Mercredi 11 mars 3 11 /03 /Mars 21:47

 

Tout d'abord, avant de mettre le quatrième chapitre quelques mots à Absynthe. (Oui oui, toi là ^^ Celle qui se planque dans le fond.) T'imagine même pas à quel point ton commentaire m'a fait plaisir. Ce matin, tranquillement, Alexx passe sur Pensées d'Absynthe ( link <- iciiiii !) et là farfouillant sur quoi est-ce qu'elle tombe ? La Malle aux Soupirs inscrite dans la catégorie "Mes Idoles". Trois battements de coeur ratés, une machoire ramassée et un cerveau en mode sans echec plus tard, mes deux derniers neurones se connectent et là l'illumination : Noooon ... Elle est pas allée voir ? Et ben si! Et avec cela un super commentaire!! Si si si. 'Tain si ça c'est pas du commentaire j'me fais nonne! (euuuh ....).  J'avoue avoir presque rougit aux fleurs que tu m'as lancées, j'étais vraiment surprise par ton enthousiasme ou tout du moins c'est ainsi que je l'ai ressentit.
Will comparé a Plume ... c'te grande claaasse. XD Quoiqu'il en soit, ton "pâté" comme tu dis me fait vraiment très plaisir. (Tout comme ton inscription à la newsletter ainsi que l'ajout aux fav' XD).

Pour ce qui est du Grenat (très vivement conseillée), j'ai hâte de voir la suite, surtout si tu promet que ce ne sera que le début. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai comme un pressentiment ^^.

Encore merci pour ce commentaire qui m'a vraiment ravie.

Voici maintenant la suite en la "personne" du quatrième chapitre :

  
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Si on avait été dans un film stéréotypé au possible, on aurait pu voir un ciel nuageux, des éclairs aveuglants, du tonnerre effrayant, et des chauves-souris s’échappant des arbres morts.

Or pour le moment ni Drystan, ni Will n’avait encore vu de chauves-souris. Installés dans une voiture de style renaissance, entièrement noire et bordeaux, les deux amis « invités » par le très noble d’âme Armance, se dirigeaient vers la demeure de ce dernier, en sa, bien entendu, compagnie. Il faut l’avouer, au vu de la bâtisse qui se profilait à l’horizon, Will se disait qu’il n’allait peut-être pas regretter tant que cale leur chambre d’auberge.  Son sentiment se précisa lorsqu’ils furent arrivés. Situé au Nord de la citée, en hauteur, le « Manoir »  car il n’y avait pas d’autre mot pour le désigner, (château aurait été un peu exagéré et bien qu’aimant la démesure, Armance n’avait pas souhaité faire plus qu’il n’en avait déjà fait), se dressait fier donc, devant les deux jeunes à l’image de son propriétaire. Ce dernier ne dit rien mais c’est avec un sourire satisfait qu’il poussa la double porte qui gardait la demeure, et qu’il les fit conduire à leur chambre respective. Le brun eut la surprise de découvrir que sa chambre et celle de Will communiquaient. Il avait plutôt pensé que leur hôte les aurait séparés mais il n’en était rien. Mal lui en avait pris de poser des conclusions à la va vite. A l’inverse, c’est avec un sourire ironique et sans étonnement qu’il ne trouva pas ses affaires.  Leur nouvelle connaissance, avait un fâcheux goût pour les mauvaises farces et manipulations.  Il les avait amené chez lui et à en juger par le lourd fracas des portes se refermant, il n’avait pas l’intention de les laisser filer, tout du moins pour le moment. L’arrivée de Will dans la chambre, interrompît les pensées de Drystan.

-          Je trouve ça bizarre, on est isolés, nos affaires ne sont pas là et les domestiques que j’ai aperçu semblent nous fuir comme la peste.

-          J’aimerais quelques explications, mais je à peut près sûr qu’il va nous en donner autant que les chances que nous avons de filer d’ici sans qu’il le sache.

-          Tu veux aller voir Armance ? Te lancer dans les couloirs ? C’est trop grand ! ON va forcément se perdre.

-          Will … Je viens de te dire qu’on va certainement passer un long, un très long séjour ici contre notre volonté et toi la seule chose dont tu t’inquiète et de te perdre dans les couloirs ? J’te jure parfois je me demande…

Will haussa les épaules et jura contre les imbéciles d’amis qui forcément jouaient les malins. Il suivit tout de même ce même imbécile d’ami qui sortait de la chambre et s’engageait dans les couloirs. Ouvrant toutes les portes se présentant, ils découvrirent 5 salles de bains, 16 chambres ou approchant, plusieurs salons, 1 boudoir et j’en passe. La beauté des lieux en rien comparable à leur environnement habituel, leur en fit presque oublier leur but jusqu’à ce qu’ils se retrouvent au second étage devant une double porte en chêne que Will ouvrit avec toute la discrétion dont il était capable…

-          Tu savais que si tu étais un voleur ou un truc du genre tu te serais déjà fais griller.

-          Ta gueule.

Un salon plongé dans une semi obscurité, aux tapisseries raffinées, s’étalait devant eux. Meublée de trois confortables fauteuils, d’une petite table sur laquelle était disposé deux verres et une flasque pleine, en plus  d’une cheminée crépitant, cette pièce était la plus douillette du monde. Le sol de parquet poli et recouvert en parti de tapis atténua le bruit de leurs pas tandis qu’ils rejoignaient la silhouette debout près de la cheminée.

Un vert emplie d’un liquide carmin, Armance, cheveux détachés, la main libre posée sur le rebord de l’âtre, les yeux fermés savourait la chaleur des flammes sur son visage. Il attendait sagement que ses deux invités aient finit d’arriver jusqu’à lui. Délicieux. Délicieux sentiment que de se sentir tout puissant. Portes fermées sans bruits, piégés dans une pièce et une demeure inconnue, les deux amis seraient peut-être plus dociles. En tout cas l’espérait-il. Drystan et Will, un peu en retrait venaient d’arriver à hauteur de leur hôte, qui se redressa et se tourna vers eux avec un sourire ravi.

-          Ainsi vous avez trouvé mon salon.

-          Votre salon ? Vous avez tellement de pièces qu’on a errés pendant je sais pas combien de temps.

-          Mais c’est pour mieux vous recevoir mon enfant.

Will leva les yeux au ciel et s’affala dans un fauteuil.

-          Vous nous la faite à la manière du grand méchant loup ?

-          Mon cher Will, vous me suivez, vous et votre ami, sans rien savoir de moi.

-          Nous connaissons votre nom.

-          Mais c’est tout. Qui vous dit que je ne vous ai pas amenés ici dans le seul but de vous étriper en toute tranquillité ?

Un lourd silence s’abattit sur le salon. Etrangement en la compagnie d’Armance, cela arrivait souvent. Armé de son sourire charmeur, il alla poser son verre sur la petite table et pris place sur le second fauteuil, laissant ainsi le troisième siège, sur sa gauche, libre. Ainsi placé, juste à côté de Will, il pouvait d’un faible mouvement toucher Will,  qui ne voyait pas confortable cette position, sachant leur hôte très tactile en ce qui le concernait.

-          Drystan ?  Will ? Pas de réponse ?

-          Vous êtes un enfoiré.

-          C’est mon deuxième prénom. Maintenant que les présentations sont faites peut-on passer à la seconde étape ?

Le roux tourna la tête vers le brun, un peu inquiet.

-          Mr de Lomérie, vous avez prévu quelque chose ?

-          Tss… Pitié n’utilisez pas mon nom, Armance est bien plus agréable que Monsieur ou tout autre rond de jambe dû à l’étiquette non ?

Devant l’absence de réponses des deux jeunes gens, Armance soupira, se releva et commença à faire les cent pas, s’arrêtant, prenant un livre dans la bibliothèque, le feuilletant et ignorant superbement les deux amis avec une classe insoupçonnée. Il aurait pu être seul qu’il n’en aurait pas agit différemment.  Ce cinéma dura quelques minutes jusqu’à ce que Drystan soit véritablement irrité.

-          Pourquoi vous nous avez amené ici ?! On n’a pas nos affaires, vos domestiques semblent nous fuir et vraisemblablement vous vous foutez de nous jusqu’au dernier degré !

Faussement surpris par cet accès de colère, Drystan haussant le ton au fur et à mesure de sa tirade,  Armance c’était arrêté net.  Il claqua des doigts et un homme pas plus âgé que cela entra. Vêtu d’une livrée bordeaux du plus bel effet, il s’inclina.

-          Veuillez reconduire, ce monsieur à sa chambre. La colère lui est montée au crâne, il est fatigué et va se reposer. Nous nous verrons demain pour le déjeuner. Je vous rendrais vos affaires… peut-être.

Le brun ne fit pas mine de bouger si bien que le domestique fut obligé de l’attraper par le bras et de l’entrainer en dehors de la pièce, laissant Will seul face à leur hôte, le tout malgré protestations et autres injures. Oui, l’évincement si peu compliqué de Drystan est tragiquement, faut-il l’avouer, complètement et définitivement navrant. Comme si, d’un coup de baguette magique, pfiu ! Envolé le  brun, tu es hors jeu ! Va donc compter fleurette aux draps du lit. Comme nous le disions, navrant n’est-ce pas ? Enfin … Ah ! Et, Oui Armance est bien un enfoiré de première, mais c’est bien pour cela qu’on l’aime.

-          Maintenant que nous sommes seuls nous allons pouvoir aborder les sujets les plus sérieux.

-          Je ne suis pas franchement rassuré.

-          Pourquoi donc ? Vous, moi, seuls dans une pièce plus que douillette et en prime à l’abri des oreilles indiscrètes. Que demander de plus ?

-          Justement, c’est être seul avec vous, là où personne ne peut nous voir, qui ne me rassure pas du tout.

Armance sourit et se déplaça jusque derrière le siège qu’occupait le roux, plaçant ses mains sur les accoudoirs, se penchant ainsi, en avant. Ses lèvres effleurèrent celles de Will, qui se contorsionnait pour ne pas perdre des yeux l’homme qui lui tenait compagnie.  

-          Je crois que je vous ai laissé un souvenir … marquant.

-          Très même. D’habitude j’apprécie, mais vous me mettez mal à l’aise. Vous êtes franchement bizarre.

-          Charmant.

Armance fit le tour de siège, attrapa Will par le col et le leva du fauteuil avec une surprenante aisance.

-          Comme je le disais nous allons passer à des affaires plus sérieuses que le badinage précédent. J’espère que mon empressement à vous entretenir seul ne vous à pas trop ennuyé mais votre ami semble ne pas vouloir me laisser seul en votre compagnie.

-          C’est pas franchement étonnant, vu votre attitude.

Armance, tenant toujours Will par le col, prit place dans le fauteuil précédemment occupé et plaça le roux en cavalière sur ces genoux de manière à avoir son torse et son visage en face de lui. Plus un seul son, sauf peut-être le bruit d’une respiration, et le crépitement des bûches, ne franchissait le mur de silence qui venait de se mettre en place. Les mains blanches et glacées du châtelain firent frissonner Will lorsqu’elles remontèrent en douces caresses, le long de ses flancs, entrainant au passage le mince t-shirt qu’il avait sur le dos. Ce dernier fut oublié au pied du fauteuil, tandis qu’Armance envoutait toujours plus son jeune invité. Accroché aux pupilles de son hôte, le cœur à l’envers, ses bras passés autour du cou pâle, il ne pensait plus que par une seule et même chose : les lèvres souriantes et engageantes d’Armance.                                  Les mains à peine réchauffées par la chaleur corporelle  du jeune homme, Armance effleura du bout des doigts les marques qu’il avait laissées un peu plus tôt dans la soirée, sur les hanches fines et fragiles. Il les délaissa très vite pour faire glisser le plus naturellement du monde le baggy de Will, plus bas qu’il ne devait l’être originellement. D’ailleurs le roux plutôt mécontent d’être le seul à moitié nu, dans un éclair de lucidité, réussi à faire enlever sa veste à Armance. Mais c’est certainement la seule chose qu’il lui enleva complètement. Sa chemise à moitié défaite et son pantalon entrouvert ne furent que ses seules concessions. Will par contre dû se plier aux tendres exigences de l’homme qui prenait un malin plaisir à enflammer se peau par de chastes caresses. Chastes caresses qui commençaient à sérieusement entamer la patience du roux. Il tenta de prendre les choses en mains mais Armance d’une seule de ses mains lui bloqua les poignets dans le dos, et serra assez fort pour causer un pic de douleur qui finit de le mettre en « condition ».               

 Ramené dans sa chambre sans explications, Drystan fulminait. Il n’aimait absolument pas le fait d’avoir été écarté. Devait-il s’inquiéter ? Sa question n’eut pour toute réponse qu’un râle de plaisir qui se finit en un gémissement ténu. Il fit donc la seule chose qui était encore en son pouvoir … il se tapa la tête contre les murs face à son incapacité.

 Dos à l’âtre, face à un regard dont l’intensité lui faisait presque oublier l’endroit où il se trouvait, Will, les yeux voilés par une main pâle, se perdait doucement mais surement dans un monde où la délicate torture que lui offrait l’autre, était omniprésente. Le cœur entrainé dans une danse effrénée, des frissons d’anticipation qui remontaient le long de sa colonne vertébrale et un feu d’enfer au creux des reins, le roux était l’incarnation même de la luxure la plus pure. Armance, tenant toujours d’une main ferme les poignets de Will, sa deuxième main couvrant encore les pupilles vertes, il s’introduisit directement au sein de son partenaire involontaire sans préparation préalable, arrachant à ce dernier un cri de douleur.  Malgré cela, Will se mit à se mouvoir de lui-même, descendant de plus en plus bas au fur et à mesure que son souffle se raréfiait. Son souffle, était lui, remplacé par de sourds gémissements qui auraient pu faire réagir une statue. Ses poignets toujours prisonniers de la main ferme d’Armance le faisait souffrir mais il ne dit mot, continuant ses va et vient saccadés, ne remarquant pas un seul instant, les lèvres glacées de son hôte, collées à son flanc brûlant.

 La main couvrant ses yeux ne l’abandonna que lorsque ses reins accueillirent l’essence d’Armance et que lui-même dans un sursaut des plus effrayant, ouvrit les yeux pour se retrouver empêtré dans des draps pourpres dont la moitié avaient finit au sol.



Alexx (NB: pardon pardon pour la chose qui se prend pour lemon T_T)

Par Lys - Publié dans : Les jeux sont faits ...
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