouuuuuuuuur ^^ Voici le onzième chapitre de Les jeux sont Faits ^^
Avant toute autre chose voici les réponses aux commentaires :)

Absynthe : C'est vrai que le couple Drystan Isaac est trippant à mettre en scène XD, Quant à Will ben ... pour lui c'est advienne que pourra hein .
Pour le moment Isaac n'a pas de pouvoir magique qui lui permettrait de trouver Will d'un claquement de doigt, par contre c'est vrai qu'en échanges des bonnes intentions de Drystan il pourrait donner un coup de pouce aux recherches .. après ... faudra attendre la suite pour savoir ^^
Bonne lecture ma chérie ^^

Mimieec : méchante auteur ? non tout de même pas :) Je les aime juste à ma façon. DRystan craqueras en tant voulu, pour le moment faut juste lire la suite pour savoir ^^
Bonne lecture ^^

Emma: Contente de voir que mon sadisme te plaît XD Jarklore est certes collant mais il sait ce qu'il veut ^^ Faut pas te laisser refroidir par son histoire, c'est un personnage qui n'a pas encore eut son rôle à jouer dans l'histoire et crois moi quand ce sera fait j'attend ta réaction avec impatience ^^
Bonne lecture ^^

Camille : Merci beaucoup miss
Bonne lecture ^^

Chocomenthe54 : ah ma choco ^^ Ca change du forum hein XD Faut pas être triste pour Will si ca se trouve son histoire va s'arranger ... et pour Isaac .. moi n'aussi ne l'aime uhu "extatique"
Bonne lecture miss ^^


Place au chapitre ^^
Bonne lecture à tous et à toutes :)
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Une danse endiablée, agitée et rythmée. Une danse effrénée entre deux êtres acharnés. Pas de merci pas de pitié, une seule possibilité : une issue ensanglantée. Une passe, un estoc, quelques esquives et des entailles.

Trois pas en arrière, deux souffles en suspend et une bataille qui reprend.

Une feinte, une passe, un revers et un poignard vicieux brutalement planté jusqu’à la garde dans la cuisse. Pas de sang. Pas encore, juste une cuisante douleur et un cri. Un sourire cruel et un acharnement presque sadique. Deux adversaires, deux personnalités mais au final, un seul vainqueur. Logique me direz-vous mais on ne peut reprocher aux lois de la nature d’être ironiques… elles sont les lois. Peu importe le combat, il y a toujours un vainqueur, qu’il soit bon ou mauvais, vivant ou moribond. Qui sommes nous pour en juger, et surtout qui suis-je pour le discuter. Ne perdons pas plus de temps à discuter d’un éventuel vainqueur quand ce dernier semble d’ors et déjà se profiler à l’horizon.

Le poignard a été arraché à son étau de chair et jeté au loin, laissant place à un flot certain de sang tachant le sol.

Quand nous parlions d’une issue ensanglantée … Un estoc, un autre mais cette fois, l’adversaire, ralentit par la douleur et la perte de sang, n’a pas le temps de s’écarter et finit empalé sur la lame.

Le propriétaire de cette lame s’avança, enfonçant toujours plus l’arme entre les chairs blessées jusqu’au manchon ouvragé, les lèvres de l’autre laissant échapper un filet carmin.

 

-         Oh mon tout beau … qui est ton maître ?...

 

Drystan se réveilla en sursaut et en sueur. Il fut surpris de trouver Armance et « Isaac » à ses côtés.

 

-         Vous avez visiblement fait un cauchemar

-         C’était pire que cela.

 

Le brun s’affala sur ses oreillers, reprenant doucement ses esprits.

 

-         C’était …. Un  duel. Un duel armé avec deux espèces d’épées.

-         Vous connaissez les duellistes ?

 

« Isaac » venais de prendre la parole, il observait Drystan pas le moins du monde inquiet.

 

-         L’un oui, l’autre non. Vous-même Armance, le connaissez pour l’avoir « pratiqué ».

-         William ?

-         Oui. Il se battait contre un autre homme. Je n’ai vu de lui que de longs cheveux noirs.

-         Que se passe-t-il précisément dans votre rêve ? Cela peut avoir une signification précise.

-         Je crois qu’il perd…

-         On est pas avancé avec ça ! Dites nous où, quand et comment !

-         Je fais ce que je peux !

-         Alors faites mieux !

-         Jarklore !

 

L’éclat de voix interrompus, le silence s’abattit sur la chambre comme une chape de plomb. Armance les regardait bouche bée.

 

-         J’ai dû rater quelque chose et certainement pas quelque chose de tout à fait innocent.

 

Armance sourit ironiquement au brun.

 

-         Drystan vous qui me sembliez peu porté sur les choses du physique, vous me surprenez.

-         Tsss… Il est aussi prude qu’une nonne mais aussi sage qu’une mariée le soir de ses noces.

-         Jarklore s’il vous plaît … n’aggravez pas votre cas…

 

Celui-ci gratifia le brun d’un magnifique sourire ravi qui fit grogner l’autre.

 

-         Bref, Will se battait contre un gars, je crois q’il à été blessé à la cuisse. Je sais qu’il à perdu le combat en se faisant embrocher jusqu’à la garde et que … quoi encore ??

 

Jarklore s’était mis à ricaner et Armance à sourire. Si les deux se mettaient à être complices, on était pas sortis de l’auberge.

 

-         Vous savez cher Drystan que ce que vous venez de dire est très … ambiguë…

 

Ouais, ils étaient vraiment pas dans le truc là, ou plutôt il était bien quelque part mais pas à la bonne hauteur. Le brun soupira, il s’inquiétait vraiment pour son ami et ces deux crétins ne faisaient vraiment rien  pour l’aider.

 

-         Y avait-il autre chose dans votre rêve ?

 

Drystan releva la tête vers Armance pour lui répondre.

 

-         Oui, une phrase assez étrange. Cet homme contre qui il se battait lui a murmuré ceci je crois : « Mon beau, qui est ton maître ? » ou un truc du genre, je ne sais plus trop.

 

Jarklore frissonna et jeta un coup d’œil au brun mal à l’aise. Le maître des lieux ui était devenu blême.

 

-         Un esclave ? Seuls les propriétaires d’esclaves exigent d’être appelés maître.

-         Attendez là ! Vous êtes entrain de me dire que j’ai rêvé que mon meilleur ami était devenu un esclave ? Je suis cinglé.

-         Pas forcément.

 

Armance semblait préoccupé et sous l’air d’incompréhension totale qu’affichait Drystan, Jarklore prit la suite.

 

-         Les rêves ne sont pas que de simples images ou réminiscences assemblées par le cerveau comme vous autres humains semblez le croire. Se sont aussi des sentiments étrangers à vous-même, ou encore des messages.

-         Dans ce cas, cela voudrait-il dire que mon meilleur ami est un esclave contre sa volonté ?

-         Un esclave l’est toujours contre sa volonté. Par contre il n’est pas impossible qu’il se batte pour sa volonté mais que cela ait échoué. Il s’est tout simplement fait mater par son propriétaire.

 

Le silence retomba sur le petit groupe, seul Armance cogitait encore.

 

-         Où trouve-t-on des esclaves ?

-         Précisez votre question  Drystan s’il vous plaît.

-         Jarklore aidez moi à le trouver, là où il y a des esclaves il y aura peut-être Will.

-         Vous savez que je ne fais rien gratuitement.

-         Que vous lez-vous ?

-         Vous savez ce que je veux et vous savez également que ce prix n’est pas discutable.

 

Drystan se leva de son lit, rejetant furieusement ses couvertures et lui lança un regard noir.

Ce dragon était un vrai rapace, n’avait-il donc aucune conscience ? Ou alors était-elle aussi opportuniste que lui ?

 

Quand la matinée arriva, ils reprirent leurs recherches, ils farfouillèrent partout en ville mais encore ne trouvèrent rien. A l’heure du déjeuner, quand ils furent de nouveau tout les trois ensembles, Drystan reposa sa question mais cette fois ce fut Armance qui lui répondit. Jarklore, avait gardé le silence tout le temps de la recherche, n’adressant pas un regard au brun qui commençait à trouver cette situation irritante.

 

-         Où trouve-t-on des esclaves ?

-         La plupart appartiennent à des nobles, ils sont vendus pour la plupart au marché. On en trouve aussi dans les carrières et les mines comme main d’œuvre. Moins présent mais présent tout de même on en aperçoit dans les bordels de la basse ville.

-         Dans les bordels ?

-         Oui, en général il sont entravés de chaînes et de baillons, se sont les « hors d’œuvres » des maisons closes.

-         Il faudrait qu’on se divise. Il y a trop d’endroits différents.

-         Drystan, vous allez aller voir dans les carrières et les mines voir si vous n’apercevez pas Will, Jarklore vous allez voir dans les bordels on ne sait jamais. Moi je vais allez rendre visites à quelques connaissances qui pourraient m’aider.

 

Ils se séparèrent donc. N’aurait-il pas été trop simple d’envoyer Armance visiter les bordels pour chercher Will là où ils se trouvait ? Je suppose que peu imaginent le châtelain arriver comme cet imbécile de prince charmant sur son cheval immaculé, donner un coup de botte dédaigneux à l’elfe cruel et se tirer avec un roux à moitié nu en travers de sa selle. Non hein ?

Bref quoiqu’il en soit, Drystan après avoir évité soigneusement le regard du dragon parti en direction des carrières non loin de là, Armance, fidèle à sa nature profonde, siffla deux de ses domestiques pour qu’ils l’emmènent jusqu’à la ville haute, où il passerait en revue les propriétés des ses « amis ». Jarklore fut certainement celui qui eut le moins de mal à accepter sa tâche. Il imaginait déjà les dispositions dans lesquelles serait le brun à son égard s’il s’avérait qu’il retrouve son ami et surtout… un bordel est rempli de corps las qui n’ont pour but que d’accueillir un hôte. Peut-être en profiterait-il au passage.

 

 

La nuit avait été longue, douloureuse et humiliante. Quand Thurim avait ouvert à la volée la porte de la salle des gardes et projeté au sol, un silence de plomb les avait accueillit. Ce ne fut qu’une fois que l’elfe avait murmuré quelques paroles à l’intention des brutes présentes et qu’il avait tourné définitivement les talons que le brouhaha reprit.

Dans un coin de la salle, se trouvaient cinq esclaves dont deux qui avaient été engrossées et dont certainement personne ne voulait prendre la responsabilité. Will se doutait que dès la naissance des gamins, soit ils seraient vendus soit ils deviendraient de nouveaux jouets à proposer  aux clients les plus fortunés. Pour le moment ce qui l’inquiétait le plus c’était l’état d’ébriété avancée dans lequel se trouvait les gardes de Thurim. La pièce était enfumée et brassait un air sentant la vinasse, la crasse et la sueur. Rien de bien ragoûtant donc. Les huit gardes se désintéressèrent de lui le temps de finir leur partie de carte puis échauffés par l’alcool qu’ils consommaient sans modération, l’un d’eux se leva et proposa un petit jeu.

 

-         Notre cher maître a été d’une grande générosité ce soir … certainement pour le punir, il nous a confié sont jouet, sa putain personnelle. Je vous propose donc de lui faire connaître le véritable sort que l’on réserve habituellement aux garçons comme lui …

 

Oui la nuit avait été longue… Il en aurait presque regretté le sadisme de l’elfe, si bien que lorsque ce dernier arriva le lendemain, beau et frais d’avoir passé une nuit de repos sans soucis, le roux avec le peu de force qui lui restait se traîna vers lui, accrocha ses bras à la taille fine et cacha son visage contre la hanche de Thurim.

Une main passa dans les cheveux sales, et souillés puis le fit sortir de la salle. Will fut ramené dans la chambre du propriétaire des lieux qui lui fit prendre un bain.

 Calé contre le torse de l’elfe, le roux à bout de force, se faisait nettoyer comme un nouveau-né. Rien ne fut laissé au hasard, quand il sortit avec difficulté de l’eau, il était propre et vierge des vices de la nuit passée.

Toujours nu comme un vers, William fut allongé sur le lit de l’elfe qui y grimpa à son tour, serrant la pauvre créature contre lui. Il lui caressa le dos doucement s’arrêtant avec ravissement sur la chair fondue qui ne faisait presque plus mal au roux tellement les autres parties de son corps avaient été meurtries. Leurs jambes s’emmêlèrent, se serrant toujours plus l’un contre l’autre. L’elfe soupira de contentement et lorsqu’il constata que Will avait fermé les yeux lui murmura doucement :

 

-         Alors mon petit animal … qui est ton maître ?

 

Le silence perdura dans la pièce encore un peu. On pu entendre le lointain résonnement de la cloche à l’entrée annonçant l’arrivée d’un client et les douces paroles de l’enfant qui avait tenté d’aider Will, proposant à l’inconnu de patienter un peu et de s’amuser avec lui s’il le désirait en attendant l’arrivée du maître. On pu entendre quelques pas dans le couloir, la porte d’une espèce de salle d’attente se fermer, un bruit sourd résonner et les gémissement d’un jeune garçon résonner.

Will cacha son visage dans le cou de l’elfe et répondit à la question posée tout en tentant d’ignorer les cris de plaisir de l’enfant, que les cloisons malgré leur épaisseur laissaient échapper.

 

-         Vous… vous êtes mon maître.

-         C’est bien William. Et tu sais ce que veut ton maître non ?

-         Que j’obéisse.

-         Entre autre. Mais c’est un bon début. Aujourd’hui tu vas m’accompagner et si je te l’ordonne tu t’allongeras pour moi ou un autre c’est clair ?

-         O …oui.

-         Bien mon petit animal, très bien.

 

 

Comme prévu Drystan ne trouva rien aux carrières et encore moins aux mines. L’air morose il visita les cinq sites disséminés autour de la ville sans rien trouver qui ait pu ressembler de près ou de loin à son ami. C’est donc abattu et découragé qu’il revint au point de rencontre pour attendre les deux autres.

Armance, de son côté discuta plus ou moins poliment avec ces connaissances qui ne lui apportèrent presque rien. Les uns et les autres n’avaient que des femmes parmi leurs esclaves, ce qui ne le mena forcément vers un cul de sac. Seul deux ou trois autres lui indiquèrent que deux maison close de la basse ville possédaient un ou deux esclaves roux, qu’il pourrait peut-être s’y rendre pour voir. Il les remercia et s’en retourna au point de rencontre, apercevant Drystan l’air sombre. Ils partagèrent leur « trouvailles » en attendant Jarklore.

Ce dernier qui n’était pas a plaindre de sa mission, se retrouva l’air stupide quand ayant visité les différents bordels il ne trouva rien d’autre que le néant. Pas un seul roux ne pu passer entre ses bras pour qu’il puisse le questionner. Par ailleurs un des jeunes hommes qu’il prit par « dépit » le renseigna. Son ancien maître qui l’avait vendu là, se rendait très couramment dans une maison close pour personnes relativement riches. Il avait entendu dire son maître que le propriétaire de ce lieux avait tout récemment fait l’acquisition d’un homme pour son amusement personnel qui lui donnait du fil à retordre et qu’il avait dû à plusieurs reprise lui infliger un châtiment auquel son maître avait participer une fois. Il ne savait pas si l’esclave en question était roux ou non, mais cela pouvait éventuellement l’aider.

Le dragon suite à ces révélations remercia l’homme mais ne renonça pas pour autant à ce qu’il avait payé.

C’est donc une heure après les deux autres qu’il arriva au point de rencontre.

Là toutes les données furent rassemblées et ils se mirent d’accord pour aller se renseigner sur cette maison close dont deux des trois avaient eu échos.

 

La soirée arriva, Armance avait prêté quelques affaires à Jarklore, décrétant que le brun ferait office d’esclave pour le dragon. Bien entendu il y eu des cris de protestations, des menaces et des rires de ravissements. Nous vous laisserons le loisir de deviner à qui sont due ces diverses réactions.

Ils redescendirent dans la basse ville et se dirigèrent tout de go, vers la maison close. Ils entrèrent  tout trois, Armance en premier, suivit de Jarklore qui tenait Drystan par la taille, quoique sa main soit un peu trop basse pour véritablement parler de taille.

Un petit garçon ayant du mal à marcher se présenta devant avec une petite voix, vêtu de haillons et leurs proposa de le suivre.

 

-         Le maître va bientôt pourvoir vous recevoir pour vous offrir ce dont vous avez besoin, en attendant je serais celui qui vous fera patienter. Jouer avec moi n’est en aucun cas proscrit. Le maître vous y encourage même.

 

Brave petit, il avait bien appris sa leçon. Il les fit traverser un couloir et passer devant une porte ouverte par laquelle Drystan aperçut un homme d’une beauté effarante, assis dans un fauteuil ouvragé d’une facture qui semblait excellente. Il avait une peau pâle, des yeux charbon et des cheveux de la même couleur. Il respirait la grâce et l’envoûtement. A ces pieds, une créature à la peau aussi pâle que son possesseur, agenouillée sur le sol froid, pieds nus, seulement vêtu d’un pseudo pagne d’une longueur toute relative qui ne laissait pas grand-chose à l’imagination, les bras entravés dans le dos à l’aide de liens de cuirs qui se croisaient sur sa poitrine pour se refermer derrière sa nuque,  les yeux aveuglés par un foulard de soie noire. Ses lèvres entrouvertes laissaient échapper un souffle court seule trahison de la souffrance qu’il éprouvait. L’homme du fauteuil semblait parler à une autre personne invisible aux yeux du brun, tout en discutant il passait ses doigts dans les cheveux de l’homme agenouillé et attaché, comme s’il était un chien que l’on flatte. Un instant il baissa les yeux vers lui et passa son pouce sur les lèvres de son jouet qui frémit quand Drystan reprit ses esprits.

 

- Will ? …

Par Alexx - Publié dans : Les jeux sont faits ...
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Mercredi 3 juin 3 03 /06 /Juin 16:51

 

Salut :)

Avant que le douxième chapitre ne ramène sa fraise voici les réponses aux comentaires  ^^

 

Absynthe: Aloooors, héhé forcément hein faut que tu prévois tout à l'avance hein XD Tu verras s'ils le récupére vite ou pas ^^ Y a des trucs que vous n'avez pas forcément prévu et qui me font penser que je fais de plus en plus dans le cliché XD Bref. Oui Drys bave sur Thurim, Oui Jark est jaloux Armance mate, le lemon c'est plus tot que tu ne le pense, kennedy est trop loin dans ma culture générale pour que je me souvienne de qui l'a tué, oui je t'aime et ce soit on mange a 20h 30 soit pas en retard XD

Bonne lecture ma chérie^^

 

Chocomenthe54 : héhé tout juste choco ^^ mais bon les gentils finissent toujours par triompher tu sais ... ou presque "sourire angélique".

Bonne lecture ^^

 

mimieec: non en effet c'est pas gagné :)

Bonne lecture :)

 

Emma: Si c'est arrêté là c'est pas pour rien hein XD En tout cas merci beaucoup ^^

Bonne lecture :)

 

Véiane : d'un côté je suis désolée si la "violence" des chapitres précédents t'ont gênée voir plus mais de l'autre je n'arrive pas vraiment à visualiser cette overdose de violence. Je me dit qu'à côté de certains je fais pâle figure ^^

En tout cas je ne peux te souhaiter que Bonne Lecture :)

 

********************************************************************************

 

Dans le couloir devant Drystan, Armance s’était figé.

Jarklore lui, par curiosité avait jeté un bref coup d’œil dans la salle puis s’était détourné râlant intérieurement du fait de ne pas pouvoir tirer profit de la découverte du roux. Il grogna et se cala contre un mur gardant toujours un œil sur le brun.

Aux pieds de Thurim, Will avait tourné la tête dans la direction de laquelle son prénom avait été prononcé.

 

- Qui est là ? Drystan ? …

 

Il tenta de se rapprocher de la porte mais entravé comme il l’était, cela ne lui permit que de tirer sur l’allonge que l’elfe avait gardée en main. Celui-ci tira, d’ailleurs violemment sur le filin de cuir pour rapprocher Will de lui et leva les yeux vers Drystan pendant que son jouet toussait à moitié étranglé. D’un geste de la main il congédia son interlocuteur et invita le brun à entrer, ce qu’il fit, Armance et Jarklore sur les talons.

Ces deux derniers prirent place dans les fauteuils en face de Thurim et le dragon prit le brun d’autorité sur ses genoux. (Ce qui lui valut d’ailleurs un regard noir et un coup bien placé mais c’est autre chose).

 

- Vous semblez connaître cette … chose …

 

L’elfe leur sourit et passa sa main dans la chevelure rousse, ramenant le visage de Will contre sa cuisse.

Drystan voulut se lever mais Jarklore le retint. Ici se devait être Armance le porte-parole. Il était certainement le plus apte à jouer les diplomates sans insulter le maître des lieux dans la seconde qui suivait.

 

- Peut-être en effet. Il semble être bien peu obéissant pour que vous l’hanarchiez de la sorte.

- Les esclaves sont comme les animaux. Il suffit juste de les éduquer … après cela ils sont doux comme des agneaux. N’est-ce pas ním wîn tad-dail ?

 

Thurim saisir le menton du roux entre trois de ses doigts et le fit se lever ainsi pour mieux le faire grimper contre lui, ses jambes en travers de ses cuisses, le reste de son corps, recroquevillé contre le torse de l’elfe.

 

- Que voulez-vous, que puis-je faire pour vous ?

 

Armance sourit et se redressa dans son siège.

 

- Et bien maintenant que vous nous le demandez, j’apprécierais particulièrement récupérer William.

 

Le maître des lieux parti dans un fou rire silencieux qui le secoua tellement qu’il laissa échapper deux larmes. Quand il se calma le visage d’Armance s’était fermé et seul le bras de Jarklore passé autour de la taille de Drystan empêchait le brun d’aller étrangler l’elfe.

 

- Vous n’avez tout de même pas imaginé un seul instant que j’allais vous le laisser ? Non arrêtons de rire cinq minutes. Je l’ai acheté, il m’appartient corps et âme.

- Est-il esclave ?

- Il est plus que cela même n’est-ce pas ním wîn tad-dail ? Montre donc à tes amis le joli cadeau que j’ai t’ai fais …

 

William hocha la tête et Thurim lui libéra les bras. Le roux passa alors ses avant-bras marqués par les entraves autour du cou de son geôlier ainsi que ses jambes autour de la fine taille, exposant au trio la marque imprimée dans sa chair.

 

- Votre marque je suppose…

- Exact. Il m’y a obligé, ne voulant pas m’obéir j’ai dû le convaincre.

- Et si je souhaite vous le racheter ?

- Je ne désire pas le vendre. Je m’amuse beaucoup trop avec lui pour vous le vendre maintenant. Peut-être lorsque je m’en serais lassé…

- Je ne veux pas d’un corps désarticulé et traumatisé. Je veux un homme, l’homme que je connais, que tout trois connaissons. Je ne veux pas d’une simple poupée sans mémoire qui ne se souviendra de rien, jusqu’à notre propre existence.

 

Thurim se crispa et arracha un gémissement de douleur et de plaisir à Will lorsqu’il enfonça ses ongles dans la chair molle du bras qu’il écartait de lui. Il poussa le roux sans ménagement au sol et se leva furieusement pour aller attraper Armance par le col.

 

- Je vous rassure, il ne vous a pas oublié, c’est même en partie cela qui lui a valut d’être marqué à vie. Il n’a pas su tenir sa langue et employer les bons mots. Mais … mais mais mais … il n’en est plus désormais.

- Que voulez-vous dire ?

- Il m’a reconnu comme son maître. Je suis celui auquel il doit totale obéissance malgré tout ce que je peux lui faire subir. C’est ainsi …

 

Thurim se rassit ordonnant à Will de venir plus près de lui.

Plus ça allait, moins Drystan estimait possible la survie éventuelle du « maître » de son ami.

 

- Que doit-on faire pour un jour espérer récupérer notre ami ?

- Pas grand-chose puisque je ne suis pas décidé à vous le rendre. Par ailleurs, par pure curiosité, que seriez vous prêt à faire pour le récupérer ?

 

Will malgré ses membres douloureux et le voile de soie qui l’aveuglait suivait la conversation.  Au sol, toujours aux pieds de l’elfe, se tête reposait contre le genou de Thurim qui passait encore ses doigts dans les cheveux de son jouet, s’amusant avec. Cette créature était mauvaise et il avait vérifié que trop de douleur tue la douleur. Le roux était arrivé bien bas mais  il n’avait pas encore ce sentiment de honte qui habituellement vous envahit. Avait-il déjà eu honte ? Non. En tout cas, il ne s’en souvenait pas. Il se demandait s’il possédait encore assez de sens moral et de respect pour son propre corps pour avoir honte.

Après réflexion … certainement que non.

 

- Je serais prêt à beaucoup de choses et pas forcément celles qui vous viennent à l’esprit.

- Vraiment ? … Par exemple, par ce que je n’envisage pas sérieusement de le faire, si en échange de mon petit animal je proposais à l’un d’entre vous de prendre sa place ?

- Vous êtes complètement cinglé.

 

Jarklore soupira. Cette fois-ci il n’avait pas réussit à  anticiper la réaction de Drystan. S’il faisait jouer le fait qu’il était censé être son maître le brun se tairait non ?

Peut-être pas en fait…

 

- Vous avez suffisamment d’esclaves pour vous amuser. D’autant que votre maison des vices n’est pas en  reste.

  - Tss … votre ami, car il semble que ce soit le cas, me plaît beaucoup. Son caractère me fait rire et son corps me donne toujours plus envie de le posséder. Mais je doute que ce genre de  détails ne vous intéresse. Aussi je vous inviterais à passer la nuit ici. Pas en tant que clients mais en tant qu’invités cela va de soit.

 

Thurim se leva et entraîna Will à sa suite toujours tenue en laisse. Il conduisit les trois jeunes gens vers une aile peu fréquentée de sa maison des plaisirs où il leur donna une suite calme.

 

- Profitez bien de ces instants de répit nous reprendrons notre discussion plus tard. J’ai du travail.

 

Il referma la porte derrière lui et emmena son jouet avec lui.

 

- C’est un enfoiré de première ! Les elfes ne sont-ils pas censés être gentils, aimer la nature et bouffer de la verdure toute la journée ? Il a quoi lui ? Un écureuil lui à fait une grimace et il à pété un câble suite a ce dramatique épisode ?

- Je doute que ce soit la véritable explication cher Drystan. Pour le moment nous devons patienter. C’est tout ce que nous pouvons faire.

 

Drystan s’écroula sur le lit avec un râle de mécontentement qui fut ignoré. Armance se colla devant la fenêtre et observa les gens rentrer chez eux ou entrer dans la bâtisse au choix.

 

- Je vais faire un tour.

- Jarklore ?

- Je vais faire un tour, si l’un d’entre vous vient avec moi, l’autre énergumène pensera que l’on veut récupérer votre en ami en vitesse et se tirer en douce.

 

Armance ne lui avait même pas prêté attention, et Drystan leva les yeux au ciel et  retourna dans son interminable grommellement sur les tocards d’elfes qui savent pas s’en tenir aux contes de fées.

Jarklore avant de sortir de la chambre avait posé sa veste, il arpenta les couloirs et finit par tomber sur le bureau de Thurim présentement occupé à remplir ou déchirer des parchemins quelconques.

 

- Ton jouet n’est pas dans les parages ? Je suis sûr que ses lèvres sont délicieuses …

- Je peux savoir ce que tu fiche ici ?

- Tu ne me le demande que maintenant ? Je suis vexé… Moi qui pensais toujours être le centre de ta haine.

- Sors de là, vire, dégage, fous le camp, tire toi et ne reviens pas.

- Et si je ne le fais pas ? Tu feras comme la dernière fois ? Tu … plieras ?

 

Thurim se leva, ses yeux lançant des éclairs, il alla fermer la porte de son bureau. Jarklore semblait quand à lui totalement à l’aise.

 

- Ai un peu de respect pour tes aînés.

- A quelques siècles près je ne compte plus. C’est du pareil au même.

Deux cents.

- Hm ?

- C’est le nombre de siècle qui nous sépare très cher.

- La vieillesse est gage de sagesse non ? … non bon. Je peux savoir ce qui te fous tant en rogne contre moi ?

 

Thurim leva les yeux au ciel et s’assit dans fauteuil près de la cheminée qui ronflait au fond de son bureau. Jarklore le suivit et resta derrière le dossier du fauteuil de l’elfe.

 

- Tu ne veux pas me répondre ?

- Tu me casses les pieds pour ne pas dire autre chose.

- Tu étais tellement plus drôle il y a trois siècles … Tu t’es aussi lassé de ça ? Tu ne veux vraiment pas me dire ?

- Je trouve que tu as la mémoire courte pour un dragon. Peut-être que si tu ne l’avais pas dévoré certaines choses se seraient passées autrement.

- Tu ne peux tout de même pas me reprocher d’avoir eu un petit creux.

- Non mais je peu te reprocher d’avoir choisi mon frère comme casse-dalle. Tu es un monstre Jarklore.

- Je suis un dragon c’est dans ma nature. Ce qui est contre nature c’est ce que tu es devenu.

- J’était déjà ainsi à l’origine l’aurais-tu oublié ?

- Je n’oublie pas ce genre de chose.

 

Le dragon se sourit à lui-même et se recula vers la porte du bureau de Thurim.

 

- Je suis peut-être un monstre comme tu le dis si bien Thurim , mais moi je n’ai pas renoncé à toute ma lumière pour une illusion……

 

Jarklore sortit du bureau et remonta dans la chambre où Armance et Drystan étaient assigné. Quand il ouvrit la porte il eut la surprise de trouver le brun endormi sur le lit et Armance absent. Il soupira pestant mentalement contre ces crétins de mortels richards suicidaires et ricana en se faufilant discrètement vers le lit où la silhouette innocente reposait.

Le dragon enleva ses bottes et monta sur le lit prenant sans trop vouloir le réveiller, le brun dans ses bras. Après quelques gigotements et un geste incongrus une voix sombre et menaçante résonna.

 

- Retirez votre main d’ici tout de suite…

- Ou sinon ??

- Ou sinon vous tiendrez plus de la dragonne que du dragon.

- Tant mieux alors…

- Co …comment ça ?

- Parce que la dragonne on s’y attache.

 

Drystan ferma les yeux et se dit que non se n’était pas possible, il n’avait pas pu tomber sur un énergumène pareil, il était juste entrain de cauchemarder et il allait bientôt se réveiller.

D’ailleurs pourquoi son réveil l’embrassait dans le cou et lui filait des frissons.

 

- Arrêtez ça.

- Que j’arrête quoi ?

- Ca …

 

Jarklore sourit et fit passer le brun sous lui, son torse surélevé par l’appui qu’il prenait sur ses avant bras chacun de part et d’autre du visage du brun.

 

- Tu te souviens ? Je m’y écoule moi et mes habitants tandis que d’autres s’y prêtent au coin du feu. Pour tout vous dire le Roi après y être parvenu passait la main au chancelier. Je m’aime aussi en bois ou en métal plutôt que de la paille de mes origines…

 

Là, Drystan se dit que bizarrement même sans inclure un dragon dans l’équation ça chauffait pour ses fesses.

 

- D’où est-ce que vous me tutoyez ? Et puis au cas où vous n’auriez pas remarqué, vous ne nous avez pas tant aidé que cela à retrouver Will. Je ne vous dois rien.

- Tss … quelle vilaine habitude vous avez-vous autres humains que de revenir sur vos paroles. Ceci dit il est vrai que ce n’est pas moi qui l’ai retrouvé mais je peux toujours m’arranger pour le faire sortir sans que vous y laissiez votre dignité.

- A d’autres ….

 

Le dragon sourit et ses pupilles reprirent l’éclat tout sauf humain qu’elle arborait dans la taverne le soir de la rencontre des deux hommes. Alors que le brun tentait de se dégager du poids du corps de Jarklore, ce dernier lui prit un baiser d’autorité et déboutonna sa chemise.

 

- C’est cinquante cinquante, tu te souviens, je ne fais jamais rien sans rien.

- Je vous ai déjà donné …

- Pfff… rien, ce n’est rien du tout comparé à ce qui t’attend si cette créature te met la main dessus, tu as bien vu ton ami.

- Que veux tu ?

- Ce que je te demande depuis le début.

- Non…

- Drystan… si tu n’es pas consentant ce n’est plus drôle du tout, ce serait même très désagréable. Dis moi oui Drystan.

 

 Il l’embrassa à nouveau, une main dans le dos du brun le soulevant du matelas, l’autre ôtant du mieux qu’elle pouvait la chemise devenue de trop.

 

- Dis le. Trois lettres rien de plus.

 

Un baiser, au niveau de la carotide, un autre sur l’épaule et des caresses fiévreuses, réchauffant la pièce et les esprits.

 

- N … o … n

- Ce ne sont pas tout à fait les bonnes lettres. Nous ne devons pas avoir le même alphabet.

 

Dans un froissement de tissus deux pantalons se retrouvèrent au sol et pour l’un d’eux accompagné d’un …. Caleçon pour le moins peu sexy.

Le dragon serra le corps frêle du brun contre lui,  ses lèvres s’étirant en un sourire moqueur.

 

- M’aimes-tu Drystan ?

- Je te hais …

- Magnifique, ce sera le meilleur pour ce soir…

 

Dans un coin de la pièce un peu plus sombre que le reste, une longue paire de jambes recouverte de bottes en cuir sortait de l’ombre. Assis dans un fauteuil non loin, un spectateur non désiré se rinçait l’œil.

 

 

ps : pardon pour la blague pas drôle sur la dragonne XD

ps bis :  vous voyez l'image en haut ? la fille vous la transformez en mec. Ca vous dit rien ? Z'êtes sûr ? ^^

Par Alexx - Publié dans : Les jeux sont faits ...
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Lundi 29 juin 1 29 /06 /Juin 17:43

 

Bonjouuuuuur ^^

Le Bac est enfin terminé et j'attend sagement les résultats ^^ (pas patiemment hein faut pas déconner non plus)

Je reviens avec le nouveau chapitre des Jeux sont Faits  et ... les réponses aux commentaires ^^

 

Absynthe :  ouais bon ok ma blague était nulle je sais mais bon... de nouvelles choses rappliquent et puis des jambes aussi ^^ UN de ses quatres je ferais tout un chap avec le plus de jambes possible rien que pour toi XD Les choses se metten en place et Armance ... ah tu verras XD

Bonne lectuuuuuuuuuure  :)

 

Choco: XD j'ai hésité à le mettre comme ca mais je me suis dit que ca aurais fait trop OOC mais bon tu as raison sur un point ... a toi de voir maintenant ^^

Bonne lecture miss ^^

 

Cindy : Héhé certains on énormement de patience quand ils ont un objectif  ^^ Prend ton temps miss, je suis toujours heureuse de te voir ^^

Bonne lecture  ^^

 

Vacra (je crois XD) : Merci beaucoup et non tu n'as pas les idées tordues loin de là ^^

Bonne lecture ^^

 

Camille : Comme je le disais tu mme fais marrer XD je peux faire ca parce qu'il parait que je suis sadique, armance mate, le type a botte t'as la reponse dans le chapitre, la reponse a la devinette est lors de la rencontre d'isaac et drystan ^^

Merci encore puce ^^

Bonne lecture ^^

 

Arkiyu : Merci beaucoup ^^

Bonne lecture ^^

 

Neliel : Merci beaucoup ^^ C'est vrai que j'ai tendance à zapper les descriptions pour l'action même XD En tout cas merci pour ta remarque quand à l'evolution du style d'écriture, ca me fait très plaisir ^^ #^_^#

Bonne lecture miss ^^

 

Voici le chapitre 13 ^^

Bonne lecture à toutes ^^

 

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C’est un cauchemar …. Ce ne peut pas être autre chose qu’un affreux cauchemar.

 

- Viens là …

 

Recroquevillé dans un coin de la pièce vêtu à peine d’un rectangle de tissu blanc qui peinait à faire le tour des ses hanches, et d’une chaîne en fer lui enserrant la gorge, une silhouette humanoïde luttait pour ne pas pleurer.

 

- Viens ici mon cher, tu sais que je ne te veux pas de mal.

- Voyons … qui de nous pourrais t’apporter ce que tu désires le plus ? Viens ici … c’est. un. ordre.

 

Les froissements sourds d’une chemise qui tombe au sol le firent tressaillir.

 

- Viens là ! Tu ne peux désobéir à un ordre sans en subir les conséquences !

- Est-ce cela que tu souhaites ? L’aimes tu tant au point de la subir plus que de nécessaire ?

- Viens ici, à mes pieds, où tu sentiras à nouveau la douleur du fer, et cette fois ce sera mon nom que je graverais à même ta peau !

- Est-ce ce que tu souhaites ? ou veux tu venir vers moi à nouveau ? Serais je pire que lui ?

 

Il ferma les yeux, essayant de ne pas entendre les deux voix qui tentaient de l’attirer vers elles. Ses jambes repliées sur son torse, ses bras passés autour,  il se balançait d’avant en arrière, son dos frottant régulièrement contre la pierre brut du mur, lui écorchant toujours un peu plus la peau maculant petit à petit les pierres sombres d’un rouge brillant.

La pièce n’était pas très grande, à peine plus qu’un cagibi. Les murs de pierres brutes étaient par endroits couverts de mousse et de lichen, sur le mur du fond, un petit filet d’eau coulait doucement entre deux pierres.

Le sol était lui aussi fait de pierre, posé inégalement et mal taillées, les pierres pouvaient se révéler tranchantes. Les lieux étant faiblement éclairés par une torche de bois pourri qui se trouvait en hauteur, en tout cas suffisamment pour que le jeune homme ne puisse pas l’atteindre.

 

 

- Tu ne veux pas venir ? Préfères tu que je vienne moi-même te chercher ?

- Veux tu vraiment que ses doigts se referment sur ta chair ? Qu’ils parcourent ta peau comme autant de caresses cruelles et violentes ? Veux tu que ses lèvres, si douce et si subtiles, emprisonnent tes paroles et libèrent tes hurlements ? Veux tu qu’elles mordent ta bouche à les en faire saigner ? Veux tu que de son corps il te montre à quel point la douleur t’es devenue insupportable ? Veux tu qu’il te possède encore et encore jusqu’à ce que ton corps épuisé et usé ne puisse plus suivre le rythme et qu’en définitive il  te laisse comme une poupée désarticulée au bon vouloir des passants ?

 

Un gémissement ténu s’éleva et l’un des deux hommes debout eut un sourire satisfait.

 

- Il ne vous désire pas.

 

L’autre l’ignora et s’avança vers le roux qui se tendit quand l’autre s’agenouilla et le prit dans ses bras, laissant un baiser dans son cou, et jouant avec ses cheveux.

 

- Désires tu ses mains qui glissent sur toi, comme si elles ne faisaient qu’examiner un jouet nouvellement acquis ? Supporterais tu qu’elles ne considèrent ce corps que comme un réceptacle où toute manifestation de plaisir serais interdit ? Supporterais tu de n’être qu’une jolie chose, enchaînée à un plafond, nu comme au premier jour, exposé là, parfois utilisé pour parader devant des amis voraces et envieux ? Veux tu oublier jusqu’à a propre existence pour crier et jouir sur commande ? Imagine donc … tout les jours à midi, avec un beau plateau repas, le maître des lieux arrivant, te donnant à manger détacher tes poignets abîmés, puis posant dans un léger tintement la cuillère d’argent sur le plateau, puis dans un gracieux grincement de métal rouillé te ferais tourner sur toi-même jusqu’à ce que ton visage ne se retrouve que face au vide et qu’il puisse se répandre en toute tranquillement au sein de tes entrailles.

- Arrêtez …

- Toi, les yeux dans le vide, légèrement haletant mais sans plus, tout juste bon à sentir la chaleur se répandre, et le liquide glisser le long de tes jambes jusqu’au soir. Parce qu’une fois par jour n’est pas suffisant. Et encore, nous ne prenons pas en compte les jours de colère où lors de réception mondaine. Quel défilé ce serait … Tu imagines, tous ces mélanges immaculés qui t’empliraient comme l’on emplirait un verre de bon vin …

 

Will s’était mis à pleurer contre la peau pâle de Thurim, et sous le regard remplit de colère d’Armance.

 

- Cela vous amuse n’est-ce pas ?

- Ce n’est pas moi qui ai commencé …

- Très drôle, vous n’avez rien d’autre à faire ?

- Pour que vous me le voliez très certainement. Mais plus tard, avec lui de préférence. Vous ne l’aurez pas. Regardez ce visage hanté … il est à moi …

 

Les yeux écarquillés et pleins d’horreur, Will se réveilla en sursaut lorsque l’elfe claqua la porte de sa chambre.

Il se redressa, amenant ses jambes sous lui, et tirant un peu sur sa chaîne.

 

- Viens ici.

 

Il frissonna, son rêve encore en tête mais s’approcha, il ne valait peut-être mieux pas désobéir pour le moment.

Thurim le fit asseoir sur ses genoux face à lui une jambe passée de chaque côté de sa taille.

 

- Tu as envie de retourner avec tes amis ?

 

- Will baissa les yeux, évitant le regard de son maître et ne répondit pas. Une main blanche, lui fit relever la tête mais le regard toujours fuyant, il murmura.

 

- Je l’ignore.

 

Thurim parut pour la première fois aux yeux de Will, surpris. Il pensa qu’avec tout ce qu’il lui avait fait subir, il se serrait enfui en courant à la première occasion comme lors de son marquage.

Marquage qui lui laissant encore un délicieux arrière goût au fond de la gorge.

Plus jamais il ne regardera la salle de bain de sa grand-mère de la même manière.

Se taper un homme lorsqu’il est appuyé contre  un miroir plus grand que votre propre taille, qu’il laisse un nuage de buée se former contre la surface, et que le reflet vous renvoi votre image entrain de le posséder est d’un érotique consommé. Le pire est certainement lorsque l’affaire terminée, sa peau glisse contre le miroir et que vous ne pouvez vous empêcher de le prendre à même le sol dans un gémissement inhumain ressemblant presque à une protestation.

Bref, le sujet principal semble avoir été perdu en cour de route.

Essuyons nos mentons couvert de salive, sortons de nos transes passagères et revenons à nos … perversions habituelles.

 

- Tu l’ignores ? Après t’être enfui ? Après avoir tout fait pou me déplaire, Après m’avoir mis en rogne ?

- Choisissez entre Lucifer et Satan, ce sera la même chose. Quoique l’un aurait un avantage : Drystan.

 

Thurim sourit tristement.

 

- Il suffit que j’achète ton ami, ou que je le fasse mien pour te décider  à rester ? T’ai-je tant brisé que cela ?

- Non. Vous avez juste réalisé ce que je n’avais jamais imaginé. Drystan est tout, je sais que vous allez vous en servir mais je ne suis pas sûr qu’il me laisse rester ici encore longtemps. D’autant que l’homme qui l’accompagne ne semble pas décidé à vous le laisser.

- Tu ne connais pas Jarklore.

 

Le visage de l’elfe s’était fermé à l’allusion au dragon.

 

- Pourtant il …

 - Tais toi ! Jarklore est le genre de créature prête à tout faire pour posséder quelque chose ou quelqu’un mais qui dès qu’il l’a eu s’en débarrasse très rapidement. Soit en la dévorant soit en l’abandonnant nue et vulnérable aux mains d’autres que cela intéresserait.

- Vous dites cela comme si vous l’aviez vécu …

 

Une gifle cueillit les propos de William qui se recroquevilla.

 

- Mon frère était insouciant… et toi tu es beaucoup trop bavard ce soir, je préfère lorsque tu te contentes de gémir et crier le mot maître.

 

 

Thurim caressa les flancs de Will et murmura :

 

- Qu’allons nous te faire ce soir ? T’offrir en guise de hors d’œuvre ou bien te mettre comme notre cher Gaed, dans la salle d’attente pour servir d’en cas ? hm … cela mérite réflexion.

- Je vous en prie …

- Mes clients sont toujours friands de corps jeunes… Gaed à neuf ans mais il n’est pas amusant. Toi en revanche … il ne suffirait que de t’attacher à la surface d’une table, jambes et bras liés aux pieds de la table pour que tu fasses une magnifique attraction …

- Non … ne faites pas ça …

- Pourquoi ne le ferais je pas ? Tu ne veux pas des autres ? Avec un peu de chance l’un de tes amis, viendrais et te prendrais. Ne serais ce pas merveilleux ?

- S’il vous plaît …

 

Thurim grimaça et soupira.

 

- Moi cette idée me plaisait bien … Je voulais admirer ton visage terrorisé… Mais ce soir je me sens d’humeur clémente… quand t’es amis arriveront pour continuer les négociations, tu t’empaleras sur moi. Je me régalerais de leurs visages décomposés.

 

 

Torse contre torse, une paire de jambes pressées autour d’une taille, des mains griffant un dos qui voyait les traces disparaître petit à petit et surtout, des lèvres pressées, ne laissant que peu de temps pour reprendre une respiration déjà bien entrecoupée par des va et viens  profonds.

Leurs ébats ne faisaient que commencer mais le destin peut-être avait décidé qu’il en serrait autrement.

La paire de jambe bottée se décroisa et la silhouette cachée dans l’ombre se leva un léger sourire aux lèvres.

Pas un bruit, sur le tapis, les bottes ne firent. Pas un bruit autour de lui, ses vêtements ne firent.

Il n’y eu qu’un cri de surprise et un de douleur lorsqu’une bougie fut allumée et qu’une voix teintée de moquerie lança :

 

- Cela vous dérange si j’éclaire ? Ca c’est assombri et je ne vois plus très bien vos mouvements …

 

Drystan rep … tenta de repousser le dragon qui lui n’était pas de cet avis. Il enserra, au contraire, davantage le brun contre lui, l’asseyant de toute sa hauteur sur lui.

Dans cette position qui aurait pu être particulièrement agréable mais qui pour l’instant présent était inconfortable pour l’un en particulier.

 

- Jarklore … s’il te plaît lâche moi.

- Tut tut tut attend juste quelques instants…

 

Drystan essaya de bouger mais les deux bras autour de lui l’en empêchèrent.

 

- Vous voulez participer ?

- Non merci, je me contente de regarder, c’est très instructif …

 

Le brun de plus en plus gêné par cette position finit par supplier son amant de faire quelque chose.

Jarklore envoya Armance se faire foutre et reprit son activité sans un regard pour le châtelain resté comme deux rond de flan.

Seuls les bruits des draps et de Drystan lui indiquait qu’en effet les  deux n’avaient pas finit leurs affaires.

 

- Je vous signale que nous devons récupérer Will pas vous permettre d’enfin vous envoyer en l’air…

 

Cette fois-ci, tout aussi agréable que soit son état, Drystan abandonna Jarklore à son sort, se dépêtrant des draps comme il le pouvait, récupérant ses affaires au passage et s’enfermant dans la salle de bain.

 

- Vous êtes un emmerdeur fini et si je n’avais pas une partie de moi à soulager je vous boufferais dans la seconde…

 

 

Quand les trois hommes débarquèrent dans le bureau de Thurim, l’un d’entre eux était passablement frustré, un second inquiet et le troisième se fendait la poire.

Du côté de Thurim, il avait visiblement renoncé à l’idée d’embrocher son jouet devant les yeux de ses invités, quoi qu’il en soit, la gâterie que Will prodiguait à son maître, eut l’effet qu’escomptait l’elfe.

Armance cessa de sourire a son plus grand plaisir.

 

- Je suppose que vous vous êtes senti obligé de nous montrer cela…

- Il m’appartient, j’en fais ce que je souhaite lorsque je le souhaite… vous avez de la chance, vous êtes arrivés un peu trop tôt… vous auriez pu voir à quel point il est obéissant …

 

Drystan s’avança vers Thurim et ne voulut pas regarder Will.

 

- Dites nous ce que vous voulez précisément en échange de Will. Nous vous le donnerons sans concessions. J’en ai marre, je veux retrouver mon meilleur ami et de préférence avant que vous ne le transformiez en zombie.

- Vraiment ?

- Vraiment.

 

Drystan rabroua Armance avant que celui-ci ne puisse dire quoique ce soit. Là, ras le bol.

 

- En échange de votre ami je veux Jarklore, en tant qu’esclave bien sûr …

Par Alexx - Publié dans : Les jeux sont faits ...
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