Bonjour ou Bonsoir tout dépend ^^ Me revoila enfin avec un nouveau chapitre ^^ Je sais ca fait un bout de temps et tout mais bon l'inspiration c'est comme tout, ca va, ca vient et surtout une fois
que ca s'est barré ca veut pas revenir et comme on n'écris pas sur commande ... bref ^^
Au lieu de raconter des anneries reponses aux commentaires ^^
Nariel Alcarin : XD faut aimer le SM c'est drôle surtout à écrire XD C'est vrai que Drystan question radada c'est plutôt troisième âge et compagnie mais bon faut pas trop lui en vouloir, il a un
objet sexuel comme meilleur ami donc il est un peu blasé quoi. William n'est pas très évolué dans le sens où pour finir prostitué sado-maso, junkie a la douleur il faut pas avoir grand hose à faire
de sa peau, mais il a de la ressource et un instinct de survie devellopé. Faut pas croire non plus qu'il se plie gentiment aux exigences de tout le monde. Il le fait croire certes mais en dessous
de cela il sait parfaitement qu'il est humain et en tant qu'humain il a un putain de sale caractère. C'est clair qu'il aime ce qu'il fait mais de là a être traité comme il va l'être ca va lui
rapeller que c'est pas tout d'aimer le sexe, la vie libre ca compte aussi ^^
Bonne lecture
Absynthe : Heureuse de te voir si ... euh ... contente XD Tu auras vu que les elfes gentils mignons qui bouffent que de la verdure et qui venerent les papillons me gonflent. J'en veux un méchant,
quui flingue les pigeons et surtout qui tranche totalement avec ses choses qu'ont voit partout.^^
De l'amour ? entre Will et Armance ? "attaque cardiaque" Quoique .... non j'ai déjà la fin de mon histoire en fait donc tu verras quand ce sera écrit XD
Tu as bien fait mumuse sur Wiki snon ? mdrrr
Bonne lecture.
Véra: Mdrrr merci ^^ Bonne lecture.
Emma: Voyons ... la délicatesse c'est ma marque de fabrication XD Et puis avoir mal c'est sa drogue à Will donc on verra XD
Bonne lecture.
Chocomenthe54: merci mdrrr.. la douleur c'est son nirvana ^^
BOnne lecture
Véiane : Mdrrr l'habit ne fait pas le moine^^ Will est certainement le personnage que j'aime le plus, j'ignore pourquoi c'est comme Asher chez Laurell k Hamilon ou Twig et Molochai chez Poppy Z
Brite. J'les adore et je sais pas pourquoi XD
Pour les chapitres, je les faisait relire mis la personne qui s'en occupait est maintenant trop occupée (je lui souhaite d'ailleurs de se depetrer de toutes ces tâches) et comme si je relis ne
serais-ce qu'une phrase, je refais tout le chapitre, j'évite ^^
Donc voila ^^
Merci encore^^
Bonne lecture.
Place au chapitre Bonne lecture à tous et toutes ^^
Alexx
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Mellices, en dehors du domaine d’Armance qui la surplombait, était constituée de « deux villes » : la ville Haute et la
ville Basse. Armance arpentait silencieusement les rues de la ville haute, tandis que Drystan s’égosillait dans les bas-fonds de la citée. Peu de personnes prêtaient attention au brun, le
laissant hurler à qui mieux mieux.
Comme beaucoup d’entre-vous le savent, l’ironie est ce qui compose en grande partie ce récit et c’est avec le comble de cette ironie,
que, comme pour plagier un mauvais film à suspens dont le dénouement est devinable dès le premier quart d’heure, Drystan passa trois fois (cela n’est
jamais de trop) devant la bâtisse qui renfermait son ami actuellement disparut. Passant, repassant, fouillant, farfouillant, cherchant desesperement dans la moindre ruelle tombant sous le bout de
sa botte, il ne fit qu’attirer sur lui l’attention d’un riverain inconnu.
De son côté, les recherches d’Armance, se révélaient aussi infructueuses que celles de son comparse, un coup d’épée dans l’eau aurait
été plus fructueux, c’est dire.
Abattu a l’idée de ne pouvoir remettre la main sur son jouet favoris du moment, il redescendit vers la ville basse, dans le but de
retrouver Drystan. Ne s’étant pas donné de point de rendez-vous, précis, il du traverser trois quartiers malfamés avant de repérer le brun. Celui-ci se tenait face à un homme plutôt … non,
franchement laid qui aurait rebuté plus d’un être vivant, voire même mort. Plus loin, il lui sembla distinguer une autre personne, occupée à fixer le brun en pleine discussion. Armance haussa les
épaules, tant qu’ils n’allaient pas se perdre dans un cul de sac, il n’aurait rien à craindre. Rejoignant son « ami », le pseudo châtelain fit fuir l’interlocuteur hideux de Drystan
qui, selon Armance, s’apparentait plus à un orc crapaud qu’à une Dryade.
-
Alors ?
-
Alors, Will est introuvable et vous venez de faire fuir l’une des seules sources d’informations que j’ai pu trouver.
-
Quand on voit ce que vous ramassez ça ne m’étonne même pas que votre vie sentimentale soit si peu remplie.
-
Pardon ?
Le sourire hypocrite et l’intérêt soudain d’Armance, pour la chaux des bâtiments vexèrent Drystan.
Le riverain précédemment mentionné, lui, n’avait toujours pas quitté le brun des yeux, une impression familière lui rongeant le cœur.
Ce visage n’était pas plus inconnu pour lui, que cette manière de se mouvoir. Les souvenirs peuvent-ils vraiment se matérialiser à nouveau sous nos yeux ébahis ? Aucune idée, mais il est
certain que dans un monde où des humains, des centaures, des lutins, des elfes plus ou moins pacifiques, des démons, des trolls, orc et autres chimères qui eux ne sont pas du tout pacifiques se
côtoient, ont peut éventuellement supposer que certaines choses qui ne devraient pas être sont.
Les deux compagnons abandonnèrent leurs recherches pour la soirée et s’en furent dans une auberge pour dîner, croisant les doigts pour
que rien ne soit arrivé de préjudiciable à leur ami.
Naturellement, Armance toujours un tantinet moqueur, emmena Drystan dans une auberge plus connue par ce denier que les tréfonds de la
ville.
Installés à une table en fond de salle, alors qu’ils commençaient leur repas, un homme entra. Le brun leva rapidement les yeux en
direction du nouvel arrivant. Il fronça les sourcils se disant qu’il l’avait déjà aperçut quelque part, mais ne s’y attarda pas plus, son estomac réclamant pitance.
La salle était, comme on peut l’attendre d’une soirée dans la ville basse, bondée, ce qui fait que par un coup du sort (ou alors
était-ce on ne peut plus prévisible car événement cousu de fil blanc), l’un des serveurs après excuses et autres promesses de dédommagements, installa l’homme à la table de nos deux amis.
Lorsque assit, l’inconnu eut enlevé cape et veste trop encombrantes, Armance et Drystan commencèrent à discrètement s’intéresser à
lui. Il était plutôt jeune, une vingtaine d’années à peine, de race humaine à en juger par sa morphologie, bien qu’il soit bien fait de sa personne, son visage resta le plus observé. Un visage
tout ce qu’il y a de masculin, des cheveux d’un rouge foncé qui eux n’avaient rien d’humain. Etrangement Drystan les associa aux tâches de sang qu’Armance avait laissé sur son mouchoir lorsqu’il
avait laissé un souvenir marquant à Will. Des yeux d’un doré troublé, comme lorsque l’on croit apercevoir une pépite d’or au détour du lacet d’un ruisseau, et une bouche …. Le
brun écarquilla les yeux quand il se rendit compte qu’il se demandait si se damner pour pouvoir embrasser ses lèvres était une bonne idée ou non.
Quoiqu’il en soit, tout son corps en faisait un humain, seuls ses cheveux et ses yeux en faisait un âtre à part, autre chose, une
créature qui inspirait aux deux hommes un malaise. Armance, trouvait que quelque chose clochait, tandis que Drystan était aspiré par l’aura que l’autre dégageait.
-
Je peux vous aider ?
Oups… à être trop aspiré le brun fixait l’inconnu qui, souriant gentiment venait de lui signifier qu’il n’appréciait pas
forcement.
-
Désolé, je croyais vous avoir déjà vu quelque part.
-
Ce n’est rien. Par contre vous, vous me rappelez quelqu’un, une personne à laquelle je tenais mais qui à désormais disparut.
-
Vous ne m’êtes pas tant familier, désolé.
Drystan lui sourit, et Armance grimaça.
-
Votre ami à disparut ? Il est arrivé la même chose à l’un des notre. Nous le cherchons mais malheureusement nous ne trouvons
rien.
-
J’espère, je le pense, que votre ami n’a pas fait la même erreur que le mien, sinon vous pouvez d’ors et déjà arrêter les
recherches.
Malgré les plats arrivés et disposés devant eux, pas un n’avait mangé. Les couverts toujours en bonne place, et les assiettes fumantes
ne leur donnaient guère d’appétit.
-
Qu’est-il arrivé à votre ami ?
-
Drystan cela ne se fait pas.
Armance s’était relevé brusquement, de plus en plus contrarié. Cet homme lui semblait étrange et il n’avait pas envie de voir la
discussion évoluer plus en avant.
-
Il est malheureusement mort. Il s’est suicidé.
Un lourd silence prit la suite de cette déclaration. Le brun avait baissé les yeux, et Armance leva les yeux au ciel sous le regard
étonné de l’inconnu.
-
Charmant. Mais ce n’est certainement pas la mort, fort malheureusement très triste j’en conviens, de votre ami qui va nous renseigner sur votre nom
ou votre origine.
-
Je m’appelle Isaac.
-
Ce n’est pas votre vrai prénom.
Armance souriais, coudes posés sur la table, menton posé sur sa paume ouverte vers le plafond. Là, on peut facilement deviner que
Drystan étai complètement paume, mais alors totalement. D’un côté il en voulait à Armance qui s’en prenait à ce charmant homme qui mine de rien, lui faisais l’effet d’un îlot de lumière dans le
brouillard qu’était la disparition de son meilleur ami. De l’autre, ce que racontai son comparse l’intéressait, certes « Isaac » si on peut l’appeler ainsi paraissait humain mais comme
chacun peut le dire : L’habit ne fait pas le moine. Certains moins durs, et certainement plus terre à terre ou tout simplement plus prompt à contredire dirons : L’habit ne fais pas le
moine certes, MAIS il y contribue.
Quoiqu’il en soi il est certain, qu’à cet instant Drystan ne savait pas trop sur quel pied danser.
-
Qu’est-ce qui vous fait dire une chose pareille ?
-
Peut-être le fait que vous n’êtes pas si humain qu’il n’y paraît.
-
Vous m’insultez ?
-
Essayez vous de nous faire avaler des couleuvres ?
-
Si ce n’était que ça…
Armance souri à la remarque, Drystan moins rapide se fit l’effet d’une vierge effarouché et rougit furieusement.
-
Votre nom monsieur ?
-
Je ne donne pas mon nom à n’importe qui.
-
JE ne connais qu’une seule espèce qui agit ainsi et ce son loin d’être des anges. Les connaissez vous ? On les appelle souvent ainsi :
Démons.
Il souriait toujours, « Isaac » se renfrognant de plus en plus au grand malheur de Drystan.
-
Vous ne croyez tout de même pas que je vais vous le révéler comme ça ? Allons soyons réaliste, à la limite, votre ami assis ici pourrai me le …
soutirer.
« Isaac » posa ses yeux sur Drystan, le dévorant littéralement des yeux. Le brun sursauta lorsque les yeux mordorés se
rétrécirent en une fente féline bien moins rassurantes que celles d’un chat et plus effrayantes que celles d’un crocodile affamé. Ce petit effet eu l’air d’amuser le propriétaire des étonnantes
pupilles qui reporta son attention sur Armance.
-
Un petit indice, mais vraiment très petit, pour voir si vous êtes assez futé pour en déduire ce que je suis. J’appartiens à la famille des
Squamates, j’en suis en partie issu, je suis juste un peu plus évolué que les autres.
-
Je veux connaître votre nom.
Drystan venait d’échapper ces quelques mots, comme s’il avait demandé l’heure. « Isaac » eut un sourire ravi, ce qui ne plut
absolument pas à Armance, s’attendant au pire. Le plus étonnant c’est que le brun savait exactement pourquoi il voulait ce nom et surtout comment l’utiliser une fois qu’il l’aurait. C’est donc
très sûr de lui qu’il avait déclaré cela. Ce qu’il n’avait peut-être pas prévu c’est les conditions que poserait « Isaac » pour donner son véritable nom. L’air de rien, le plus
naturellement du monde, l’homme aux yeux mordorés attrapa Drystan par la manche et le traîna vers la cour arrière, laissant Armance en plan, pas rassuré du tout de voir son seul moyen de ramener
Will chez lui s’éloigner.
« Isaac » conduisit donc le brun jusque dans la cour arrière, se mettant à
l’abri des regards indiscrets derrière la petite remise en bois où les aubergistes rangeaient le bois.
-
Vous désirez donc savoir ? Pourquoi donc ?
-
Je sais ce que sont les Squamates, et si vous en êtes un en plus gros je ne vois qu’une seule race …
-
Je peux vérifier ?
-
Comment ?
« Isaac » approcha ses lèvres tout près de l’oreille de Drystan, se serrant le plus possible contre lui.
-
Celui qui m’offre en partage
Commet un terrible outrage
Trahison et
propagation
Entraînent ma disparition…..
Drystan sentit un sourire s’esquisser le long de sa mâchoire, et une main descendre le long de son flanc, caressante et
à la fois pressante. Il réfléchit à toute vitesse. Une énigme, logique, cette race en raffole.
Alors qu’une main indiscrète se glissait sous sa chemise, et que des lèvres s’apprêtaient à embrasser sa clavicule dénudée Drystan
souffla difficilement :
-
Un secret !
Même s’il ne le vit ou ne le sentit contre lui, il su que son vis-à-vis souriait. Il su qu’il avait répondu juste et qu’il devrait
encore donner quelque chose pour avoir le nom, même s’il doutait fortement de la réticence totale du jeune homme à lui livrer son nom. Il tenta de le repousser mais ne réussi qu’à le rapprocher
un peu plus, si bien que le brun se sentait vraiment mal à l’aise.
-
Bien, mais ce n’était qu’une énigme pour débutants, que dirais-tu d’une autre énigme, mais qui devras t’indiquer ce que tu as à faire pour que je
t’offre mon nom et par la même occasion ce petit pouvoir sur moi.
-
Allez-y…
-
Je m’y écoule moi et mes habitants tandis que d’autres s’y prêtent au coin du feu. Pour tout vous dire le Roi après y être parvenu passait la main
au chancelier. Je m’aime aussi en bois ou en métal plutôt que de la paille de mes origines. Qui suis-je ?
Drystan demeura interdit, ne trouvant pas la réponse, il se creusait les méninges. Il avait intérêt à se magner parce qu’
« Isaac » semblait vouloir reprendre son exploration là où il l’avait arrêtée quelques minutes auparavant.
Un bouton de dégrafé, une main sur les reins.
-
Un indice … s’il vous plaît arrêtez...
-
Un indice contre mes caresses. Je n’arrêterai que lorsque vous aurez trouvé …
-
D’acc … d’accord.
-
Ou pas … Tous en ont un même les plus pauvres, les animaux ou les morts.
Un manteau ? Non, ce n’est fait ni de bois, ni de métal. Qu’est-ce que tous ont mais qui a évolué ? Une maison ? Une
arme ? Après tout souvent les serfs pour se défendre se servaient de leurs outils pour se défendre et le bois peut faire référence aux bois d’un cerf. Le métal ? Les épées, les
flingues… Si ce n’est pas cela, qu’est-ce qui ce passe ? Il a une autre chance ? Croisons les doigts pour que ce soit le cas.
-
C’est une arme.
-
Je m’y écoule moi et mes habitants tandis que d’autres s’y prêtent au coin du feu. Pour tout vous dire le Roi après y être parvenu passait la main
au chancelier. Je m’aime aussi en bois ou en métal plutôt que de la paille de mes origines. Qui suis-je ?
Une main glacée caressa le haut du dos de Drystan écartant la chemise de sa peau, faisant sauter un nouveau bouton au passage.
« Isaac » du bout des lèvres laissa une marque rouge très reconnaissable juste sous la mâchoire de Drystan à la naissance du cou.
-
Vous m’avez fait un suçon !
-
Ce n’est pas interdit. Vous voulez un nouvel indice ?
Le sourire qu’il arborait ne rassurait pas tellement Drystan mais il n’avait pas vraiment le choix, c’était soit ça, soit se faire
prendre, là dehors, dans un froid glacial, par un inconnu qui visiblement en avait après lui.
-
Qu’allez vous demander en échange ?
-
Justement je me posais la question… si je m’en tenait à ma première idée vous refuseriez tout net, c’est pourquoi je ne vous demanderez que
cela : en échange d’un nouvel indice je réclame le droit de vous prendre un baiser.
-
QUOI !
-
Ah mais pas un baiser de midinette. Je veux vraiment vous embrasser, comme vous le feriez avec votre petite amie.
-
Vous me tripotez suffisamment, allez vous faire foutre !
-
Ca dépend … vous y serez ?
Drystan ignora la remarque plus que dirigée et réfléchit à nouveau les mains d’ « Isaac » descendant dangereusement
vers sa ceinture. Il sursauta sans raison et eut de la peine à se retenir pour aller se fracasser le crâne contre un mur avoisinant. Quoique vu la manière dont l’autre le tenait contre lui, il
aurait eu du mal à se suicider par rebond contrôlé contre surface dure et peu habituelle.
Il se maudit sur trois générations, c’était pourtant pas si compliqué : cela devait indiquer ce qu’il devait faire pou obtenir le
nom d’ « Isaac » et visiblement ce dernier semblait ne pas vouloir attendre la réponse.
-
J’ai trouvé. Vous êtes cinglé ?
-
Non… Mais vous n’avez pas donné la réponse. Alors ? …
-
C’est le lit, mais je …
-
Un lit, charmant mais je n’en vois pas ici. Vous allez devoir vous en passer…
Drystan pas franchement enjoué à l’idée de s’envoyer en l’air comme ça, envoya une droite à « Isaac » qui sous le choc
recula de trois pas, un sourire toujours collé aux lèvres.
-
Joli coup, vous le voulez toujours ?
-
Oui mais si vous voulez vous vider allez voir ailleurs je ne suis pas là pour ça.
« Isaac » se rapprocha, pas plus refroidit que cela par la riposte de Drystan et le prenant dans ses bras, lui chuchota ce
qu’il souhaitait au creux de l’oreille.
-
Il y a une chose que vous devez savoir aussi, c’est que connaître mon nom vous donne un certain pouvoir sur moi mais l’inverse est aussi vrai. Si je
connais votre nom une partie de vous me répondra plus aisément que si vous m’étiez inconnu mon cher …. Drystan.
Drystan, se recula vivement, rajusta ses vêtements et rentra en trombe dans la salle où Armance l’accueillit avec un soupir de
soulagement. « Isaac » le suivait et prit place avec eux.
-
Notre cher ami « Isaac » va nous aider à retrouver Will, n’est-ce pas ? Après tout, si vous résistez il me suffira d’employer votre
nom.
-
Et qui vous dit que je ne vous ai pas mentit ?
-
Vous voulez essayer ??
« Isaac » ne répondit rien mais n’en pensa pas moins. Le brun exultait mais qu’il fasse attention, la partie n’était pas
finie.
(A écouter lors de la lecture de ce passage : ambiance de la
scène )
Plus loin, quelques pâtés de maisons plus à l’est, une bâtisse peu ordinaire s’élevait. Lorsqu’on y entrait un petit hall avec deux ou trois fauteuils nous y accueillait, puis un jeune garçon
d’environ quatorze ans arrivait et vous entraînait dans les différents étages pour vous conduire dans une chambre où une forme alanguie attendait.
Mais il y a une chambre, à l’arrière de la maison, qui est formellement interdite à tous.
Ce soir là s’y élevait des gémissements de douleurs qui étaient tout sauf associés à un plaisir physique quelconque.
Un homme roux, un tatouage noir d’encre incrusté sous la peau au niveau du bassin endurait les gifles qui pleuvaient d’un propriétaire
mécontent. La raison de sa colère, était entre autre dix fines coupures en demi-lunes encore visibles sur ces hanches. Associées à un nom elles avaient été le souvenir qui avait poussé Will à
gémir un nom qui déclencha l’ire irraisonnée de Thurim. A cheval sur le torse de son jouet, le propriétaire du bordel en rage se calma un tant soit peu et avec un sourire sinistre glissa
doucement au jeune homme contusionné, couvert de bleus et de plaies qu’il allait devoir apprendre certaines choses.
Il se leva et sortit de la chambre en claquant la porte, laissant tout juste le temps au roux de se relever et de
ramener ses jambes vers lui, que Thurim revenait accompagné.
-
Tu ne le connais pas encore, cela ne fait pas très longtemps que tu es là. Je ne suis même pas sûr que les autres putains le
connaissent. Je te présente celui qui va t’apprendre que tu ne dois en aucun cas avoir d’autre nom aux lèvres que le mien. Pas besoin qu’il ai un
nom, après tout tu dois apprendre le mien.
Il claqua des doigts et celui qu’il avait amené avec lui, saisit Will par le bras le dévêtit totalement et l’amena près de Thurim qui
s’était assis dans son fauteuil.
-
Que voulez vous ?
-
Que tu saches que tu m’appartiens et que ton ancien propriétaire n’est plus. Tu sais comment l’on reconnaît qui possède quoi dans l’arrière
pays ?
Will répondit qu’il l’ignorait tout en surveillant le retour de l’autre homme aux allures de bourreau qui venait de ressortir,
laissant la porte grande ouverte.
Les autres clients qui traversaient les couloirs pouvaient apercevoir par la porte laissée battante, le maître de
maison, avec à ses pieds à genoux et nu, un autre homme, plaie humaine. Avec un frisson, ils détournaient le regard se disant que son sort n’était pas des plus enviables. Et ils avaient raison
mais ne savaient pas à quel point.
-
Tu le sais Will ? Est-ce que tu le sais ?
Thurim avait ramené le visage du roux à sa hauteur, le caressant presque amoureusement.
-
Non… je l’ignore.
Dos à la porte il sentit plus qu’il ne vit arriver, ce qui tenait plus du bourreau que de l’homme de main, et n’aperçut donc pas ce
qu’il tenait à la main et qui dégageait une odeur infâme.
Entre deux baisers dont l’empoisonnait Thurim, Will distingua ces quelques mots qui lui firent l’effet d’une mise à mort.
-
Ils les marquent au fer chauffé à blanc…
Sonnez l’hallali
Sonnez ma mise à mort
Sonnez l’hallali
Sonnez ma mort
Alexx