Lundi 14 septembre 1 14 /09 /Sep 22:38

 

Bonsoir à tous et toutes ^^

Me revoilà pour un nouveau chapitre.

Bon ok d'accord celui là il est louche, il est zarb, il est naze ok ok ... mais dites le s'il vous plaît si vous ne comprennez pas quelques chose ^^

Je vous répondrais ^^

Quelques réponses avant le chapitre !

 

Absynthe : Non je ne tape pas chanteurs chevelus sur google -_- Avantasia, dimmu borgir, Cannibal Corpse, Behemoth, Judas Priest, Black Sabbath, Hammerfall, Slayer, Apocalyptica et j'en passe sont de très bon groupe XD  Pas besoin de taper chanteur chevelus sur google pour les connaître ... si ? -_-

Bref merci ma chérie pour ce beauc commentaire ^^ et toi la suite des tes histoire ont l'a quand ?? :)

T'as raison Kraaken est génial tu vas être contente dans le chapitre qui arrive ... enfin j'espere "pense à éteindre msn avant de lancer le chapitre"

Voila mon coeur :)

Bonne lecture ^^

 

Cicipouce : ouais t'as vu Absy s'infiltre partout XD Pour le reste ..... héhé faut lire je vais pas tout te dire maintenant sinon c'est pas drôle et vous voudrez plus lire XD

Bonne lecture  miss ^^

 

Lullaby : rooooh arrête je vais finir par croire tout ce que tu dis XD Surtout que ca t'empêche pas de le dire hein XD C'est toujours agréable XD

Merci miss

Bonne lecture ^^

 

Chocomenthe : Londres et la pluie .. je crois que ce son deux éléments indissociables XD

Quand à la suite la voila quoique le dieu vivant ... ^^ je n'en dis pas plus ^^

Bonne lectuuuure :)

 

Camille : Héhé ca fais plaisir de te voir toujours en forme ^^ mais il semblerait que la confiture de cerise ne soit pas tout a fait la responsable ^^ tu verras ca à la fin de ce chapitre ^^

Bonne lecture ^^

 

__________________________________________________________________________________

 

Seul, il se sentait si seul confronté à se regard perçant.

Ses yeux refusaient de se détourner, les mots muets que formaient les lèvres du  dieu de ce peuple lui parvenaient avec une netteté étrange.

Comme un souffle contre ses lèvres, contre la peau de sa nuque, au creux de son oreille…

As-tu la force d’affronter la vérité, le doute en ton âme ?

Est-ce un pêché que de chercher la vérité ?

Pourrais tu justifier toutes ses effusions de sang en ton nom ? Tous, êtes aveuglés d’avoir vu la bête.

C’est notre côté sombre, priez pour moi, que je trouve la porte qui mène aux Puissances.

Le Voile de tes rêves te trompe dans tout ce que tu vois.

Toute vérité n’est pas si bonne à connaître, le mensonge apaise leur cœur et me donne vie.

 

Le silence régnait dans la salle, tous fixaient Absinthe et personne ne semblait avoir remarqué l’échange silencieux entre les deux créatures.

Les yeux du jeune homme se voilèrent et il chuta en arrière sans fin, ne rencontrant jamais le sol dur qui lui tendait les bras.

Il aurait pu heurter le bois lisse et clair, l’agrémentant d’une décoration andrinople mais ce ne fut pas le cas.

Le bois ne connut jamais la texture rêche des cheveux blond du jeune homme, ni le crâne si fragile de cet être perdu.

Son corps ne connut qu’une longue chute sans fin dans les ténèbres à peine éclairées de lointaines étoiles. Cela parut durer une éternité, enfin cela n’était pas exactement qu’une impression. Ses paupières étaient lourdes et contrariante, ne le laissant voir que quelques parcelles de ce qui l’entourait dans sa chute.

Il pu apercevoir, que quelques globes ici et là qui ne lui semblaient pas avoir une importance capitale, une longue et sinueuse bande de soie blanche se promenant le long d’un mur constellé de pictogrammes représentant d’anciennes constellations depuis longtemps disparues… Corona Borealis …Canis Major …Orion …

Des centaines d’étoiles défilèrent devant lui jusqu’à ce que doucement, presque avec délicatesse, son corps ne s’arrête enfin de chuter.

Ses membres engourdis par son plongeon se réveillèrent et sous ses doigts la délicieuse sensation de la terre ferme lui fit ouvrir les yeux.

Il se releva et regarda autour de lui. Il écarquilla les yeux lorsqu’il s’aperçut qu’il était bien loin du palais de cette fichue planète, qu’il n’était plus avec la délégation, que Vrânken, Morwen et les autres, n’étaient pas avec lui.

 

Par les Puissances où suis-je donc ?

 

Seul le silence lui répondit.

Il s’avança sur ce qui était un gigantesque champ d’herbe verte, il voulait rejoindre la petite maison informe qu’il parvenait à distinguer en contrebas d’une colline au loin.

Il fut surpris de ne pas ressentir de faim ou de soif alors qu’il parcourait depuis plus de trois heures ce champ et qu’il n’en voyait pas le bout, tout comme il ne parvenait pas à atteindre cette maisonnette, qui semblait plus reculer que se rapprocher de lui.

N’ayant pas l’habitude d’abandonner aussi facilement, il continua de marcher jusqu’à ce que ses jambes de le trahissent et ne se dérobent sous lui. Effondré sur le sol, un point rageur frappant la terre sèche, il pesta.

Derrière lui un soupir se fit entendre, et un homme s’assit près de lui.

 

- Abandonnes tu ?


Il dévisagea le nouvel arrivant. Il était brun, les cheveux mi long, le visage rond, des yeux marron empreint d’une fatigue non feinte, un nez droit, des lèvres minces et sèches, qu’il devait mordiller sans cesse au vu des marques rosâtres qu’il arrivait à distinguer sans peine, et il ne devait pas avoir vu de rasoir depuis quelques jours au vu de la barbe de trois jour qu’il arborait.

Plutôt taillé comme un garde qui s’entraînait régulièrement sans pour autant se la jouer à la Rambo des temps anciens, il était plaisant à regarder et était vêtu d’un uniforme rouge plus que banal. Il n’avait pas de signe distinctif qui aurait pu le rattacher  à une quelconque activité ou armada. Instinctivement cet homme lui faisait penser à Vrânken, pas physiquement parlant bien sûr mais il y avait quelque chose qui le lui rappelait tout de même.

 

- Alors Miloslav, abandonnes tu ?

- Je n’abandonnes pas et je ne m’ap…

- C’est ton prénom, pas de surnom ici sinon celui que je daignerai te donner. Quand au fait d’abandonner tu es sûr qu…

- Melrîc !!

 

Un homme approchait à grande enjambées de là où se trouvaient le dit Melrîc et Miloslav. Il ressemblait énormément au premier à tel point que Kraaken se demandait s’ils étaient frères.

Le même visage, la barbe mal rasée en moins pour le nouvel arrivant et les cheveux d’un noir aussi profond que ses yeux et son uniforme.

Le brun sembla se renfrogner.

 

- Tu n’as pas le droit de profiter du fait qu’il soit fatigué pour tenter de le faire abandonner !

- Mais il va gagner sinon !!

- Je m’en fiche, on a peut-être mal calculé notre coup c’est tout, mais on a pas le droit de tricher.

- Aräden triche toujours…

- Nous ne sommes pas Aräden, encore heureux..

 

Kraaken regardait les deux hommes, il lui semblait les connaître sans les reconnaître. Quelque chose lui disait qu’il loupait un truc très important mais manque de pot, il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus.

Le deuxième homme, celui aux cheveux noirs se tourna vers lui et se présenta.

 

- Je suis  Ruslan  et voici mon frère Melrîc. Sois le bienvenue chez nous Miloslav ou préfères-tu que nous te nommions Kraaken …

 

Le stratège lui lança un regard noir qui fit sourire le brun à côté de lui. Il se releva et vérifia qu’il n’avait rien perdu durant la chute.

 

- C’est mignon mais tu sais que tout est encore en place … quoique je veux bien vérifier pour toi s’il en est de même en bas…

- Vous me rappelez dangereusement un imbécile blond obsédé patenté et surtout inconscient.

- Souris Melrîc, il vient de te faire un compliment…

- Etouffe toi avec ta langue frère indigne … Quand à toi … suis nous …

 

Le brun saisit Kraaken par le poignet et l’entraîna vers la maisonnette qui cette fois semblait se rapprocher plus rapidement.

En l’espace d’à peine trois minutes, le champ d’herbes sèches semblait avoir rétréci si bien qu’ils étaient déjà à la porte, Miloslav pestant intérieurement tout ce qu’il savait sur les plans spaciaux extensibles.

La maisonnette était toute simple, en fait elle était juste ce que l’on attendait d’une maisonnette.

Un peu plus et Kraaken aurait pu se dire qu’un gamin de trois ans en était l’architecte.

Elle était en bois grisâtre, couleur certainement due à de nombreuses intempéries ayant eu pour effet de laver les parements extérieurs de la bicoque. Elle possédait six fenêtres dont les vitres étaient trop sales pour qu’on ai envie d’y poser les doigts et peut-être pas encore assez pour empêcher la lumière de pénétrer à l’intérieur.

Le toit quand à lui était dans un sale état, des tuiles grises couvertes de mousse, brisées, fêlées, en miettes … rien de plus … rien de moins.

Quand on y repense c’était un bien triste spectacle que cette maisonnette et quand Kraaken entra à l’intérieur ce qu’il vit lui donna tout de suite envie d’en ressortir pour ne plus jamais y revenir.

 

- AAAAAH !!!! KRAAKEN !!! Moi qui croyait ne plus jamais te revoir !!! Dis … Tu ne les as pas toutes mangées hein mes douceurs au kiwi ??

 

Pourquoi ? Nan sérieusement pourquoi ? Le sort ne pouvais pas s’acharner sur un pigeon plus docile, plus malléable, plus crédule, ayant la tête de l’emploi quoi genre … Morwen ??

Pourquoi lui ?? Il n’avait rien aux Puissances après tout … si ??

Bon d’accord, il avait un peu menti, il avait un peu embêté le monde, il avait un peu martyrisé son Capitaine et alors ??

C’était vraiment une raison pour lui coller Lazarus sur le dos maintenant ?!!

Un autre blond était en face de lui, assis sur une chaise bancale, les coudes posés sur une table toute aussi bancale, sale et vieille.

Sa ressemblance avec les deux phénomènes qui l’avaient amenés ici ne lui échappa pas, et il se demanda si le fait que les trois soient habillés uniformément chacun ayant sa couleur était un indice.

 

- Kraaken ?? Tu rêves ? Avoue je te manquais mais pour me sauter au cou il faudra attendre un peu hein …

- Dans tes rêves Laz’, occupe toi un peu de ta conscience et de ce qui te reste de cerveau.

 

Kraaken se tourna vers les trois hommes qui semblait avoir gagné quelques points de charisme depuis le dernier tour et croisa les bras, l’air mécontent.

 

- Je peux savoir ce que nous fichons ici ? J’étais sur une planète à échanger je ne sais trop quelle imbécillité avec un simple mortel qui se prend pour un Dieu et d’un coup d’un seul je me trouve à flotter dans le vide… Quelques explications ne seraient pas de trop je pense.

 

Lazarus s’était affalé sur la table dans un soupir et s’amusait à tracer des formes sans sens dans la couche de poussière qui la recouvrait.  

 

- Attention Kraaken se lance dans la diplomatie … Moi je voudrais juste savoir si vous êtes les Puissances … vous êtes trois hommes, et on est dans un endroit super bizarre qui à mon avis est loin d’être Vanaheim ou une de ses lunes …

- Vous deux, Miloslav et Lazarus avez été amenés ici comme beaucoup d’autres le sont chaque jour pour une raison en particulier, bien sûr vous le dire tout de go serais trop simple.

 

Ruslan, qui venait de parler avait ignoré l’éclat de rire qui avait résonné quand Lazarus avait entendu le vrai prénom du blond professeur de stratégie. Professeur de stratégie qui était tenté d’aller le voir pour lui coller un pain ou le laisser mourir étouffé par son propre rire se débattant en vain pour essayer de respirer à nouveau …

 

- Miloslav …ahahahahahaha je comprend pourquoi le second de mon cousin faisait toujours de vieilles allusions pas drôles sur ton prénom …ahahahahahahaha Miloslav ahahahaha

- Si je le tue maintenant les conséquences seront-elles énormes ?

 

L’homme blond, le dernier des trois qu’il avait vu et qui devais certainement être Aräden prit tout de même le temps de réfléchir avant de lui répondre.

 

- Tu serais maudit et punit de damnation éternelle …

- Je prends quand même le risque !!

 

Kraaken s’avança vers le troisième blond de la pièce quand Aräden se leva et le coupa dans son élan.

 

- Nous ne vous avons pas fait venir ici pour vous voir vous battre mais pour que vous réfléchissiez. Apparemment pour au moins l’un de vous deux le concept est difficile à saisir et c’est pour cela que le second est là. Faites un effort !

 

Lazarus se renfrogna et les regarda sortir de la maisonnette. Kraaken prit place sur la chaise laissée libre et s’affala à son tour, le visage au niveau de celui de son vis-à-vis, tout deux l’air songeur.

Ce qui leur parut de longues heures s’écoulèrent, et l’intensité de la lumière n’avait pas diminuée.

Miloslav s’interrogeait sur cette lumière, d’où venait-elle, que signifiait-elle. La seule réponse qui lui apparut fut qu’elle ne servait ici qu’à faire suer le monde et entre autre lui.

 

- On fait quoi ??

- Tu réfléchis à tes conneries et je t’aide à trouver la solution qui nous permettra de retrouver nos vies…

- Pourquoi ce serais moi le crétin de l’histoire ? T’as fais pire que moi j’te signale.

- Oui mais moi j’ai eu l’intelligence de ne jamais me faire chopper.

- Touché.

- Commençons par le commencement … Tu as fais quoi après avoir quitté le Betsla ?...

 

Lazarus soupira et commença à lui raconter, il avait l’impression qu’un cocon de chaleur et de bien être l’avait cerné. Il aurait presque pu s’endormir si Kraaken ne l’avait pas rappelé à l’ordre au cours de son récit par un amical coup de botte dans le tibia.

Après avoir quitté le Betsla j’ai ramené la délégation sur Vanaheim. Arrivé sur place j’ai dû me taper ces cochonneries de présentations officielles et un sermon de l’un des Capitaines à terre parce que mon enfoiré de cousin avait fayoté. Quelques temps après on est repartis po…

- Non non Laz’ je veux tout dans le détail, dans le détail, quitte à ce que tu me racontes tes soirées avec tes conquêtes…

- J’ai pas eu de conquête depuis tu sais quoi …

- Non je ne sais pas quoi Laz’…

- Vas te faire voir toi et ton sourire du chat de Cheshire.

Je me suis tapé le sermon du planqué jusqu’à se qu’il me lâche sachant parfaitement que j’en avais rien à cirer.

Après ça, les trois jours suivant notre arrivée sur Vanaheim et le sermon je suis rentré chez où ma chère mère m’attendait. Elle voulait savoir quand je repartais et quand est-ce que je me tiendrais tranquille. Je sais ce que tu vas dire alors tais-toi.

Donc je suis resté chez moi à ranger mes affaires et ressasser les derniers événements sur le Betsla. J’étais super dégoûté d’avoir perdu mes gâteaux quand même !!

Bref, durant ce temps à terre, je suis sorti, je n’ai pas eu comme tu l’as si bien dit tout à l’heure de coup d’un soir, pas envie et surtout ma mère était là.

Je n’ai fais que sortir pendant les trois jours qui ont suivis mon escale sur Vanaheim. Le dernier jour une des mégères qui me servent d’équipage est venu me chercher pour me coller dans mon fauteuil de Capitaine et nous envoyer à nouveau en mission.

J’étais ravi.

On est passé par deux trois planètes pour une escale mais je ne suis pas sorti de ma chambre, je sui resté pour la plupart du temps à dormir. Quand je me réveillais je resté enfermé souvent entre mes draps ou dans un bain chaud.

Je sais, je pouvais sortir et aller sur le pont, mais non, ça ne me faisait pas envie. Que voulais-tu que je fasse ?

Entouré de femmes plus inintéressantes les unes que les autres, toutes à jacasser et à exposer leur vie de couple, leur mari, leur gamins … rien à faire de la journée sinon les écouter bavasser sans cesses… A certains moment j’aurais préféré être sur le Betsla, au moins j’aurais eu quoi faire.

Bref nous nous sommes rendus sur cette fichue planète là … je me souviens plus du nom, où un de nos ambassadeur nous a dit d’aller dans je sais plus quel système qui nous à nouveau renvoyé autre part.

Un vrai flipper jusqu’à ce qu’on arrive dans les parages de Kornk tu sais la planète que ses enfoirés n’avaient pas voulu explorer…

Tu sais pourquoi ils n’ont pas voulu l’explorer ? Parce qu’ils avaient peur de se faire attaquer et …

 

Le Capitaine de l’Antero Vipunen se redressa et se passa une main dans les cheveux.

Il inspira profondément, lâchant un souffle vacillant, ses mains tremblant légèrement.

 

- C’est nous qui avons été attaqués.

- Quoi ?

- Quand on est arrivé sur Kornk ou plutôt dans son orbite on a été attaqué.

- Que s’est-il passé ?

- Je sais plus… je me souviens d’une pagaille totale. Des hurlements de ces donzelles avec autant de self contrôle que toi devant un des bouquins du stratège Von Choltitz.

- Hey !!

- Je sais que certaines ont lancées la procédure de secours, mais je ne sais pas combien sont montées dans les capsules de sauvetage.

- Tu es monté dans une capsule toi ?

- Je suis resté après, je les ai faites monter en tout cas celles qui étaient avec moi et j’ai lancé la capsule. Il n’y avait plus de navettes là où j’étais donc je suis allé dans l’autre hangar.

- Et ?... Lazarus la suite !!

- Je ne sais pas si j’ai eu le temps de monter dans la navette. Je ne m’en souviens pas…

 

Lazarus sentit Kraaken se crisper et ses ongles tentèrent de s’enfoncer dans le bois de la table.

 

- Je te jure que tu as intérêt d’être encore en vie quand on reviendra à nos vies normales tu m’entends ?!!

- Je ne sais même pas si je suis mort ou vivant … Et vous ? Et toi 

- Moi ?

 

Je ne sais pas vraiment… il y avait ce Dieu cet Absinthe qui semblait vouloir quelques chose, il voulait savoir quelques chose.

Le mensonge était selon lui ce qui le nourrissait.

Le mensonge nourrit les illusions et pourrit l’âme jusqu'à son fondement.

Peut-être que tout cela n’est qu’une illusion ?

 

La porte s’ouvrit sur Melrîc, il avait un sourire triste aux lèvres non loin derrière lui son frère Ruslan paraissait en colère tandis Aräden souriait largement.

 

- Nous allons pouvoir vous laisser partir, mais il y a une chose que tu as oublié Lazarus et quand tu te souviendras de cette chose, chose que Miloslav n’a pas prit la peine de te faire revenir en mémoire, tu vas avoir mal, mal au cœur, mal aux tripes. C’est une piètre vengeance mais c’est déjà ça…

 

La pièce sembla tourner sur elle-même à moins que ce ne soit eux qui commençaient à perdre pied. Leurs paupières se fermèrent brutalement et avant qu’ils ne se fracassent le crâne contre la table le noir les entoura.

 

- AAAH !!!

- Kraaken !!!

 

Redressé et à bout de souffle, Miloslav les doigts enfoncés dans le drap blanc du lit de l’infirmerie venait de se réveiller.

Cela faisait deux jours qu’il dormait. Il s’était écroulé suite à une surcharge de travail et Morwen l’avait traîné jusqu’à l’infirmerie. Confiture de cerise mes fesses ouais !

Kraaken vida lentement l’air de ses poumons et sursauta quand il entendit une explosion étouffée venir de l’extérieur.

Il regarda par la fenêtre de l’infirmerie et au loin aperçu la mort d’une planète, détruisant avec elle quelques unes de ses voisines dans un rayons d’énergie digne d’une des plus belles supeernova.

Le cœur battant la chamade, et l’esprit encore embrouillé de ce qui lui apparaissait comme un rêve, il s’habilla avec les vêtements pliés soigneusement et déposé sur une chaise près de lui.

Sans attendre l’avis du médecin il se leva et se précipita vers le pont supérieur ne prenant pas la peine de saluer Vrânken.

Kraaken composa rapidement une série de chiffres, quinze pour être exact et s’empara du casque de la radio.

Après de précieuses et longues secondes rythmées par une tonalité insupportable un déclic et une voix enrouée lui répondit.

 

- Capitaine de l’Antero Vipunen Lazarus Hâti, vous en avez mis du temps bordel à nous répondre !!

- Par les Puissances !! Merci !

- Mil… Kraaken ?? Ca veut dire que … YOUHOU !! JE SUIS EN VIE !!! C’était quoi ça tout à l’heure ?

- Le passé, le présent et le futur Laz’… le noir, le rouge et le blanc …

- Par les Puis …. Oh …

- Oh oui Lazarus Oh oui … Les Puissances …

Par Alexx - Publié dans : Histoire d'H2O
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