Mercredi 18 mars 3 18 /03 /Mars 19:40


Me revoila! Et ce avec le cinquième chapitre mais avant toutes choses : Des réponses ^^
Absynthe: Tu sais que tu me fais mais largement dépasser mon quota de "rougissements-incontrôlés-et-incontrôlables" pour la semaine ? XD Merci beaucoup en tout cas. Je ne pensais sincérement pas que ça aurait cet effet là.  "contente"
Tu va avoir la réponse à tes interrogations, enfin je pense. J'ai l'impression que c'est un peu rapide mais ça va se compliquer dans les chapitres qui suivent ^^.
pour la newsletter t'as raion ça marche pas mais je sais pas pourquoi. Saleté d'informatique -_-".
Bisous. Bonne lecture. ^^

Delphine: merci beaucoup miss. ^^Bonne lecture.


Et c'est qui c'est qui va avoir un super chapitre à lire ? C'est vouuuuuuus... (Non je ne suis pas imbue de moi même... on dirait pas heiiin "smile")

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Deux nuits. Ca faisait deux nuits qu’il faisait ce fichu rêve. Deux nuits qu’il se réveillait prêt à hurler de frustration. Oui parce que cette situation le frustrait. Toute autre personne aurait trouvée ses rêves étranges, dérangeants, pour le moins inhabituels et tout ce qui va avec, mais Will, lui, non. La seule question qu’il se posait et qui avait un semblant d’importance était : rêve ou réalité ? Parce que les plaies sur le flanc gauche il les sentait bien, et ça c’était pas un rêve. S’en plaindre ? Arrêtons l’humour cinq minutes, histoire de ne pas en mourir de rire. Quoiqu’il en soit, nous devons bien rappeler un menu détail que les plus distraits auraient pu … oublier. William, roux de son état, homme charmant d’une vingtaine d’année, prostitué occasionnel, aime ce qui fait mal. Il n’aime pas dans le sens, supporte la douleur d’une morsure lors d’un ébat, ou les griffures dans le dos qui ouvrent une voie royale teintée de carmin. Non. Ca c’est pour les chochottes. Lui il aime ce qui fait vraiment mal. Hurler de douleur jusqu’à ce que ses cordes vocales se rompent, jusqu’à ce qu’on ne puisse tirer du fond de sa gorge qu’une minuscule supplique. Comme le dis si bien la chanson :  
Pain, I can't get enough
Pain, I like it rough.   
Cinglé ? Peut-être. Masochiste ? Complètement.  Nous devons cependant nous pencher un peu plus sur le problème qui, il faut le dire, prenait la tête du jeune homme. Tous les soirs il se retrouvait, Dieu seul sait comment, dans le salon du second étage en compagnie d’Armance toujours classe quelque soit la circonstance. Des mots dont le sens lui échappait étaient lancés en l’air et alors qu’une bûche manifestait son mécontentement d’être  traitée comme telle, la vision de Will se brouillait et tout son être s’emplissait d’une douloureuse jouissance … Jusqu’au réveil en sursaut qui menaçait de le faire hurler de rage un beau jour.  Plus les matins se succédaient, plus les plaies apparaissaient. La souffrance qui allait avec n’était pas en reste et ce matin là Will ne pouvait plus lever un bras sans que ces côtes le fasse gémir.

-          Sérieux tu veux vraiment pas que je demande à l’autre fêlé de te trouver un médecin ou un hôpital ? Parce que là soit tu te fais ça tout seul, ce qui m’étonnerait grandement,  soit quelqu’un te fais ça pendant ton sommeil, soit les meubles t’aiment pas.

-          En gros tes conclusions sont simple ou je sers de jouet sans que je m’en rende compte, ou je suis une taupe c’est ça ?

-          Mal dit mais bien résumé.

-          C’est la déche. T’es sûr que c’est pas à cause d’un truc dans la bouffe ou quoi ?

-          Non moi j’ai rien du tout. Y a que toi qui commence à ressembler à un garde manger pour sadique cannibale.

-          Comment ça ?

-          Will. T’as des bouts de peau en moins. Le matin quand tu te réveille, tu as de nouvelles plaies et je te parle même pas de ton état.  On croirait presque que toutes les nuits tu t’envois en l’air.

-          Si c’était le cas je m’en rendrais un minimum compte, pas que je sois concerné mais presque.

La situation était quasi inextricable, surtout que depuis deux jours, Armance jouait les abonnés absents, de quoi rajouter à la tension qui animait les deux jeunes gens. Le roux, voulait voir leur hôte. Il fallait qu’il le voie, peut-être lui aurait des réponses. Les réponses que Drystan cherchait désespérément dans le nombre infini de livre que contenait la bibliothèque. La journée passa comme toutes les autres avant elle. Oppressante,  silencieuse et emplie d’un sentiment d’incompréhension. Will attendit que son ami soit allé se coucher pour sortir de sa chambre. Un pantalon ample et bas sur les hanches, dévoilant le haut de son tatouage ainsi que le souvenir des marques en demi-lune que lui avait gravé à même la peau, le châtelain.  Ses pieds foulant le tapis longiligne qui traversait les couloirs en leur milieu, le rouquin arpentait la demeure à la recherche de son hôte. Il passa devant la double porte du salon de ses rêves mais ne s’y arrêta pas, traçant son chemin, réprimant un frisson, de peur ou de … désir ? Il n’aurait su le dire. Au bout d’une vingtaine de minutes de recherches infructueuses, il vit l’objet de ses enquêtes surgit au détour d’un croisement et se diriger vers l’étage supérieur. Il le suivit discrètement jusqu’à ce qu’il le voit pénétrer dans une pièce dont la porte lui sembla plus lourde et moins agréable à l’œil que les autres. De derrière cette porte, le son d’un objet pesant que l’on traine se fit entendre et la curiosité du jeune homme le poussa à ouvrir ladite porte.                                   

Rien.                                                                                                                                                                                     C’est ce qu’il vit au premier abord. Puis son regard s’habitua à l’obscurité et il distingua quelques formes qui lui étaient inconnues. I avança un pied dans la pièce et sursauta. Le sol était glacé et de la pierre le recouvrait. Comment Diable un sol en pierre pouvait se trouver au troisième étage d’une bâtisse comme celle là ? Mais que foutaient les lois de la physique ?!  Il  passa entièrement le seuil et rabattit la porte derrière lui. Cinglé un jour, cinglé toujours. Que voulez-vous on ne se refait pas.

-          Bonsoir Will. Vous ne dormez pas encore à cette heure ?

Il tourna la tête vers sa droite, là où était censé se trouver le propriétaire de la voix qui l’avait interpellée, mais il ne distingua qu’une vague silhouette qui semblait jouer avec quelque chose.

-          Ar … Mr de Lomérie ?

-          William, que faites-vous ici ?

-          Je … je ne sais pas trop. En vérité je vous cherchais et quand je vous ai vus, je vous ai suivit. C’est tout.

La silhouette se leva et une torche s’enflamma. Armance prit cette dernière et alluma toutes ses sœurs qui éclairèrent la pièce d’une lueur vacillante. Will découvrit la salle avec surprise. Entièrement en pierre et peu à sa place dans un tel endroit. Assez petite, elle accueillait un sofa, une couche et des fers qui convenaient plus à l’allure froide des murs qu’à l’élégance doré des deux meubles en présence.

-           Que vouliez – vous me dire ?

-          Je … Depuis quelques nuits je fais un rêve assez étrange et j’aimerais savoir si vous pouviez m’aider ?

-          Vous aider ?

-          Oui, dans mon rêve je suis avec vous dans le petit salon, et vous prononcez des mots dont je ne me souviens pas. Mais juste après cela ma vue se brouille et je me réveille en sursaut.

-          Un rêve dites-vous.

-          Oui.

-          Êtes-vous sûr que c’est un rêve ?

-          Oui pourquoi ?

-          Parce que vos marques me semblent bien réelles.

Armance, tout en parlant avait enlevé sa veste et déboutonné sa chemise. Il s’était le plus naturellement du monde approché du lit et s’était nonchalamment allongé dessus attirant par la même occasion le regard de Will.

-          Je me fiche des marques, je veux comprendre ce qu’il m’arrive. J’ai l’impression de louper quelque chose d’important.

-          Will, venez donc ici. Parfois les rêves ne sont que le symbole d’une vérité que l’ont veux cacher ou se cacher. Ce n’est peut-être pas grand-chose Quelque chose qui vous préoccupe ou pas.

Le jeune homme s’était rapproché du lit et s’y était posé, un peu mal à l’aise.  Doucement il s’étendit sur les draps, les bras le long du corps et les jambes légèrement écartées. Il frémit lorsqu’il senti un genou se glisser entre ses cuisses et une main effleurer son visage. Armance s’était déplacé jusqu’à lui et le surplombait maintenant de toute sa taille, une main sur la hanche du roux, l’autre à côté de son visage s’enfonçant doucement dans le matelas moelleux. Les cheveux noirs de l’hôte de Will tombaient en cascade dur l’oreiller ivoire.

-          Que voulez-vous William ?

-          Des réponses. Je vous l’ai dit.

-          Alors je vais vous donner des réponses. Tout du moins une. Les mots que je prononce toutes ses fois avant que vos yeux ne soient bandés sont ceux-ci : « Hurle c’est ma pénitence. Hurle je t’offre les  souffrances magnifiques. »

-          Que …

Armance banda à l’aide d’un tissu quelconque les yeux de Will et lui passa les fers avec un sourire ravi .

-          Comme chaque fois, vous ne vous souviendrez de rien très cher William, mais ne vous avais-je pas promis de souffrir ? A moins que justement vous ne vouliez vous souvenir ?

Toujours au dessus de la silhouette fluette, Armance profita de sa position pour prendre possession des lèvres du soumis qui gémit en retour. Il caressa du bout des doigts le torse de son vis-à-vis  après s’être au préalable débarrassé de tout ce qui le dérangeait murmura à l’oreille de Will qui sembla sortir d’un état de torpeur.

-          Armance ? Que faites-vous ?!

-          Cela ne se voit pas ? Ah non pardon. Ne le sentez vous pas ?

-          Laissez-moi ! Enlevez-moi ce truc !

-          Non !.

Le Non claqua dans la pièce et Will trouva le silence bâillonné par des lèvres un peu trop aventureuses. Derrière la porte, une silhouette brune s’enfuit au triple galop lorsque qu’un cri déchirant retentit, dû certainement à une intrusion douloureuse et non désirée.

Lorsque le matin arriva, Drystan sentit son cœur se serrer lorsqu’il vit son meilleur ami se réveiller en sursaut, des contusions de toutes sortes lui maculant les cuisses.  Il n’était pas le plus courageux des hommes ni le plus lâche, mais aujourd’hui il avait une raison particulière pour se mettre en rogne contre une personne qu’il ne connaissait pas vraiment. Son ami n’était une poupée que l’on menait par le bout du nez, que l’on remplissait, et que l’on jetait la journée pour mieux pouvoir se l’enfiler le soir venu. Il sortit de la pièce en coup de vent et attrapa Armance par la manche dès qu’il le trouva.

-          Je crois que vous me devez quelques petites explications Mr de Lomérie.

Par Alexx - Publié dans : Les jeux sont faits ...
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