Ahem ... VOici le chapitre 08 ... ne dites pas que je ne vous gâte pas parce que sinon je mord XD
Voici les réponses aux commentaires ^^
Absynthe: NON je ne suis pas un monstre "grogne" j'aime juste mes personnages a ma manière c'est tout. Et puis rêve, c'est bon pour la santé
surtout si ceux là ont tendance à avoir une part de vrai ^^
Merci pour le compliment en tout cas ^^
Bonne lecture (j'espère que tu y prendre du plaisir parce que j'en ai bavé XD)
Véiane: Moi n'aussi je l'aime Isaac XD
T'inquiète pas pour Drystan va il est pas à plaindre ^^ Le gars tout moche tu peux l'oublier il était juste pretexte à ce qu'Armance balance une vanne à Drystan XD
Pour le reste ... faut liiiiire ^^
Merci et bonne lecture miss ^^
Emma: Merci miss mais ... "air dramatique" mon coeur est déjà pris ... "fin de a scène pseudo-dramatique"
Pour le reste c'est comme Véiane faut lire pour savoiiiiiiir XD
Bonne lecture ^^
Chocomenthe54: Merci miss ^^^
Bonne lecture :)
Place au chapitre ^^
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Une nuit d’encre, quelques rares passants rentrant en hâte chez eux, une voiture tirée par quatre chevaux cahotant sur les pavés irréguliers remontant vers la ville haute, tel était le décor de
cette nuit là. Il ne sortit de l’ordinaire que par le hurlement déchirant qui résonna entre les froides ruelles de la ville basse. Les passants se hâtèrent un peu plus et la voiture continua son
chemin.
A l’origine de ce hurlement on pouvait trouver la maison de plaisir la plus aisée de la ville. Dans la chambre au fond de l’arrière maison, un homme pleurait dans les bras d’un elfe qui n’avait rien de ceux qu’on trouve dans les contes de fées. Dans l’air flottait l’odeur âcre et répugnante de la chaire brûlée, de fer, de larmes et de sexe.
Thurim, l’elfe en question retenait Will entre ses bras, gardant un œil fasciné sur la marque que venait de lui infliger le fer chauffé à blanc que tenait son bourreau personnel.
Il se mordit la lèvre inférieure et eut un petit sourire.
- Quel est mon nom William ?
Le roux se contenta de sangloter encore et encore, le visage contre le torse de Thurim, poings serrées, tremblants et fiévreux. L’elfe ramena ses cheveux en arrière et hissa son jouet sur ses cuisses.
- Tu ne voudrais pas que je ne te fasse plus de mal que ce que tu endures maintenant n’est-ce pas ?
- N… Non.
- Alors d’abord arrête de pleurer.
Will sanglotait toujours, le visage inondé de larmes il tenta de parler mais ne réussit qu’à émettre un borborygme sans sens qui fit froncer les sourcils de Thurim.
- Allons … ce n’est pas ainsi qu’il faut faire. Ne m’oblige pas à te faire plus de mal que nécessaire. Sèche donc ces larmes et dis le.
- Vou… allez vo…voir …
- Tut tut tut … William s’il te plaît ne me met pas en rogne. Tu sais que je n’aime pas me mettre en colère contre toi, ça me pousse à te faire du mal et je n’aime pas te faire du mal inutilement. Fais moi plaisir… quel est le nom de ton maître ?
- Je… Je n’ai pas …
Une gifle arrêta William et l’envoya au sol, trop affaiblit pour se retenir à quoi que se soit. Thurim se leva, une colère sourde tendait ses muscles. Le « bourreau » avait déjà mit les voiles mais ça personne ne l’avais remarqué. L’elfe attrapa Will par le bras et le traîna vers le lit où il lui remit ses fers. Il le fit s’agenouiller face au rebord de la couche le dos du roux s’exposant au regard avide de son propriétaire.
La douleur lancinante des chairs qui continuent de brûler faisait gémir le jeune homme au moindre mouvement et la caresse du bout des doigts de son geôlier sur la plaie encore chaude le fit crier et s’écrouler sur les draps d’obsidienne. Le souffle court et dans une posture peu glorieuse, Will s’attendait au pire. Son « maître » ne fit que lui écarter les cuisses et se releva.
- Le nom de ton maître Will…
- S’il vous plaît
- William… dis le moi … tu sais qu’il existe bien des manières de te blesser…
- Je ne … pourquoi ?
- Sache que je suis désolé mais tu ne me laisses pas grand-chose comme marche de manœuvre …
Thurim sortit de la pièce allant e venant entre les chambres emmenant avec lui certains clients auxquels il offrait une petite surprise. Will respirait difficilement et se concentrait sur la douleur qui irradiait de son dos pour ne pas s’évanouir quand le contact de petites mains sur ses chevilles le firent sursauter.
Le petit garçon qui guidait les clients entre les étages était entrain de le détacher. Quand ce fut fait, il lui tandis une tunique bleu nuit qui lui descendait jusqu’à mi cuisse et l’entraîna jusque dehors par le biais de l’entrée dérobée qu’avaient empruntés Deslin et ses comparses pour l’emmener dans cet enfer miniature.
Will se retrouva dehors, pieds nus, hagard et sans personne pour le guider. Il se retourna pour demander au petit garçon pourquoi il avait fait ça mais il n’eut pour interlocuteur qu’une porte de bois fermée à double tour. Il ne pris pas le temps de s’interroger quand un cri de rage s’éleva de la bâtisse. Ses jambes se mouvèrent d’elles-mêmes et il s’enfuit en courant entre les basses maisons.
Du côté d’ Armance, l’humeur n’était pas au beau fixe. Il se renfrognait de plus en plus et l’idée de Drystan d’utiliser « Isaac » pour les aider à retrouver Will n’arrangeait rien. C’est donc ainsi que tout trois avaient rejoint la voiture du châtelain pour retourner à l’abri.
- Etes-vous sûr que votre ami est toujours en vie ?
- S’il n’en était pas ainsi, croyez-vous vraiment que Drystan aurais pris la peine de se soumettre à votre petit jeu pour vous contraindre à l’aider ?
Oh oui, il n’était pas de bonne humeur. Le brun soupçonnait son vis-à-vis de ressentir le manque de soumettre le roux. Rien que cette pensée lui colla des frissons qui furent l’excuse d’Isaac pour le presser contre lui.
- Lâchez-moi.
- Il ne faudrait pas que vous attrapiez froid …
- Lâchez-moi, je n’ai pas froid. Juste une pensée désagréable qui me traversais.
- Vous voulez que je vous change les idées ??
Drystan leva les yeux au ciel et s’éloigna le plus possible du pot de colle qu’il s’était imposé. Il se demandait parfois si son meilleur ami n’avait pas une mauvaise influence sur lui… il devenait masochiste.
A plusieurs reprises avant d’être arrivé chez Armance, Drystan dû repousser une ou deux mains baladeuses et encore cela ne faisait que commencer.
A peine la voiture s’était immobilisée devant le perron, que le maître de maison avait sauté hors de l’habitacle et s’était enfui dans les méandres de couloirs dont regorgeait le manoir.
Le brun n’y prêta pas plus attention, plus concentré sur le fait de ne pas rester seul avec « Isaac » dans un endroit aussi exigu que celui-ci.
Il sortit et se tourna vers son invité.
- Je crois que je vais être obligé de vous faire faire le tour du propriétaire et surtout de vous filer une chambre loin, très loin de la mienne.
- Pourquoi tant de méfiance ? A peine une ou deux caresses innocentes et on dirais que j’ai tenté de vous violer …
Soit il se foutait de sa gueule soit … non il se foutait VRAIMENT de sa gueule. Drystan lui lança un regard mauvais et pénétra dans la maison, « Isaac » sur les talons.
Ils évitèrent soigneusement un des petits salons d’Armance dans lequel des bruits casse et de meubles volant contre les murs résonnaient, pour aller dans les étages. Ils firent le tour de la demeure jusqu’à ce qu’arrivé au boudoir sombrement décoré, « Isaac » ne coince Drystan sur une des couches.
- Ce n’est pas tout à fait un lit mais je pense que vous pourriez vous en contenter non ?
- Mais qu’est-ce que vous voulez ?! Me rendre dingue ou quoi !
- Ce n’est pas ce que je désire, enfin pas au sens que vous l‘entendez. Je veux le mal …
Il saisit le brun à la gorge, le faisait rapidement suffoquer. Il sourit et ses pupilles reprirent la forme qu’il avait aperçut à l’auberge. Deux fentes mordorées où l’on pouvait distinguer que leur porteur était loin d’être humain.
- … et le mâle. Mais je ne souhaite pas vous prendre contre votre volonté. Ce ne serais pas drôle, plus excitant certes, mais moins satisfaisant. Et puis si je vous violais vous ne voudriez plus revenir vers moi ce qui serait fortement dommage.
Il desserra sa prise sur la gorge de Drystan qui avala une grande goulée d’air et fut prit d’une quinte de toux. Lorsqu’il pu enfin parler normalement, « Isaac » le fixait toujours de cet air qu’on les amants inassouvis.
- Qu’est-ce que je dois faire pour que vous me fichiez la paix ?
- Couchez avec moi…
- Hors de question !
- Même si je retrouve votre ami ?
Les pavés glacés sous ses pieds nus et le froid de la nuit eurent bientôt raison de Will qui arrêta sa course dans un cul de sac où il serrait à l’abri du froid. Se cacher sous un pont était du suicide, l’eau toute proche l’aurait achevé avant que le jour synthétique de La Souterraine ne soit mis en place.
D’ailleurs, comment allait-il faire durant le jour ? C’était clair qu’il ne pourrait pas se promener comme ça, surtout s’il venait à croiser Thurim. Rien que d’y penser il en avait des frissons, et ce n’était pas dû uniquement au froid.
Ne connaissant absolument pas la ville, il avait erré et tourné en rond, il avait évité de justesse deux patrouilles non pas de gardes mais d’employés de sécurité du bordel dont il venait de s’échapper et rien que de savoir qu’il était cherché, ou tout du moins c’est ce qu’il pensait, lui faisait peur.
Il savait très bien que si l’elfe lui remettait la main dessus, d’une il ne pourrait pas s’asseoir durant un petit bout de temps et de deux : il ne s’en sortirait pas sans dommages physiques importants. Il allait être puni et il ne voulait vraiment pas savoir quel genre de punition lui était réservé.
C’est sur ces pensées fort peu réconfortante qu’il s’endormi, blotti contre une caisse de bois, au fin fond d’un cul de sac, pensant être loin de l’Enfer Miniature de Thurim.
Il ne se réveilla pas aux première lueurs du jour, il ne sorti de sa torpeur que vers la fin de la matinée, secoué par des voix qui montaient de la rue perpendiculaire à la sienne.
Il se rapprocha discrètement et aperçut trois des gardes de la maison close qui donnaient sa description à des passants. Il grimaça et se glissa furtivement derrière la masse de population et s’enfuit en quatrième vitesse. Ce qu’il n’avait pas prévu en revanche, c’est qu’une veille dame tout à fait charmante ne lui fasse signe de la suivre. Elle l’emmena chez lui et le conduisit jusqu’à une salle de bain.
- hop hop hop allez lavez vous vous êtes tout sale. Croyez vous qu’il prendrait soin de lui ? même pas … A je vous jure la jeunesse de nos jours …
Il ne bougea pas, passablement surpris, quand la vieille dame revint avec des vêtements dans les bras elle fut contrariée de ne pas le voir dans l’eau chaude de la baignoire qui avait finis de se remplir.
- Et bien ? Qu’attendez vous ? Que l’eau sorte et qu’elle vienne vous laver ?
- Je … Pourquoi m’aidez vous ?
- Je ne crois pas ce que disent tous ces gardes stupides. Vous êtes comme mon petit-fils, vous avez le visage d’un petit ange innocent, vous ne pouvez pas faire de mal.
- … Merci…
- tut tut tut, pas de merci tant que vous n’êtes pas lavé, habillé et soigné… allez !
Ce jour-là Armance n’était toujours pas sorti de son petit salon, mais Drystan avait pu apercevoir des hommes à cheval quitter la propriété un peu plus tôt dans la matinée.
Le brun savourait ce moment de tranquillité, débarrassé d’ « Isaac » pour la nuit il n’avait pas eu besoin de se barricader, puisqu’un domestique lui avait donné une chambre assez loin de la sienne.
Il soupira et prit des affaires de rechanges. Il se glissa dans le couloir vérifiant au préalable que personne n’y était et se faufila jusque dans l’une des innombrables salles de bain que comportait la demeure.
Celle-ci était de taille moyenne, mais quelques miroirs judicieusement agencés donnaient une impression de profondeur plus accentuée. Au plafond une peinture en trompe l’œil magnifiquement réalisée représentait une voûte de pierre de taille décorée comme au temps des thermes romains. En entrant à droite il y avait un reposoir où Drystan déposa tous ses vêtements, ceux qu’il avait sur lui, et ceux qu’il mettrait avant de ressortir.
Il déposa sa serviette sur le bord de la grande baignoire incrustée directement dans le sol et bordée de décorations en bois vieilli. Cet agencement l’étonna car étant au second étage, il imaginait mal comment la baignoire profonde comme elle l’était pouvait être ainsi faite. Enfin fallait-il mettre cette question dans la catégorie des énigmes indéchiffrables dont était toute entière faite Mellices.
L’eau chaude qu’il fit couler pour remplir la coupole qui l’attendait à bras ouvert, empli la pièce d’une délicieuse bruine opaque qu’il n’eut pas le cœur et le courage de chasser en ouvrant une des petites fenêtres qui donnaient sur la cour.
Le brun quand l’eau lui sembla être arrivée à un niveau suffisant (à quelques centimètres du bord donc …) se glissa dans l’eau chaude et bienfaitrice avec un soupir de pur plaisir. Il resta immobile pendant plusieurs minutes, immergé jusqu’aux épaules la tête révulsée vers l’arrière, yeux fermés et un sourire de bien être parfait scotché aux lèvres.
En fait, son bonheur commença à être entaché lorsqu’un léger clapotis se manifesta, qu’une main se lova au creux de ses reins, un torse se pressa contre le sien et qu’une bouche avide rencontra la peau pâle du baigneur.
- Je peux SAVOIR ce que vous foutez là ?!
- Ca ne se voit pas ? Voulez vous que je vous explique plus en détail ?
Drystan repoussa le pot de colle qui l’avait rejoint dieu sait comment, se déplaça sur la gauche et lui tourna le dos, s’accoudant au rebord.
- Mauvaise idée mon ami …
« Isaac » suivit des yeux ou comme du reste le brun et vint l’enlacer par derrière.
- Serais-ce une invitation ?
- Certainement pas, si cela ne tenait qu’à moi je vous noierais vite fait bien fait.
- Vous voulez me maintenir la tête sous l’eau ? Voyons, on ne vous a jamais appris qu’il y a tout aussi agréable voir même plus ?
Le brun se dégagea, et alla plus loin.
- Plus vous fuirez plus j’aurais envie de vous rattraper
- Ou de m’attraper tout court.
- C’est vrai aussi, mais ça je ne l’ai jamais caché.
Il se rapprocha à nouveau du brun toujours peu respectueux de l’espace vital minimum requis. Alors qu’il allait lui prendre enfin un baiser, il ne rencontra que le vide, ce qui le frustra bien plus qu’il n’y parut. Il avisa Drystan tentant de s’échapper du bassin et le rejoignit, l’attrapant par les hanches pour le faire redescendre dans l’eau qui s’éparpilla en quelques menues gerbes sur le bois. Une fois le brun revenu dans l’eau « Isaac » ne le lâcha pas pour autant et colla le dos de l’objet de sa convoitise contre lui.
- Tss, tss, tss… Si vous voulez que je vous aide à retrouver votre ami d’une cessez de me fuir ainsi, et de deux, c’est donnant donnant … Je ne veux pas être le seul à me casser le cul si j’ose dire …
- N’oubliez pas que j’ai un minimum de pouvoir sur vous.
- N’oubliez pas que la réciproque est vraie aussi.
- JARKL …
Des lèvres le bâillonnèrent doucement ne lui laissant pas l’occasion de terminer.
- Pas maintenant. Les murs ont des oreilles et quitte à vous entendre crier je préférerais que se soit autre chose…
- Si nous sommes coincés ainsi et que de toute évidence vous n’avez pas l’air de vouloir partir, que dois je faire pour me débarrasser de vous-même quelques jours…
- Est-ce l’eau chaude et la moiteur de la pièce qui vous rendent si réceptif ? Si c’est le cas, c’est à retenir.
- Profitez en avant que ce ne soi finis et que je ne réalise pleinement tout ce que vous m’avez dit et fait.
- Je pense que pour le moment quelques douceurs feront l’affaire de quelques jours…
Drystan se retrouva comme lorsqu’il goûtait à ces instants de pures félicité, immergé jusqu’aux épaules, la tête renversé vers l’arrière mais cette fois les yeux fermés d’appréhension, « Isaac » disparaissant sous l’eau.
- William mon petit, habille toi bien, mon petit-fils viens manger ce midi.
La vieille dame lui avait donné des vêtements qu’il enfila rapidement. Il sortit de la petite salle d’eau et l’aida à mettre la table. Lorsqu’il entendit la porte s’ouvrir pour laisser entrer le petit fils de sa bienfaitrice il était dans la cuisine entrain de surveiller la cuisson de la viande.
Il entendit vaguement quelques paroles et se retourna quand quelqu’un entra dans la pièce.
Le roux fit surpris par un baiser profond et douloureux, l’homme l’embrassant lui ayant mordu la lèvre inférieure au passage.
Il se fit caler contre la petite table ronde recouverte des ingrédients et épices qui avaient servit à la préparation du repas, l’autre le surplombant.
Sa chemise à moitié ouverte et les mains de l’autre ouvrant son pantalon, Will frissonna lorsque son vis-à-vis lui susurra à l’oreille :
- nín mîw tad-daíl… man lín cuino na er gellam an aním. Imgwanna anno lín naega î man lín garo baur ab lín garo maeg suî í rhýn man na lín…
Alexx
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