Mardi 30 juin 2 30 /06 /Juin 16:26

 

Voila le cinquième chapitre ^^ Oui j'écris en ce moment ^^

Réponse au commentaire d'Absynthe :

Merci ma chérie ^^ je suis vraiment contente que ça te plaise ^^

J'éspère que la suite te plaira tout autant  même si ca ne bouge pas beaucoup ^^

Bonne lecture ^^

 

Bonne lecture à tout le monde ^^

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Au petit déjeuner, Morwen avait une drôle de tête.

Vrânken, calmé l’avait autorisé à quitter ses appartements, enfin c’est ce qu’avait écrit Lazarus sur un bout de papier fourré dans sa main pendant qu’il roupillait joyeusement.

D’ailleurs s’il mettait la main sur un certain blond, il aurait des nouvelles du pays.

Par les Puissances, qu’est-ce qui lui avait pris. Utiliser une Morphée sur une personne qui ne les supportait pas pouvait se révéler désastreux et entre autre coller des migraines insoutenables à de jeunes apprentis stratèges en rogne.

C’est donc en se vengeant inconsciemment avec sa petite cuillère sur le pauvre morceau de tarte aux myrtilles dans son assiette, que Morwen massacrait joyeusement et mentalement le Capitaine blond qui avait eut la sage idée de ne pas venir prendre son petit-déjeuner.

Avec un soupir, il abandonna les restes … enfin, la bouillie de tarte et son café froid pour se rendre à son prochain lieu de torture : le bureau de Kraaken.

Traînant les pieds, il arriva devant la porte en métal et frappa deux coups.

 

- Entre ! Un peu plus et tu étais en retard.

- Bonjour.

 

Morwen entra et s’aperçut que les bureaux avaient été poussés et que son instructeur ne portait pas le même uniforme que d’habitude.

Kraaken, lui tendit un paquet de vêtements et lui dit de se changer dans un coin.

 

- C’est l’uniforme d’apparat. Plus moche que l’habituel mais il paraît que c’est pour faire plus sérieux. Et puis comme nous rencontrons une délégation étrangère…

- Comment ça ?

- Tu n’écou… ah oui c’est vrai. Pendant que notre Capitaine t’avais envoyé jouer les baby-sitters, nous avons réussi à entrer en contact avec les autorités de cette zone. Nous avons fixé un rendez-vous en quelque sorte, pour des pourparlers et autres pertes de temps toutes politiques.

- Je vois.

- Habilles toi on a pas que ça à faire !

 

Morwen leva les yeux au ciel, et se dit que s’il arrivait à coller les deux casses pieds ensemble, il n’avait pas intérêt à rester dans les parages, il n’y survivrait pas.

Avec une grimace, il se déshabilla et enfila son nouvel uniforme.

Il entendit la porte s’ouvrir et se fermer mais ne se retourna pas, Kraaken devait être parti.

Son pantalon était dans la même matière douce mais incroyablement près du corps que le précédent. La différence résidait dans la couleur. Noir au lieu de blanc, quel changement radical…

Ses bottes qui s’arrêtaient un peu au dessus du genou s’étaient transformées en de jolies cuissardes qu’une personne de sa connaissance aurait tôt de détourner pour usage moins officiel. Noires elles aussi.

La chemise elle, ne changeait pas, toujours à col mao, toujours aussi blanche, toujours aussi simple.

La veste elle en revanche était totalement différente de celle qu’il portait d’habitude.

D’un beau rouge grenat, elle descendait jusqu’à mi-cuisse. Un peu à la façon des corsaire de l’ancien temps, les bouts des manches avaient un large revers noir, et une fine ligne de broderies or, le tout tenu par un bouton doré aux armes de l’Imperium.

Sur le devant de la veste à gauche au niveau du cœur, sa distinction en tant qu’élève stratège officiel de l’Académie Spatiale. Une double rangée de boutons simples et plats dorés servaient à fermer la veste.

Il grimaça, car ne voyant pas véritablement à quoi il ressemblait, il ne pouvait pas savoir jusqu’à quel degré il était ridicule.

Il râla cinq minutes et finit par sortir du bureau réaménagé en cabine d’essayage pour tomber nez à nez avec … Mârk …

 

- Par les Puissances, qu’est-ce que tu fiches là ?

- Je voulais m’assurer que le drag… Kraaken n’ai pas omis de mentionner où tu devais te rendre. Après tout, les jeunes stagiaires ne sont pas forcément tout le temps convoqués sur le pont. principal.

- Merci Mârk mais je sais où je vais, donc si tu voulais bien me lâcher cinq minutes j’adorerais !

 

Bon d’accord, jusqu’à ce qu’il tombe sur le pot de colle intergalactique il ne savait absolument pas où il devait se rendre mais la fin justifie les moyens non ? Après ce n’est pas comme si Mârk était censé savoir, que lui-même ne savait pas.

Il parti en direction donc, du pont principal sans un regard pour le responsable des soldats embarqués, qui le suivait.

Quand il arriva sur le pont il eu du mal à retenir une exclamation de surprise.

Placés à l’opposé de la salle, l’un de l’autre, Lazarus et Vrânken se lançaient des regards noirs tandis qu’Hermöd sermonnait le Capitaine du Betsla, comme il ferait avec un enfant qui viens de tirer la queue du chat.

Cependant, un « spectacle » particulièrement intéressant vint tirer un de nos protagonistes de sa transe.

Il y a chez certaines personnes, une attirance toute particulière pour certaines parties de l’anatomie humaine.

Les mains, les yeux, les lèvres, classique donc.

D’autres ont une préférence pour les jambes.

Ce n’est pas une blague, c’est vrai et si vous saviez comme le spectacle des ses deux belles jambes prisonnières d’un délicat étui noir remontant lascivement le long de la courbe du mollet, s’arrêtant vaguement dans un souffle tout sauf innocent au genou pour repartir de plus belle jusqu’à la mi-cuisse.

Une, puis deux et enfin trois enjambées, jusqu’à son instructeur, puis des genoux qui se plient et croisent.

Les lumières ambiantes un peu tamisées par l’endroit reculé où il se trouvait, laissaient sur ses jambes cernées de simili cuir, un air irréel.

 Vous voyez ces scènes dans les films où une nana super bien roulée passe au ralenti et vous fous une de ces triq.. bref vous fait un effet dingue ?

Voila.

Imaginez une silhouette élancée dont sur l’instant présent, l’arme fatale était une paire de gambettes glissées dans des cuissardes en néocuir, avec lacets sur le devant et rabats en haut. Rabats qui se soulevait légèrement à chaque pas. Cuissardes qui à chaque pas produisaient un petit souffle typique du cuir neuf, et qui dans un contexte bien particulier, lumière tamisée, chambre fermée à double tour, et juste deux personnes prêtes à faire tout autre chose qu’une partie d’échec, aurait pu avoir un aspect érotique particulièrement élevé.

Une seule image tournait en boucle dans l’esprit du voyeur qui ne se privait pas : ses mains glissant le long des bottes, des chevilles jusqu’au rabats, voire même au-delà s’il y avait affinités.

Il voulait qu’il y ait affinités. Il tenta désespérément de détacher son regard des appels au viol qui attiraient son regard, mais c’était peine perdue.

Il passa sa langue sur ses lèvres, les humidifiant un peu au passage. Il ferma les yeux et avec un douloureux sourire, croisa les jambes.

 

- Un souci Lazarus, vous n’avez pas l’air dans votre assiette.

 

Hermöd s’adressait au blond un peu moqueur sur les bords et franchement au milieu.

 

- Aucun, j’étais un peu perdu dans mes pensées.

- Avec de telles pensées vous allez finir par choquer les Puissances. N’oubliez pas que nous recevons des officiels, il serrait mal venu qu’ils vous voient dans cet état…

- Moi au moins j’y arrive encore…

 

Lazarus se leva rapidement et sorti discrètement de la pièce revenant quelques minutes plu tard, plus alerte et surtout évitant consciencieusement du regard le coin des stratèges.

 

- On dirait que vous avez eu un souci de parcours…

- Tiens Mârk Baldr, le Pot de colle qui a vu les Puissances en technicolor.

- Je vous demande pardon ?

- Tu crois vraiment une seule seconde avoir la moindre chance de te caser avec Morwen ?

- Au moins je tente ma chance. Je ne risque pas de me aire casser des doigts.

- Tu as raison il est trop gentil pour te le dire clairement. Moi ça fait longtemps que je t’aurais collé dans une navette de secours en direction de la planète inhabitée et la plus hostile du coin.

- Vous êtes un enfoiré.

- Merci du compliment, je ne vous le retourne pas, ce serais vous flatter.

 

Lazarus lui sourit hypocritement et tenta de s’approcher de son cousin.

 

- Je suppose que devant les officiels nous devons nous la jouer famille unie et aimante ?

- Tu as tout compris. Alors pas de vannes à deux Vahan tu veux ?

- Bien sûr cher cousin bien aimé. Je serais un modèle de gentillesse et de courtoisie.

- C’est lorsque tu dis ça que j’ai peur…

 

Le blond ricana et s’en alla plus loin. Bon, il avait mis son cousin dans de bonnes dispositions, pas de souci de ce côté-là, et si maintenant il rejoignait le fantasme sur cuissarde et le glaçon carnivore qui était officiellement sa cible ?

Oui officiellement. Parce que Lazarus, dans sa volonté de se renseigner sur Kraaken avait endormi Morwen et lu son journal.

Oui c’était stupide et puéril mais on a jamais dit que Lazarus était mature et raisonnable.

Bref, ce qu’il avait découvert dans le journal magnétique de Morwen l’avait fortement intéressé.

Après le jeune stagiaire n’était pas laid et puis ce n’est pas comme si c’était illégal. Il était majeur.

Bon d’accord, ce n’était certainement pas bien d’agir avec lui comme il avait fait avec tant d’autres mais flûte à la fin ! Il a qu’à dire non.

 

- Que faites vous de beau ?

- On prépare un guet-apens pour te coller les pieds dans du béton Malkien et te balancer enchaîné dans les Mers glacées de la septième planète du système glacé d’Idrill pourquoi ?

 

Lazarus se recula de deux pas, et surprit le regard étonné de Kraaken en direction de son élève.

 

- Kraaken ? Il est de mauvaise humeur depuis tout à l’heure ?

- Aucune idée, mais il semblerait que tu en soit la cause. Qu’est-ce que tu as fait à mon élève ??

- Mais rien du tout voyons… je suis un véritable ange…

 

Il enlaça le Stratège qui lui tournait le dos avant de ressentir une vague douleur au niveau des mains. Kraaken enfonçant ses ongles dans la chair du blond.

 

- Dégage de là ou tu auras bien plus mal que tout ce que tu n’as jamais imaginé.

- Ne fais pas de promesses que tu risquerais de ne pas tenir mon poulpe adoré.

 

Kraaken récupéra sous le prétexte d’une surprenante caresse à Lazarus, une de ses piques à cheveux qu’il colla sous le nez du Capitaine de l’Antero Vipunen.

 

- Tu … veux qu’on reparle de promesses et de torture ?

- Très peu pour moi Merci. Je tiens encore à mes yeux.

- Enlève toi de là que je puisse passer.

 

Le Stratège se dégagea gratifiant d’un coup de pied vicieux le Capitaine blond, a son passage.

Morwen et Lazarus se retrouvaient donc seuls et l’apprenti pu enfin reprocher tout ce qu’il pouvait a son aîné.

Il le pouvait après tout, personne ne leur prêterait attention dans ce coin reculé et à l’abri des regards.

 

- Pourquoi vous avez fait ça ?

- On est revenu aux vouvoiements ? Morweeeeen … j’aime pas quand tu fais ça…

- Après ce que vous avez fait, je pense pouvoir me passer de vous tutoyer.

- Je t’ai juste permis de faire un bon gros sommeil pour que tu récupères plus rapidement de ta nuit de garde.

- Ca c’est ce que vous dites. Rien ne me prouve que pendant que je dormais comme un bienheureux vous n’ayez pas fouillé dans mes affaires ou autres.

- Moi ? Je ne m’attendais franchement pas à ce que tu me juges ainsi Morwen.

- Arrêtez de jouer la comédie, vous êtes capable de tout.

- J’aimerais que tu arrêtes de me faire la tête.

- J’aimerais que vous me fichiez la paix.

 

Lazarus fronça les sourcils et jeta un coup d’œil autour de lui. Personne ne les regardait, tous occupé à leur tâche. Son cousin et Kraaken discutaient dans leur coin. Ce coin était vraiment bien et pratique.

Le blond sourit, fit tourner la chaise de Morwen et sans attendre ses protestations qui, il en était sûr ne tarderait pas à intervenir, tomba à genoux et déposa un baiser à la naissance de son cou, juste en dessous de sa mâchoire. Il suçota quelques seconde la petite parcelle de peau entre ses deux lèvres avant que Morwen de le repousse brutalement.

 

- Ca va pas la tête ?!!

- Si je vais très bien.

- Kraaken est là bas, j’ai beau être blond tu te trompe de personne là !

- Soit pas si farouche, ce n’était qu’un petit bisou de rien du tout, comme hier.

- Comment ça ?

 

Lazarus grimaça et se releva.

 

- Hem… excuse moi on m’appelle… à tout à l‘heure…

- Lazarus ! Reviens ici !

 

Morwen frappa de rage la console devant lui et regarda dans le reflet de l’écran l’endroit où Lazarus l’avait « embrassé ».

 

- Génial …

 

Une petite trace de dent se détachait sur la peau pâle. Il se demandait comment il allait cacher ça.

Et comme un phénomène agaçant n’arrive pas tout seul, Mârk rappliqua.

 

- Tu vas bien ? J’ai vu que tu étais avec le Capitaine de l’Antero Vipunen.

- Oui je vais bien. Pourquoi je n’en ai pas l’air ?

- Non justement, tu es rouge et tu transpires légèrement…

 

Morwen grogna et s’essuya rapidement le front.

 

- La délégation vient d’arriver, il viennent sur le pont principal, prépare toi.

- Hm… merci.

 

Le stagiaire se leva et passa devant Lazarus sans lui accorder ne serais-ce qu’un regard, par contre, il sentit parfaitement bien une main glisser le long de sa cuisse alors qu’il passait.

Il venait à peine de rejoindre Kraaken en lui faisant la réflexion qu’il aimerait sincèrement qu’il s’intéresse au cas de Lazarus quand  la délégation arriva.

Ils étaient tous de type albinos et semblaient étonnés par la structure même du bâtiment dans lequel ils évoluaient.

Le Capitaine Vrânken les accueillit et les invita à prendre place dans des sièges spécialement apportés sur le pont pour eux.

 

- Je suis le Capitaine du Betsla Vaisseau de l’Imperium, Vrânken Hâti, Bienvenue à bord. Je vous présente le Capitaine de l’Antero Vipunen, Vaisseau de l’Imperium, Lazarus Hâti. Mon Second en place Hermöd et mon stratège Kraaken accompagné de son élève Morwen Araledric Skëld.

 

Les envoyés se présentèrent à leur tour, leurs noms étaient pour Morwen quasi imprononçable si bien qu’il n’en reteint qu’un, celui d’un jeune homme qui lui souriait doucement. Cèlorion.

Alors que les discutions à caractère politique commençaient, il se disait qu’il avait déjà vu ce jeune albinos quelque part…

Par Alexx - Publié dans : Histoire d'H2O
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