Lundi 15 juin 1 15 /06 /Juin 22:41



Me voici avec le second chapitre d'Histoire d'H2O ^^  Bon je suis rassurée, elle à l'air de plaire mais ce n'était que le premier chapitre donc j'espère que la suite seras à la hauteur de vos attentes ^^

Réponses aux commentaire :

Lullaby. : Merci beaucoup chère lectrice fantôme de t'être dévoilée ca me fait très plaisir ^^ J'ignore si tu as vu mais le chapitre 12 des jeux est sortit ^^

Quand à la scène hot entre les deux stratèges ca je ne peux rien te dire il faudra continuer à lire pour savoir ^^

Bonne lecture et merci encore ^^

Cindy : merci beaucopu miss

Bonne lecture :)

Emma: Merc beaucoup ^^ Oui ne t'inquiète pas je vais la continuer peut-être pas avec Absynthe mais je vais la continuer ^^ Les personnages et le cadres me plaisent suffisemment pour que je n'ai pas envie de les abandonner ^^

Bonne Lecture ^^

Camille : Comment dire ?? WHOUA! XD Tu es  ... surprenante ^^ J'ai vu tout tes commentaires pour Les Jeux sont faits et j'ai été agréablement surprise et ravie ^^ Merci beaucoup pour ton enthousiasme qui met du baume au coeur ^^  (promis je te répondrais plus en détails sur le prochain cahpitre avec Will parce que là je dois avouer que je ne sais pas trop quoi te dire XD je suis un peu séchée sur le coup XD)

Merci beaucoup beaucoup en tout cas ^^

Bonne lecture miss :)


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 Tu es une rose noire dans un champ de ronces et d’orties.

Combien de fois avait-il répétée cette phrase au creux d’une oreille. Combien de fois, au chuchotement de cet assemblage de mots un sourire avait étiré des lèvres. Combien de fois un imbécile c’était fait avoir et était tombé dans ces bras a cause des ces douze stupides additions de lettres?

Beaucoup. Assez en tout cas pour que l’équipage tienne un carnet récapitulatif du nombre d’innocent que leur Capitaine avait fait se damner.

N’allez pas croire que le Capitaine de l’Antero Vipunen est un monstre. Loin de là.

C’est un charmant homme, bien fait de sa personne, d’une taille tout à fait acceptable pour un homme de l’Imperium, blond comme les blés, doté d’une éternelle barbe de trois jours, d’yeux bleus rieurs, d’un sourire charmeur et d’un corps qu’un éphèbe ne renierait pas.

La seule chose qui ternissait un peu le tableau était :

 

- Son humour particulièrement volatile allant de l’humour noir à l’humour cochon.

- Sa tendance à courir les caleçons. (les recruteurs se virent d’ailleurs obligés de donner des conseils de sécurité au personnel embarquant, tout en assignant le plus de femmes possible à l’Antero Vipunen)

- Son lien de parenté houleux avec un autre Capitaine, qui les amenaient d’ailleurs souvent devant la cour des Grands Officiers pour se faire remonter les bretelles.

- Sans oublier son désintérêt total pour sa fonction de Capitaine.

 

Bref, un Capitaine comme certains en rêverait et surtout un Capitaine dont l’équipage se demande encore comment il a pu accéder à cette fonction.

 

Avachi dans son fauteuil de Commandeur de l’Antero Vipunen, tripotant un jouet multicolore que le fils d’un de ses trois stratèges lui avait donné, Lazarus … s’ennuyait.

A peine deux heures qu’ils étaient partis qu’il ne savait déjà pas quoi faire de sa peau.

Les recruteurs n’avaient pas eu pitié de sa bouille de chien battu et lui avait collé un équipage composé quasiment uniquement de femmes, les cinq seuls êtres à bord faisant exception étant  Son second, tellement laid qu’un gnome serait plus attirant, les deux mécaniciens vieux et décatis (non il n’exagérait pas, 65 ans c’est beaucoup trop pour pouvoir … bref…), le Chef Cuisinier qui lui donnait toujours les plus petites part cet espèce de sale radin, et lui-même.

Que du bonheur donc.

Il soupira et grogna. Etre envoyé en tant que soutien pour son cher parent… quelle mission à la con. Ils voulaient qu’ils s’écharpent ou quoi ?

Soit les Grands Généraux étaient séniles, soit ils avaient oubliés les 459 assignations en Conseil Disciplinaire que lui et son cousin avaient reçu.

459 oui… comment ça pas beaucoup ?? Vous rigolez ? Ah oui forcément quand on ne précise pas que ce ne sont que les chiffres des 18 derniers mois …

Ils passaient plus de temps dans une salle entourés de vieux casse-pieds arthritiques que dans l’espace ! Si ce n’était pas une honte ! Qu’ils les laissent se taper dessus en paix flûte !! 

 

- Capitaine le Betsla est en vue.

- Bah c’est pas trop tôt. Joignez moi ce crétin en vitesse, j’en ai déjà assez rien que d’y penser.

- Bien Capitaine.

 

Dans le bureau de Kraaken,  Morwen occupé à se faire houspiller dessus tant il était stupide d’avoir raté une embuscade grosse comme trois régiments d’infanterie dans un téleporteur, sursauta de surprise quand il entendit un hurlement de rage qui le fit.

 

- C’était quoi ça ? Les puissances qui font une mauvaise blague à quelqu’un ?

- Tu n’imagines même pas à quel point tu es proche de la vérité.

 

Le stagiaire regarda son aîné avec étonnement, en quelques jours c’était bien la première fois qu’il lui parlait sans lui hurler dessus ou sans tenter de lui arracher la tête. Il se ressaisit et le suivit dans les couloirs jusqu’à la passerelle de commandement où des récriminations étaient hurlées et où des noms d’oiseaux fusaient.

 

- DE TOUT LES CAPITAINES DE L’IMPERIUM IL A FALLUT QU’ON ME COLLE LE PLUS IMMATURE ET LE PLUS PITOYABLE ! NON CONTENT DE M’ENVOYER SEULES LES PUISSANCES SAVENT OU,  ILS TENTENT DE NOUS TUER MOI ET MON EQUIPAGE EN T’ENVOYANT TOI COMME SOUTIEN MILITAIRE !!!!  ET PUIS QUOI ENCORE ?!! IL NE VEULENT PAS NON PLUS QUE LES GENERAUX SE METTENT EN TUTU ET DANSENT LA VALSE SUR DU METAL !!!

- PARCE QUE TU CROIS QUE CA ME FAIT PLAISIR DE DEVOIR TE SAUVER LES MICHES CAPITAINE D’OPERETTE ! T’ES MEME PAS CAPABLE DE BROUILLER LES CAPTEURS !  ET PUIS LE CAPITAINE LE PLUS IMMATURE DE L’IMPERIUM T’ENCARRE ET PROFOND, C’EST PAS LUI QUI A DU SE TAPER CINQ JOURS DE CORVEES POUR NON RESPECT D’UN SUPERIEUR !

- JE PEUX SAVOIR OU EST LE RAPPORT ?! JE REFUSE DE T’AVOIR DANS MES PATTES ! TOI EN COMBAT TU N’ES PLUS UN ALLIE, T’ES PIRE QU’UN ENNEMIS, TU DESCEND PLUS DE VAISSEAU ALLIES QU’AUTRE CHOSE. DANGER !!

- OUAIS MAIS MOI AU MOINS JE FAIS QUELQUE CHOSE ! JE LAISSE PAS MES STRATEGES SE DEMERDER AVEC LEURS CARTES !!

 

A ce stade de la conversation,  les trois quart de l’équipage ne bougeait plus, ne respirait plus et priait le plus fort possible les Puissances pour que la dispute familiale prenne fin et surtout que le Capitaine aille s’enfermer dans sa cabine. Personne n’avait envie de se retrouver promut au rang de punchig-ball.

D’après les quelques survivants aux crêpages de chignons, ils ne valaient surtout pas être dans les parages quand ces deux là se battaient.

A ce stade ce n’était plus une bataille, c’était un règlement de compte dont aucun des deux ne ressortait indemne.

Kraaken et Morwen étaient ressortis aussi sec l’un blasé, l’autre encore … déstabilisé.

Ca fait toujours quelque chose de voir son Capitaine le rouge aux joues, cramponné à la barre en acier blanc qui le séparait des deux sonars et qui hurlait en direction de l’écran holographique qui lui envoyait l’image de son cousin plus que détesté.

 

- TU VEUX QUE J’ENFONCE LE CLOU ?

- VAS Y DE TOUTE MANIERE IL N’Y A QUE CA QUE TU SACHE FAIRE DE BIEN ET ENCORE … APRES TU LE PREND DANS LE SENS QUE TU VEUX !

- ESPECE DE … TU VAS SOUFFRIR !! TELLEMENT QUE TU VAS PRIER LES PUISSANCES DE NE PAS M’AVOIR ENVOYE SUR TON VAISSEAU !!!

- Quoi …

- Et ouiiiii…. Surprise. Les ordres sont très clairs. Moi monter sur vaisseau à toi en laissant commande à second à moi. Toi compris ?

- Connard !

 

Vrânken sortit en trombe de la passerelle de commandement poussant et bousculant toute personne sur son passage. C’est seulement quand la porte de ses appartements claqua et qu’un objet en verre quelconque se brisa contre un mur que la vie à bord repris son cours.

Le Stratège déjà en place se tourna vers le stagiaire et lui sourit hypocritement après avoir regardé l’heure que son cadran holographique lui donnait.

 

- oh … il est 12h30…. Bon courage, j’espère qu’il ne t’abîmera pas de trop. Ce serait tellement dommage de perdre un stagiaire pour cause de blessures grave si peu de temps après son embarquement.

 

 

Morwen se figea et se dirigea mécaniquement vers la cantine. Il mangea en quatrième vitesse et se dirigea d’un pas peu rassuré vers les appartements du Capitaine du Betsla.

Il frappa discrètement au panneau métallique priant sincèrement pour que cela passe inaperçus et qu’il puisse aller voir le géant qui faisait office de Second. Malheureusement…

 

- Qui est là !

- Le Stagiaire Morw…

- Entre ! Et ne traîne pas !

 

Morwen ne se fit pas prier et pénétra dans la pièce. La pièce principale était tout ce qu’il y a de plus capitainesque si l’on puit dire.

Une moquette bordeaux, des murs tapissés beiges avec de ci de là quelques bandeaux bordeaux rappelant la couleur du sol donnaient le ton. Tout de suite en entrant on pouvait embrasser la pièce du regard. Tout à gauche près d’écrans de verre renforcé laissant l’immensité de l’espace s’inviter dans la chambre, un grand lit à tentures reposait invitant au sommeil ou d’autres activités moins reposantes. Les draps et pans de tissus qui tombaient lourdement le long des abords de bois restaient dans les tons généraux, beige pour les draps, bordeaux pour les tentures, offrant ainsi une intimité supplémentaire. En face de ce lit magnifique un bureau dans la même composant que le lit, en bois sombre rehaussé d’un sous-main en cuir rouge quasiment invisible tant il était recouvert de papiers officiels, de cartes ou de … dessins ??

Laissons là les moments de rêveries du Capitaine qui comme tout être parfaitement constitué devait certainement se laisser aller à quelques dérives picturales lorsque son travail lui pesait sur les nerfs.

Sur la droite, outre la porte discrète qui menait vers une salle de bain qui avait tout l’air d’être spacieuse, un salon et une cuisine s’étalaient. Une petite cuisine comprenant tout de même quelques éléments de cuisine, un évier, un lave vaisselle, un frigidaire et un plan de travail. Sans dire qu’elle était ouverte sur son mini salon pourvu d’un écran de taille respectable, d’un canapé et de deux fauteuils sans oublier la bibliothèque bien remplie.

L’espace d’un instant Morwen se serrait cru à bord d’un navire de croisière.

 

- Je suppose que tu es au courant de la petite altercation que j’ai eu il y a à peine quelques minutes avec le Capitaine de l’Antero Vipunen.

- Oui Monsieur.

- Bien. Tu vas aller l’accueillir. Tu l’occupes comme tu veux mais je ne veux pas le voir de l’après-midi. Ce soir tu reviendras ici et tu me feras un rapport c’est clair ?

- Oui Monsieur.

- Parfait, il doit être arrivé, va au hangar et accueille le. A ce soir.

 

Morwen sortit des appartements de Vrânken  un nœud à l’estomac. Il avait échappé à une colère noire mais avait écopé d’une mission mouisique.

Bon en même temps il ne connaissait pas le Capitaine de l’Antero Vipunen donc avec un peu de chance il n’était pas si désagréable.

Avec un peu de chance.

Il arriva dix minutes plus tard aux hangars alors que la navette du vaisseau allié se posait.

Il se présenta devant et attendit que le proche ennemi du Capitaine ne descende, ce qu’il fit quasiment avant que la navette ne se soit stabilisée.

 

- Je suis Lazarus Capitaine de l’Antero Vipunen. Et vous êtes ??

 

Lazarus jubilais. Plus de nana aux alentours ou si peu. Plus de second pour lui casser les pieds, et plus de vieux schnoques geignards. Juste son irascible cousin et sa manie de lui coller des bâtons dans les roues. Enfin bon, l’échantillon de vie qu’on lui avait envoyé pour l’accueillir lui donnait presque envie de sautiller comme un gosse.

Un stagiaire, un jeune et innocent stagiaire.

 

- Je suis Morwen Skëld, Stratège Stagiaire. Je suis censé être votre guide à bord du Betsla pour la journée.

- Parfait. Stagiaire hein ? Qui est ton « tuteur » ?

- Le Capitaine Hati.

- … Je vois …

 

Morwen conduisit Lazarus a travers le vaisseau tout en commentant du mieux qu’il pu l’homme qui semblait-il était fuit par tout les autres gradés présent.

 

- C’est étrange, pourquoi personne n’est venu vous saluer ?

- Vrânken à a certainement dû donner un ordre ou deux dans ce sens… D’ailleurs où est-il cet incapable ?

- Le Capitaine est actuellement occupé à …

- Ne lui cherche pas d’excuse. Ca ne sert à rien. Montre moi plutôt le placard que mon cher cousin m’a attribué comme cabine.

 

Le Capitaine de l’Antero Vipunen eut tôt fait de prendre d’assaut ses quartiers plutôt que de rester à errer dans les coursives. Lazarus se vautra littéralement sur son lit envoyant valdinguer seules les Puissances savent où, ses bottes.

 

- Assied toi dans un fauteuil au lieu de rester comme un piquet sur le seuil.

- Vous ne voulez pas vous reposer Monsieur ?

- Rhaaaa ne m’appelle pas Monsieur, j’ai l’impression d’être l’un de ces croûtons de l’Académie. Et puis je préfère que tu restes, je vais m’ennuyer sinon et puis comme ça si mon cousin te pose des questions t’auras plein de choses à lui raconter.

- Mais … je ne …

- Aller ! Bouge toi et pose tes fesses.

 

Morwen ne réfléchît pas vraiment et exécuta l’ordre donné, fermant la porte au passage. Pour plus de clarté dans cette situation, et pour que tout le monde comprenne bien dans quel pétrin vient de se fourrer le jeune stagiaire, nous allons faire un point. Vous allez voir c’est très simple, peut-être pas court mais relativement hilarant pour quelqu’un qui est au courant de la situation.

Morwen, jeune et stupide étudiant de son état, vient d’entrer, littéralement » dans la cage aux fauves. Vous ne vous souvenez pas ?

Lazarus Capitaine de l’Antero Vipunen connu et reconnu pour avoir une mauvaise approche des choses concernant l’arrière train des « membres » de son équipage de type masculin.

Ca y est ? Vous vous souvenez. Or je ne poserais qu’une seule question. Etait-ce vraiment nécessaire  que le jeune et stupide stagiaire ferme la porte derrière lui ? 

Non hein ? Je crois juste qu’il ne possède tout simplement pas d’instinct de survie.

Bref …

 

- Morwen donc … Tu es là comme stagiaire depuis combien de temps ?

- Et bien juste depuis que nous avons quitté le spatioport de Vanaheim Monsieur, soit a  peine quelques jours.

- Et tu n’as pas eu droit à un bizutage ou autre truc du genre ?

- Non Mons… hem … non.

- Appelle moi encore une fois Monsieur et je t’arrache la langue avec les dents.

 

Morwen acquiesça sentant arriver la bourde à grands pas.

 

- Bien. C’est étrange d’habitude il y a des bizutages, des conneries de ce genre. Qui es ton supérieur ?

- Le Stratège Kraaken Mon… comment dois je vous appeler ? C’est assez …

- Dérangeant ?? Appelle moi Lazarus mes « hommes » m’appellent ainsi pourquoi pas toi aussi ?

 

Le mot « hommes » avait presque été craché comme si une rancœur particulière lui tordait le cœur.

 

- Bien. Je le ferais ainsi.

- Parfait. Kraaken donc ? Je comprends pourquoi tu n’as pas eu droit à un bizutage, ce mec en est un à lui tout seul.  Il est doué certes, très doué même, je vendrais père et mère pour l’avoir sous mes ordres, mais c’est un connard finis, un imbécile sans nom particulièrement insolent et désobligeant.

- Vous l’appréciez.

- Beaucoup. Ces un con mais une fois que c’est ton allié tes ennemis ont intérêt à bien se planquer.

 

Un sourire de compréhension commune s’était glissé sur les lèvres des deux jeunes hommes. Morwen trouvait assez étrange qu’un homme comme le Stratège puisse avoir des amis, car même si le Capitaine ou Lazarus le trouvaient particulièrement insupportable, ce n’est pas pour autant qu’ils le haïssant. Et pourtant les Puissances savent que Kraaken faisait tourner le Capitaine en bourrique.

Lazarus et Morwen parlèrent toute l’après-midi, le stagiaire particulièrement mal à l’aise avec les manières si ouvertes du Capitaine du vaisseau allié, réussit toutefois à ne pas employer le prénom de son vis-à-vis. Ce que ce dernier lui fit remarquer lorsque l’heure de son rapport fut venue et qu’il quittait les appartements de Lazarus.

 

- Morwen. Je crois que tu ne m’aimes pas beaucoup. Tu n’as pas utilisé une seule fois mon prénom de toute la journée.

- Euh … et bien c’est que je ne pense pas qu’il soit vraiment convenable de …

- Si c’est un ordre venant d’un Capitaine tu es bien obligé de l’appliquer non ?

- Oui bien sur.

- Bien. Alors je te donne l’ordre de m’appeler par mon prénom dès demain huit heures. C’est clair ?

- Oui Mon… Oui.

 

Morwen sortit après avoir salué Lazarus. Ce dernier sourit, s’allongea sur le dos les mains croisées sous le crâne, et poussa un soupir de bien être.

 

       - Vrânk … c’est un beau cadeau que tu me fais là. Il ne reste plus qu’une chose maintenant. Qu’il m’appelle Monsieur par mégarde que j’ai une bonne raison d’en profiter.

Par Alexx - Publié dans : Histoire d'H2O
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Vendredi 19 juin 5 19 /06 /Juin 17:59

 

Bonjour ^^ Je sais c'est étonnant ce chapitre arrive peu de temps après le second alors que je suis en pleine période d'examen. Bah justement c'est parce que je suis en plein examen que j'écrit vachement plus en fait ^^ Besoin d'evacuer le stress entre deux révisions ^^

Donc voila bonne lecture ^^

 

Réponses aux commentaires:

 

Cicipouce : Je suis très heureuse que ca te plaise autant ^^ tu n'imagines même pas à quel point ton Com ma fait plaisir ^^ Je t'avoue que j'adore aussi Lazarus, c'est un petit con mais qui sait y faire ^^ POur ce qui est des disputes entre cousins elles sont loins d'être taries, ils vont se prendre la tête pour à peu près tout en fait ^^ Ca peut aller de la salière à midi jusqu'à la l'erreur de tactique militaire. Ils sont jeunes , ils sont cons et je les adore ^^

En tout cas bonne lecture en esperant que ce chapitre te plaise tout autant que le précédent ^^

 

Lullaby. : héhé j'espère que la suite va aussi te plaire ^^  (je sais je suis pas très prolixe mais je fais comme je peux XD)

Bonne lecture ^^

 

Chocomenthe54 : XD moi j'aime ton com XD je sais pas pourquoi je l'ai lu je me suis payé une barre de rire, j'ai validé ton com et je me suis dis : elle va finir par me tuer XD

Bonne lecture miss :)

 

Camille: Merci beaucoup je suis toujours gênée quand je répond à des coms comme le tiens, je rougit comme une gourde et j'arrive plus à rien XD (ou alors je dis que de la mouise comme maintenant XD)

Pour les fautes ouais désolée, le truc c'est que j'ai tendance à écrire vite et surtout à ne jamais me relire. Disons que j'ai un gros soucis avec la relecture, quand je relis un de mes textes je trouve ca tellement nul que j'efface tout et je recommence. (C'est pas une blague c'est comme ca a cause ou peut être dans ce cas grace à une relecture que Jarklore est apparut dans Les Jeux Sont Faits XD)

Donc désolée si mes fautes te heurtent, j'essaye d'en faire le moins possible ^^

Encore merci ^^

Bonne lecture :)

 

Emma: Merci beaucoup miss. Ils sont rtès forts les deux lascars j'avoue et t'as rien vu encore, c'est pas finis ^^

Bonne lecture ^^

 

Voici le Troisième Chapitre :

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Morwen en bon stagiaire obéissant qu’il était fit son rapport au Capitaine du Betsla.

 

- Comment a-t-il été ? Désobligeant ? Méchant ? A-t-il fait quelque chose de déplacé?

- Non Monsieur, en vérité, a part une ou deux remarque à votre propos il à été plutôt aimable.

- Mon cousin n’est pas aimable, il est intéressé. Tu continueras à t‘occuper de lui les jours suivant. Le matin avec Kraaken, l’après-midi avec lui.

- Bien Monsieur.

- Au fait Morwen. Quelles étaient les remarques de Lazarus ?

- Selon lui vous êtes un incapable, et il soupçonnait que vous lui auriez donné des appartements moins spacieux.

- … Si je l’avais fait je me serais encore retrouvé en conseil donc … Bref c’es bon tu peux y aller. Repose toi cette nuit c’est un conseil, il est très fatiguant quand il s’y met.

 

Morwen s’endormit tôt ce soir là. Quand il repensait la situation actuelle n’était pas tout à fait celle qu’il imaginait avant son départ. En fait on en était même très loin. Déjà rien que le stratège il ne l’imaginait pas comme ça.

Il est blond, il est doué, il est canon, il est exécrable. OK personne n’est parfait, mais lui … rhaaaa qu’est-ce qu’il aimerait lui faire bouffer ses plans et par la même occasion ses accessoires à cheveux avec lesquels il s’était déjà coupé deux fois.

Il y avait aussi le Capitaine. Au départ il lui avait fait bonne impression, charmant, jeune, dynamique, rieur mais indéniablement incapable de dépasser le stade de la dispute stupide et puérile avec son cousin.

Parlons en d’ailleurs de son cousin. Lazarus. Morwen grimaça. Rien que le fait de devoir l’appeler par son prénom le gênait. Entre les deux il y avait cette petite ressemblance typiquement familiale sur laquelle tout le monde met le doigt sans pour autant savoir d’où elle vient.

Quoiqu’il en soit dans leur manière d’être, Vrânken et Lazarus différaient du tout au tout. Vrânken était certes aimable et gentil, il restait nettement plus distant avec son équipage et les autres en général que son cousin qui lui se faisait appeler par son prénom et prenait par la taille n’importe qu’elle personne passait à sa portée.

Pas gêné pour un sou, il était de loin celui qui était le plus ouvert parmi les gradés…excepté Märk Baldr qui lui ne se gênait pas pour tripoter Morwen dès qu’il en avait l’occasion, mais c’est autre chose.

Le lendemain quand après être passé par la case je-ne-suis-qu’un-incompétent-d’apprenti autrement dit après avoir fait ses heures dans le bureau de Kraaken, le jeune stagiaire se rendit à reculons à la cantine. Le fait de devoir y voir les deux loustics réunit ne l’enchantait guère surtout qu’il mangeait à leur table, ce qui était certainement le pire.

Quand il arriva et qu’il eut pris place, Hermôd lui lança un regard qui fit plus qu’un long discours : il tentait désespérément de se barrer. Les hostilités avaient déjà été engagées.

 

- La nuit à été courte cher cousin ?

- Autant qu’elle le puis être à bord d’un vaisseau aussi mal discipliné.

- Crois bien que je sois désolééééé du fait que l’équipage ait reçut précisément pour cette nuit-ci l’autorisation de se détendre et de faire un peu la fête. Cela m’était complètement sorti de la tête.

- Pour ce qui y rentre de toute manière, ce n’est pas très étonnant.

- Chez toi à partir du moment où cela parle de rentrer ou sortir ça te plaît.

- Pas autant qu’à toi il paraît, c’est vilain les rumeurs tu sais…

 

Morwen soupira et finis de manger en quatrième vitesse. Il quitta la table avec un mot d’excuse que personne n’entendit ou plutôt ne voulut entendre.

Il marcha dans les coursives le plus lentement qu’il pu avant d’arriver devant la porte des appartements de Lazarus. Il s’y arrêta et devant attendre leur invité, s’assit par terre contre le mur, genoux repliés.

Ce ne fut que lorsqu’une paire de botte s’arrêta à quelques centimètres de lui qu’il se releva en s’excusant.

 

- Pardonnez moi, j’avais l’esprit un peu ailleurs.

- Je t’en prie. Ce n’est pas non plus comme s’il était interdit de rêver.

 

Lazarus souriait gentiment, comme si quelques minutes plus tôt il ne s’était pas lancé des vacheries au visage avec le Capitaine du Betsla. Il entra dans sa chambre et invita le stagiaire à faire de même.

 

- Vous comptez rester enfermé ici tout les jours ?

- Je pense, je ne tiens pas particulièrement à tomber sur Vrânken. Tu as pu constater que ce n’était pas l’amour fou entre nous deux.

- Oui.

 

Un silence tendu s’installa durant quelques instants, silence que Lazarus n’eut pas de peine à faire fuir.

 

- Tu apprécies ton Capitaine ?

- Oui bien sur, pourquoi je ne devrais pas ?

- Je n’ai jamais dit cela. Seulement je me demande encore, comment il fait pour être si apprécié malgré son incapacité à commander correctement.

- Si je puis me permettre Monsieur, il doit certainement dire la même chose de vous.

 

Souriant de toutes ses dents, Lazarus se leva et sans prévenir Arracha un baiser au stagiaire sans oublier de laisser une trace de son passage, le côté droit de sa lèvre inférieur légèrement abîmé par une dent peu amicale.

 

- Mais qu’est-ce que vous faites !!

 

Morwen, s’était levé, voir avait carrément bondit de sa chaise et s’était approché de la sortie.

 

- Je n’ai fait que mettre en application la menace d’hier… Appelle moi encore une fois Monsieur et je t’arrache la langue avec les dents, or comme je suis gentil et que ce serait cruel que de te priver de la langue, je me suis arrangé pour modifier quelque peu la sanction.

- Vous n’avez pas le droit.

- Tu ne m’as pas dis non.

- Je n’ai pas dis oui non plus!

 

Morwen se précipita hors de la chambre et alla directement dans la salle de repos surveillant toute fois les alentours, histoire de vérifier que Lazarus n’avait pas eut l’idée d’aller se balader dans les couloirs.

 

- Tiens … Morwen … Qu’est-ce que tu fais là tu n’es pas censé être avec le cousin tant aimé du capitaine ?

 

Mârk venait d’arriver dans la salle. Il s’affala dans le siège près du jeune homme et vint aux nouvelles.

 

- Si, je suis censé être avec lui.

- Mais …

- Mais certaines circonstances sont à l’origine d’un départ précipité et je l’espère définitif de la proximité de cet homme.

- Morwen on est pas à l’Académie, parle Vanahien ou je risque de ne pas comprendre grand-chose.

- Pardon. En gros, j’espère sincèrement ne plus avoir à faire à cet homme.

- C’est étrange, avec toi il avait l’air d’être normal et gentil.

- Nous ne devons pas avoir la même définition de la gentillesse, parce que chez moi embrasser quelqu’un par surprise et agir ensuite comme si c’était totalement naturel et normal je n’appelle pas ça de la gentillesse.

 

Mârk secoua la tête et passa un bras autour des épaules du stagiaire.

 

- C’est être embrassé par un homme qui te met en rogne ainsi ? Morwen … je ne t’imaginais pas ainsi…

- Pfff Homme ou femme peu importe. Ce qui me dérange c’est cette manière qu’il a eut de se lever de m’embrasser en me faisant mal en plus et de s’éloigner tout sourire, et de relancer la discussion tranquillement.

- Le Capitaine de l’Antero Vipunen est réputé pour ce genre d’agissements, tu n’es pas le premier si ça peut te rassurer.

- Comment cela ??

- Il est comment dire un peu Casanova sur les bords, la délicatesse en moins, la goujaterie en plus. Il y a une rumeur qui circule comme quoi il aurait eut des vues sur Kraaken mais qu’un léger accident de main écrasée sous un lourd volume des tactiques de guerre spatiale aurait dissuadé toute autres tentatives d’approche.

 

Morwen étouffa un rire et Mârk s’approcha un peu plus.

 

- Au moins même si ce n’est qu’une rumeur ça a eut le don de te faire rire et de te dérider. Par ailleurs, ne t’étonne pas si tu te retrouves face à une personne à bord qui te fait des avances. Je ne dirais pas que c’est monnaie courante parce que ce n’est pas vrai, mais il arrive que pour un peu de bon temps certaines personnes se retrouvent.

- Comme toi et Kraaken par exemple …

- Comment ça ?

- Il m’a raconté entre deux enguelées homériques, que tu étais l’un de ceux qu’il s’était tapé  à bord. Il ne s’est pas vraiment étendu sur les détails, mais au moins maintenant avec les noms qu’il a mentionné, je sais à peu près quel est son type d’homme.

 

Mârk le regarda comme si une seconde tête lui était apparue.

 

- C’est une blague ?

- Non pourquoi ? Je suppose que s’il ne te l’a pas dit c’est qu’il a une bonne raison.

- Et toi tu ne me le répéteras pas.

- En effet.

- Vous autres Stratèges êtes bien casses pieds parfois. Mais bon … sans vous nous sombrerions à la première escarmouche.

 

Morwen sourit, bien sûr il sentait que quelque chose clochait, mais il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Kraaken lui avait dit de se méfier de Mârk, il n’avait pas précisé pourquoi. Peut-être que son professeur s’en faisait de trop.

 

- Je pense que tu es bien tombé ici Morwen. Ce n’est pas le meilleur des équipages, mais ce n’est pas le pire non plus. Et puis … tu m’as moi. Si ce n’est pas beau tout cela …

- Je ne peux pas encore me faire d’idée sur l’équipage puisque je ne le connais pas mais toi ….. hm … je pense pouvoir te dire que tu ne fais pas rien sans être un minimum intéressé.

 

Mârk sourit avec cet air ravie qu’on les personnes qui se sont faite découvrir mais qui n’en cache rien à la première personne concernée.

Il voulut ajouter quelque chose mais un soldat le coupa avant lui demandant de l’accompagner pour la revue journalière des troupes.

Ce ne fut que lorsqu’il eut passé la porte que Morwen se sentit moins oppressé et se permit de lâcher un soupir de soulagement.

Malheureusement sa tranquillité ne fut que de courte durée.

 

- Charmant jeune homme qui je ne le crains se fasse mon concurrent.

- Vous ne deviez pas rester dans vos appartements toute la journée ??

- Ma compagnie te déplaît-elle tant que cela ? Voyons Morwen, je ne suis pas un monstre. Je suis juste intéressé par ta personne, il n’y a rien de mal en cela non ?

- Rien de mal ? Mais vous vous fichez de …

 

Le stagiaire s’interrompit brusquement les yeux levé vers l’encadrement de la porte dos à Lazarus.

Morwen se leva d’un bond et salua Vrânken qui venait d’arriver.

 

- Monsieur.

- Bonjour Morwen. Tu as un souci avec le Capitaine de l’Antero Vipunen ?

- Et bien …

- Pourquoi aurait-il un quelconque souci ?? Vrânk mêle toi donc de tes affaires ça changera.

- Lazarus ne touche pas à mon équipage.

 

Lazarus soupira.

 

- Quoi ? Je veux mettre ton stagiaire dans mon lit. Qu’y a-t-il de mal à cela ? Maintenant que tu le sais que vas-tu faire ? Me coller un des membres de ton équipage ? Il va s’enfuir en courant à la première allusion scabreuse. Et si tu me parles de me coller Kraaken il va envoyer Morwen faire le sale boulot à sa place alors ça revient au même.

- Tu as de la chance que je ne puisse pas te coller dehors à grands coups de pieds au train Laz’ parce que ça me démange. Ne fait rien de déplacé envers ce jeune homme et si par malheur j’apprend qu’il s’est passé le contraire tu auras affaires à moi. Mes hommes ne sont pas des jouets à ta disposition. Dans deux heures nous arriverons au spatioport allié de Theriona. Ce seras le seul et unique arrêt dans notre voyage, tenez vous prêt et profitez en. Il n’y en aura plus après.

 

Un silence assez lourd s’installa lorsque le Capitaine du Betsla tourna les talons et continua vers le pont principal. Lazarus arborait un air ravie et Morwen réfléchissait. Comment se débarrasser de l’encombrant Capitaine sans éveiller ses soupçons ? Bizarrement il regretterais presque les matinée longues et peu agréables en compagnie du Stratège le plus caractériel des Trois Galaxies.

… Pourquoi les idées géniales ne venaient seulement que lorsqu’on ne pouvait se laisser aller à l’expression d’une joie sans limite ?

Morwen laissa un sourire s’épanouir sur ses lèvres et se pencha vers Lazarus.

 

- Puis-je vous poser une question personnelle Lazarus ?

 

Le blond leva lentement les yeux vers le stagiaire. Avait-il rêvé ? Visiblement non. Normalement le fait que le jeune homme l’ai appelé par son prénom devrait le ravir mais … mais quelque chose dans son expression lui disait qu’il valait mieux se méfier.

Il savait d’expérience que les stratèges pouvaient être malins et vicieux … très vicieux.

 

- Oui, je t’en prie.

 

Bingo !! Morwen jubilait intérieurement. Avec un peu de chance, quelques commérages, et un plan de bataille en béton, il pourrait se débarrasser de deux enquiquineurs à la fois. Son sourire se fendit un peu plus lorsqu’il se pencha vers le Capitaine pour lui susurrer :

 

- Cela vous intéresserais que je joue les intermédiaires en votre faveur auprès de Kraaken ??...

Par Alexx - Publié dans : Histoire d'H2O
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Lundi 29 juin 1 29 /06 /Juin 17:43

 

Bonjouuuuuur ^^

Le Bac est enfin terminé et j'attend sagement les résultats ^^ (pas patiemment hein faut pas déconner non plus)

Je reviens avec le nouveau chapitre des Jeux sont Faits  et ... les réponses aux commentaires ^^

 

Absynthe :  ouais bon ok ma blague était nulle je sais mais bon... de nouvelles choses rappliquent et puis des jambes aussi ^^ UN de ses quatres je ferais tout un chap avec le plus de jambes possible rien que pour toi XD Les choses se metten en place et Armance ... ah tu verras XD

Bonne lectuuuuuuuuuure  :)

 

Choco: XD j'ai hésité à le mettre comme ca mais je me suis dit que ca aurais fait trop OOC mais bon tu as raison sur un point ... a toi de voir maintenant ^^

Bonne lecture miss ^^

 

Cindy : Héhé certains on énormement de patience quand ils ont un objectif  ^^ Prend ton temps miss, je suis toujours heureuse de te voir ^^

Bonne lecture  ^^

 

Vacra (je crois XD) : Merci beaucoup et non tu n'as pas les idées tordues loin de là ^^

Bonne lecture ^^

 

Camille : Comme je le disais tu mme fais marrer XD je peux faire ca parce qu'il parait que je suis sadique, armance mate, le type a botte t'as la reponse dans le chapitre, la reponse a la devinette est lors de la rencontre d'isaac et drystan ^^

Merci encore puce ^^

Bonne lecture ^^

 

Arkiyu : Merci beaucoup ^^

Bonne lecture ^^

 

Neliel : Merci beaucoup ^^ C'est vrai que j'ai tendance à zapper les descriptions pour l'action même XD En tout cas merci pour ta remarque quand à l'evolution du style d'écriture, ca me fait très plaisir ^^ #^_^#

Bonne lecture miss ^^

 

Voici le chapitre 13 ^^

Bonne lecture à toutes ^^

 

**********************************************************************************

C’est un cauchemar …. Ce ne peut pas être autre chose qu’un affreux cauchemar.

 

- Viens là …

 

Recroquevillé dans un coin de la pièce vêtu à peine d’un rectangle de tissu blanc qui peinait à faire le tour des ses hanches, et d’une chaîne en fer lui enserrant la gorge, une silhouette humanoïde luttait pour ne pas pleurer.

 

- Viens ici mon cher, tu sais que je ne te veux pas de mal.

- Voyons … qui de nous pourrais t’apporter ce que tu désires le plus ? Viens ici … c’est. un. ordre.

 

Les froissements sourds d’une chemise qui tombe au sol le firent tressaillir.

 

- Viens là ! Tu ne peux désobéir à un ordre sans en subir les conséquences !

- Est-ce cela que tu souhaites ? L’aimes tu tant au point de la subir plus que de nécessaire ?

- Viens ici, à mes pieds, où tu sentiras à nouveau la douleur du fer, et cette fois ce sera mon nom que je graverais à même ta peau !

- Est-ce ce que tu souhaites ? ou veux tu venir vers moi à nouveau ? Serais je pire que lui ?

 

Il ferma les yeux, essayant de ne pas entendre les deux voix qui tentaient de l’attirer vers elles. Ses jambes repliées sur son torse, ses bras passés autour,  il se balançait d’avant en arrière, son dos frottant régulièrement contre la pierre brut du mur, lui écorchant toujours un peu plus la peau maculant petit à petit les pierres sombres d’un rouge brillant.

La pièce n’était pas très grande, à peine plus qu’un cagibi. Les murs de pierres brutes étaient par endroits couverts de mousse et de lichen, sur le mur du fond, un petit filet d’eau coulait doucement entre deux pierres.

Le sol était lui aussi fait de pierre, posé inégalement et mal taillées, les pierres pouvaient se révéler tranchantes. Les lieux étant faiblement éclairés par une torche de bois pourri qui se trouvait en hauteur, en tout cas suffisamment pour que le jeune homme ne puisse pas l’atteindre.

 

 

- Tu ne veux pas venir ? Préfères tu que je vienne moi-même te chercher ?

- Veux tu vraiment que ses doigts se referment sur ta chair ? Qu’ils parcourent ta peau comme autant de caresses cruelles et violentes ? Veux tu que ses lèvres, si douce et si subtiles, emprisonnent tes paroles et libèrent tes hurlements ? Veux tu qu’elles mordent ta bouche à les en faire saigner ? Veux tu que de son corps il te montre à quel point la douleur t’es devenue insupportable ? Veux tu qu’il te possède encore et encore jusqu’à ce que ton corps épuisé et usé ne puisse plus suivre le rythme et qu’en définitive il  te laisse comme une poupée désarticulée au bon vouloir des passants ?

 

Un gémissement ténu s’éleva et l’un des deux hommes debout eut un sourire satisfait.

 

- Il ne vous désire pas.

 

L’autre l’ignora et s’avança vers le roux qui se tendit quand l’autre s’agenouilla et le prit dans ses bras, laissant un baiser dans son cou, et jouant avec ses cheveux.

 

- Désires tu ses mains qui glissent sur toi, comme si elles ne faisaient qu’examiner un jouet nouvellement acquis ? Supporterais tu qu’elles ne considèrent ce corps que comme un réceptacle où toute manifestation de plaisir serais interdit ? Supporterais tu de n’être qu’une jolie chose, enchaînée à un plafond, nu comme au premier jour, exposé là, parfois utilisé pour parader devant des amis voraces et envieux ? Veux tu oublier jusqu’à a propre existence pour crier et jouir sur commande ? Imagine donc … tout les jours à midi, avec un beau plateau repas, le maître des lieux arrivant, te donnant à manger détacher tes poignets abîmés, puis posant dans un léger tintement la cuillère d’argent sur le plateau, puis dans un gracieux grincement de métal rouillé te ferais tourner sur toi-même jusqu’à ce que ton visage ne se retrouve que face au vide et qu’il puisse se répandre en toute tranquillement au sein de tes entrailles.

- Arrêtez …

- Toi, les yeux dans le vide, légèrement haletant mais sans plus, tout juste bon à sentir la chaleur se répandre, et le liquide glisser le long de tes jambes jusqu’au soir. Parce qu’une fois par jour n’est pas suffisant. Et encore, nous ne prenons pas en compte les jours de colère où lors de réception mondaine. Quel défilé ce serait … Tu imagines, tous ces mélanges immaculés qui t’empliraient comme l’on emplirait un verre de bon vin …

 

Will s’était mis à pleurer contre la peau pâle de Thurim, et sous le regard remplit de colère d’Armance.

 

- Cela vous amuse n’est-ce pas ?

- Ce n’est pas moi qui ai commencé …

- Très drôle, vous n’avez rien d’autre à faire ?

- Pour que vous me le voliez très certainement. Mais plus tard, avec lui de préférence. Vous ne l’aurez pas. Regardez ce visage hanté … il est à moi …

 

Les yeux écarquillés et pleins d’horreur, Will se réveilla en sursaut lorsque l’elfe claqua la porte de sa chambre.

Il se redressa, amenant ses jambes sous lui, et tirant un peu sur sa chaîne.

 

- Viens ici.

 

Il frissonna, son rêve encore en tête mais s’approcha, il ne valait peut-être mieux pas désobéir pour le moment.

Thurim le fit asseoir sur ses genoux face à lui une jambe passée de chaque côté de sa taille.

 

- Tu as envie de retourner avec tes amis ?

 

- Will baissa les yeux, évitant le regard de son maître et ne répondit pas. Une main blanche, lui fit relever la tête mais le regard toujours fuyant, il murmura.

 

- Je l’ignore.

 

Thurim parut pour la première fois aux yeux de Will, surpris. Il pensa qu’avec tout ce qu’il lui avait fait subir, il se serrait enfui en courant à la première occasion comme lors de son marquage.

Marquage qui lui laissant encore un délicieux arrière goût au fond de la gorge.

Plus jamais il ne regardera la salle de bain de sa grand-mère de la même manière.

Se taper un homme lorsqu’il est appuyé contre  un miroir plus grand que votre propre taille, qu’il laisse un nuage de buée se former contre la surface, et que le reflet vous renvoi votre image entrain de le posséder est d’un érotique consommé. Le pire est certainement lorsque l’affaire terminée, sa peau glisse contre le miroir et que vous ne pouvez vous empêcher de le prendre à même le sol dans un gémissement inhumain ressemblant presque à une protestation.

Bref, le sujet principal semble avoir été perdu en cour de route.

Essuyons nos mentons couvert de salive, sortons de nos transes passagères et revenons à nos … perversions habituelles.

 

- Tu l’ignores ? Après t’être enfui ? Après avoir tout fait pou me déplaire, Après m’avoir mis en rogne ?

- Choisissez entre Lucifer et Satan, ce sera la même chose. Quoique l’un aurait un avantage : Drystan.

 

Thurim sourit tristement.

 

- Il suffit que j’achète ton ami, ou que je le fasse mien pour te décider  à rester ? T’ai-je tant brisé que cela ?

- Non. Vous avez juste réalisé ce que je n’avais jamais imaginé. Drystan est tout, je sais que vous allez vous en servir mais je ne suis pas sûr qu’il me laisse rester ici encore longtemps. D’autant que l’homme qui l’accompagne ne semble pas décidé à vous le laisser.

- Tu ne connais pas Jarklore.

 

Le visage de l’elfe s’était fermé à l’allusion au dragon.

 

- Pourtant il …

 - Tais toi ! Jarklore est le genre de créature prête à tout faire pour posséder quelque chose ou quelqu’un mais qui dès qu’il l’a eu s’en débarrasse très rapidement. Soit en la dévorant soit en l’abandonnant nue et vulnérable aux mains d’autres que cela intéresserait.

- Vous dites cela comme si vous l’aviez vécu …

 

Une gifle cueillit les propos de William qui se recroquevilla.

 

- Mon frère était insouciant… et toi tu es beaucoup trop bavard ce soir, je préfère lorsque tu te contentes de gémir et crier le mot maître.

 

 

Thurim caressa les flancs de Will et murmura :

 

- Qu’allons nous te faire ce soir ? T’offrir en guise de hors d’œuvre ou bien te mettre comme notre cher Gaed, dans la salle d’attente pour servir d’en cas ? hm … cela mérite réflexion.

- Je vous en prie …

- Mes clients sont toujours friands de corps jeunes… Gaed à neuf ans mais il n’est pas amusant. Toi en revanche … il ne suffirait que de t’attacher à la surface d’une table, jambes et bras liés aux pieds de la table pour que tu fasses une magnifique attraction …

- Non … ne faites pas ça …

- Pourquoi ne le ferais je pas ? Tu ne veux pas des autres ? Avec un peu de chance l’un de tes amis, viendrais et te prendrais. Ne serais ce pas merveilleux ?

- S’il vous plaît …

 

Thurim grimaça et soupira.

 

- Moi cette idée me plaisait bien … Je voulais admirer ton visage terrorisé… Mais ce soir je me sens d’humeur clémente… quand t’es amis arriveront pour continuer les négociations, tu t’empaleras sur moi. Je me régalerais de leurs visages décomposés.

 

 

Torse contre torse, une paire de jambes pressées autour d’une taille, des mains griffant un dos qui voyait les traces disparaître petit à petit et surtout, des lèvres pressées, ne laissant que peu de temps pour reprendre une respiration déjà bien entrecoupée par des va et viens  profonds.

Leurs ébats ne faisaient que commencer mais le destin peut-être avait décidé qu’il en serrait autrement.

La paire de jambe bottée se décroisa et la silhouette cachée dans l’ombre se leva un léger sourire aux lèvres.

Pas un bruit, sur le tapis, les bottes ne firent. Pas un bruit autour de lui, ses vêtements ne firent.

Il n’y eu qu’un cri de surprise et un de douleur lorsqu’une bougie fut allumée et qu’une voix teintée de moquerie lança :

 

- Cela vous dérange si j’éclaire ? Ca c’est assombri et je ne vois plus très bien vos mouvements …

 

Drystan rep … tenta de repousser le dragon qui lui n’était pas de cet avis. Il enserra, au contraire, davantage le brun contre lui, l’asseyant de toute sa hauteur sur lui.

Dans cette position qui aurait pu être particulièrement agréable mais qui pour l’instant présent était inconfortable pour l’un en particulier.

 

- Jarklore … s’il te plaît lâche moi.

- Tut tut tut attend juste quelques instants…

 

Drystan essaya de bouger mais les deux bras autour de lui l’en empêchèrent.

 

- Vous voulez participer ?

- Non merci, je me contente de regarder, c’est très instructif …

 

Le brun de plus en plus gêné par cette position finit par supplier son amant de faire quelque chose.

Jarklore envoya Armance se faire foutre et reprit son activité sans un regard pour le châtelain resté comme deux rond de flan.

Seuls les bruits des draps et de Drystan lui indiquait qu’en effet les  deux n’avaient pas finit leurs affaires.

 

- Je vous signale que nous devons récupérer Will pas vous permettre d’enfin vous envoyer en l’air…

 

Cette fois-ci, tout aussi agréable que soit son état, Drystan abandonna Jarklore à son sort, se dépêtrant des draps comme il le pouvait, récupérant ses affaires au passage et s’enfermant dans la salle de bain.

 

- Vous êtes un emmerdeur fini et si je n’avais pas une partie de moi à soulager je vous boufferais dans la seconde…

 

 

Quand les trois hommes débarquèrent dans le bureau de Thurim, l’un d’entre eux était passablement frustré, un second inquiet et le troisième se fendait la poire.

Du côté de Thurim, il avait visiblement renoncé à l’idée d’embrocher son jouet devant les yeux de ses invités, quoi qu’il en soit, la gâterie que Will prodiguait à son maître, eut l’effet qu’escomptait l’elfe.

Armance cessa de sourire a son plus grand plaisir.

 

- Je suppose que vous vous êtes senti obligé de nous montrer cela…

- Il m’appartient, j’en fais ce que je souhaite lorsque je le souhaite… vous avez de la chance, vous êtes arrivés un peu trop tôt… vous auriez pu voir à quel point il est obéissant …

 

Drystan s’avança vers Thurim et ne voulut pas regarder Will.

 

- Dites nous ce que vous voulez précisément en échange de Will. Nous vous le donnerons sans concessions. J’en ai marre, je veux retrouver mon meilleur ami et de préférence avant que vous ne le transformiez en zombie.

- Vraiment ?

- Vraiment.

 

Drystan rabroua Armance avant que celui-ci ne puisse dire quoique ce soit. Là, ras le bol.

 

- En échange de votre ami je veux Jarklore, en tant qu’esclave bien sûr …

Par Alexx - Publié dans : Les jeux sont faits ...
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Mardi 30 juin 2 30 /06 /Juin 00:03

 

Whaaa deux en une soirée je vous gâte mais n'en prennez pas trop l'habitude hein XD

Réponses au commentaires :

 

Camille : Merci beaucop pour tes encouragements ^^ Le bac bah on verra d'ici 8 jours et pis bah le reste on verra ^^

Pour Morwen n'oublie pas qu'il n'est qu'un eleve et que Kraaken est loin d'être un imbécile, quand à notre ami Mârk, il n'est lui non plus pas né de la derniere pluie ^^

Bonne Lecture ^^

 

Absynthe : #^_^# mici ^^ Kraaken a toujours quelque chose derrière la tête ^^ Sinonil ne serait pas Kraaken ^^

Bonne lecture mon coeur ^^

 

Choco: alala les maths ca a du tous nous marquer XD Merci en tout cas pour ton com miss ^^

Bonne lecture :)

 

Cicipouce: Pas mal l'idée de la bouteille d'oxygène XD "note dans un coin" en tout cas merci pour ton compliment (j'ai l'impression de radoter XD) ca ma fait trèèèès plaisir ^^

Merci aussi pour le soutien pour le Bac (dur dur T_T)  ^^

Bonne Lecture ^^

 

Voici le quatrième chapitre d'Histoire d'H2O ^^

Bonne lecture à toutes et tous ^^

 

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S’il avait été seul Morwen serrait parti dans un fou rire incontrôlable.

Depuis quelques jours, Lazarus et lui s’étaient rapprochés, pas comme deux éventuels amants mais comme deux amis dont l’un est entrain de servir son intérêt plus que royalement. Le Capitaine de l’Antero Vipunen avait accepté la proposition du stagiaire concernant le fait de contacter Kraaken le Stratège du Betsla via un intermédiaire.

Pourquoi un intermédiaire ? Parce qu’au moins Lazarus lui ne risquait pas de se prendre un coup de carte dans la figure ou de se faire écraser les doigts par un tome trèèèèèès lourd de l’Histoire des Stratégie de Guerre (sachant que les tomes en question font plus de  5500 pages, tout en cuir relié doublé d’une couche de néométal armé pour éviter que les pages en papier déjà anciennes, ne s’abîment.

 

- Morwen, stupide stagiaire que tu es, répète moi POURQUOI tu t’es senti OBLIGE de me donner les crétineries que m’écris Lazarus ??

- Hm … Je dirais parce que c’est un ordre direct et que quand bien même il n’est pas intéressé par moi, je ne tiens pas à l’avoir collé à MES basques. C’est vous-même qui me l’avez appris : débarrasse toi toujours de ce qui t’ennuie en le collant aux basques de quelqu’un d’autres.  En l’occurrence lorsqu’il me l’a proposé j’ai vu une échappatoire à des heures et des heures de geignement sur sa misérable vie et les souffrances dont notre Capitaine l’accable.

- Certes…

- J’ai eu raison ?

- Non. Mais crois moi que si j’en ai l’occasion tu as te retrouver avec un enquiquineur au fesses toi aussi.

- Vous n’arriverez jamais à trouver pire que Lazarus… heureusement pour moi…

- Demain tu auras un examen sur les Guerres spatiales des trois siècles après colonisation …

- QUOI ?! Mais c’est pas juste !

- C’est pour avoir fait du mauvais esprit… Déguerpi avant que je ne décide de te coller une autre corvée pour demain.

 

Morwen sorti du bureau de Kraaken sans voir que celui-ci arborait un sourire moqueur, il claqua la porte et ignora le :

 

- Brute sans cervelle !!

 

.. qui résulta de sa mini vengeance sur la porte. Il se dirigea vers le réfectoire soudain rejoins par le plus en plus collant Mârk.

 

- Ah Morwen ! Tu as enfin été relâché par le dragon frigide pour le déjeuner ?

- Oui, mais tu sais qu’il à un nom ton « dragon frigide », je sais que tu aimes lui donner des petits noms, mais Kraaken est tout aussi bien.

- Tu vas finir par devenir comme lui tu sais ?

- Au moins je ne t’aurais plus sur le dos.

- Quoi ?

- Rien, Laisse tomber.

 

Morwen pressa le pas sans prendre garde au crétin fini qui lui servait de compagnon de « voyage » et alla s’asseoir.

 

- Tiens, bonjour Morwen.

- Bonjour Hermöd. Vous avez l’air fatigué.

- Oui, un peu. Hier soir j’ai eu droit à une prise de bec en direct. Ils n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère. Je crois même qu’ils ont finis par se battre. J’ai l’impression d’être le responsable d’une garderie.

 

Le stagiaire étouffa un rire, et reporta son attention sur l’entrée de la cantine par laquelle les deux terribles cousins venaient d’entrer tout en se lançant des regards noirs. Ils s’ignorèrent royalement jusqu’à ce qu’enfin ils prennent place à la table et commence à prendre leur repas.

Là, la tension se relâcha et les conversations devinrent plus légères et joyeuses.

 

- Morwen ?

- Oui ?

 

Lazarus, tout sourire s’était penché vers le Stagiaire placé à sa droite. Ignorant totalement Mârk qui se crispait à chaque fois que Morwen se faisait le centre de l’attention d’une quelconque personne.

 

- Cette après-midi nous la passerons dans la cabine je ne tiens pas à rencontrer par hasard l’ANDOUILLE GALACTIQUE QUI NE SAIT PAS FAIRE LA DIFFERENCE ENTRE UNE PLANTE D’INTERIEUR ET LA FORET PROFONDE DE SKADI !

 

Morwen soupira et acquiesça. Dire non maintenant lui vaudrait toute une série de remontrance et de tentatives pour le faire culpabiliser plus tard.

Plus tard donc, plus précisément après le repas ponctué de répliques très intelligentes du genre :

 

- CRETIN COSMIQUE !

- BONOBO DEGENERE !

- TU SAIS CE QU’IL TE DIT LE BONOBO ?

- QU’IL A ENFIN PRIT CONSCIENCE DE SA BETISE ET QU’IL VA SE PENDRE DE DESESPOIR ??

- JE VAIS LE TUER !!!

 

… Les deux jeunes hommes se retrouvèrent dans la cabine de Lazarus.

 

- Désolé pour le repas Morwen, et surtout pour les haricots sur ta veste…

- Ce n’est rien, je n’avais pas vraiment prévu que vous retomberiez tout les deux dans les jeux de batailles de nourriture.

- Dis comme ça c’est presque honteux.

 

Tout deux, sourirent sachant très bien quoi en penser. Morwen finit par ôter sa veste en grimaçant. Les deux étant au sale, il allait devoir se passer de veste d’uniforme durant quelques jours. Tanpis.

Il sortit les pans de sa chemise blanche de son pantalon stricte et s’affala sur une chaise à côté du lit où Lazarus venait de s’étendre de tout son long.

 

- Ca donne quoi avec Kraaken ?

- Il m’a demandé tout à l’heure pourquoi je lui faisais passer les crétineries que tu me passais.

- C’est pas gagné hein ?

- Ca m’en à tout l’air. Dis toi que ce n’est qu’une bataille comme une autre. Que pour gagner il te faut te montrer plus rusé que lui.

- Plus rusé qu’un stratège ? Tu déconnes ? Lui il est pas rusé, il est vicieux.

- Alors soit vicieux.

 

Le Capitaine de l’Antero Vipunen grimaça et se dit que s’il se la jouait à la vicieuse c’est pas les doigts qu’il se ferait écraser mais quelque chose de bien plus sensible et plutôt utile.

 

- Que me conseilles tu ?

- Moi ? Tu rigoles ? Il va me griller dès que tu auras ouvert la bouche. Ce que tu peux faire aussi, c’est te renseigner auprès des « proches » dans l’équipage de Kraaken. Le tour est vite fait mais bon, tu en tireras peut-être quelque chose.

 

Le cerveau de Lazarus tournait à plein régime. Les proches de Kraaken hein ? C’est vrai que ça faisait peu de monde mais tout de même.

Bon Vrânken était éliminé d’office, l’interrogatoire se finirait comme la veille au soir en pugilat et il voulait encore garder intacte une ou deux côtes au cas où son histoire avec le stratège antipathique menait à quelque chose de plus … concret.

Hermöd, pouvait éventuellement l’aider et encore il n’était pas sûr, Mârk, le pot de colle de Morwen pourrait certainement lui. Fouineur comme il était.

Et le plus probable était Morwen.

Encore faudrait-il qu’il puisse se renseigner sans éveiller les soupçons.

Pas d’interrogations directes, on ne sait jamais par contre … il devait bien avoir une de ces plaque-journal que tout le monde de cet âge avait. Lui-même en avait eu une et ce n’est pas parce qu’il avait à peine quatre ans de plus qu’il trouvait ça particulièrement ridicule.

Au contraire, pour le coup, il adorait cette invention.

Maintenant savoir quand il pourrait s’infiltrer dans la chambre du jeune sans se faire piquer, là encore ça allait être délicat.

 

- Ils t’ont collé un truc spécial ce soir ??

- Non, je suis tranquille, je vais pouvoir dormir sans soucis.

- Tant mieux, la dernière fois ils t’avaient mis de garde avec l’équipe de nuit non ??

- Oui, c’était calme pour une fois à bord, tout le monde dormait donc pas un seul bruit à part ceux des quelques signaux d’avertissements.

- On dirait presque que tu as envie de réessayer.

- Pourquoi tu veux te débarrasser de moi ?

 

Lazarus ne répondit pas mais tourna le dos à Morwen qui éclata de rire.  Il rejoignit le Capitaine sur les draps pourpres changés la veille et s’assit en tailleur à côté de lui.

Ils passèrent l’après-midi à discuter d’un « plan de bataille » pour la conquête de la mystérieuse et  dangereuse planète Kraaken.

Ils enchaînèrent fous rires et mini dispute jusqu’à ce que le hurlement d’une alarme ne fasse tomber en arrière Lazarus en équilibre précaire prêt à faire bouffer on oreiller à un stagiaire écroulé de rire.

 

Le personnel gradé est prié de rejoindre son poste. Le personnel gradé est prié de rejoindre son poste. Le Capitaine de L’Antero Vipunen, Lazarus Hâti est prié de rejoindre le pont principal de toute urgence. Le Capitaine de L’Antero Vipunen, Lazarus Hâti est prié de rejoindre le pont principal de toute urgence.

A tout l’équipage : a vos postes, nous entrons dans une zone non ralliée, tenez vous prêt à intervenir.

 

- Rhaaaaa… Obligé de se bouger pour voir mon imbécile de cousin.

- Ne commence pas à râler, ce n’est pas toi qui va te prendre une réflexion de la part de Kraaken.

- Pourquoi ?

- Ma veste, je te rappelle que vous m’avez copieusement arrosé d Haricots.

- C’est toi qui n’as pas de réflexes…

- Ben voyons…

 

Morwen leva les yeux au ciel et suivit Lazarus jusqu’au pont principal où il retrouva Kraaken, occupé à râler après un jeune linguiste cryptologue incapable de traduire un message intercepté.

Enfin incapable c’est vite dit, c’est surtout qu’il ne le faisait pas aussi vite que Kraaken l’aurait voulut.

Pour résumer la situation, car la décrire en entière serait trop long et trop pénible :

Le Betsla venait d’enter dans la zone de sa mission, autrement dit les emmer…les ennuis commençaient. A peine Lazarus était arrivé sur le pont qu’il avait évité de justesse une boulette de papier envoyé dont ne sais où mais dont l’expéditeur était connu de tous.

Les pilotes, se débrouillaient comme ils pouvaient pour éviter les, comme le disait Hermöd « fichu-bout-de-caillasse-qui-n’ont-rien-d’autre-à-foutre-que-d’être-sur-leur-chemin ».

Dans son coin, Morwen évitait Mârk qui avait été envoyé sur le pont après avoir donné ses ordres aux soldats embarqués.

 

- Bon. C’est le moment de se remettre au travail d’équipe…

- Tu veux dire : c’est le moment de mettre en place la possibilité de faire endosser la responsabilité aux autres ?

 

Vrânken fit preuve d’un self contrôle qui en étonna plus d’un et certainement lui en premier.

 

- Morwen, raccompagnez donc le Capitaine Lazarus dans ses quartiers, il a un besoin pressant de se reposer. Vous y resterez jusqu’à nouvel ordre.

- Bien Capitaine.

 

Silencieusement, le stagiaire ramena le blond vers sa cabine, jusqu’à ce que ce dernier ne lui attrape le bras et l’entraîne vers la cabine de l’apprenti stagiaire.

Il ouvrit la porte et le poussa à l’intérieur.

 

- J’en ai marre de ma cabine.

- Tu aurais pu au moins me demander mon avis !!

- Pourquoi faire on n’était pas loin et si un garde nous avait vu il nous aurait grillé direct.

- Tu m’énerves.

- Si tu le dit …

 

Morwen retira ses bottes offrant un certain cadre de vue plutôt agréable à Lazarus qui ne se priva pas de regarder.

En soupirant le plus jeune des deux s’affala sur son lit et fixa le plafond. Lazarus saisit sa chance et grimpa sur le matelas, surplombant de toute sa longueur son cadet.

 

- Je peux savoir ce que tu fais là ??

- Ca ne se voit pas ? Je m’allonge.

- Oui bah pas sur moi, va par terre si tu veux mais dégage de là, tu es lourd.

- Ce n’est pas une manière de parler à un de ses supérieurs, très cher Morwen.

- Quoi ?

- Tu vas faire quelque chose pour moi, tu vas dormir, tu vas rejoindre les mondes du rêve pendant quelque temps hein.

- Comment ça ? Qu’est-ce que tu racontes ?

- Je saisis ma chance Morwen, tu vas m’insulter dès ton réveil mais ça en vaudras la peine je pense.

 

Lazarus eut un sourire et sorti une pastille de sa poche et l’appliqua avec douceur contre la tempe de Morwen tout en lui donnant un baiser.

 

- Bonne nuiiiiiit … qu’est-ce que j’aime les pastilles Morphée. Une petite application et tadaaam c’est parti pour quelques heures de sommeil. Désolé Morwen mais j’ai besoin de ton journal.

 

Il se releva non sans avoir une dernière fois effleuré les lèvres du stagiaire avec un drôle de sentiment, et prit la plaque de verre translucide qu’il avait repérée sur le bureau dès son entrée dans la pièce.

 

- Ce n’est pas très prudent de ta part, Morwen, quelqu’un de mal intentionné ou pas, pourrait te l’emprunter pour le lire… Noooooon, je ne suis pas mal intentionné …. Si ?

 

Il haussa les épaules et alla s’installer à côté du corps endormi du stratège en herbe, attirant son corps contre le sien.

Puis il mis en marche la plaquette, qui a son grand désespoir n’était pas protégée par un quelconque mot de passe.

Il chercha un dossier, qu’il eut du mal à repérer, puis monta le volume en faisant glisser la pulpe de son doigt sur l’un des coté de la tablette.

Ses  doigts jouant inconsciemment avec les cheveux de la belle aux bois dormant des temps modernes alors que le document écrit était lu par la voix de Morwen particulièrement bien rendue par le petit bijou de technologie.

 

Morwen Araledric Skëld

C’est mon nom. Je suis comme mon nom, Skëld l’indique, le fils unique de l’un des Généraux de Vanaheim et de ses colonies.

Je suis actuellement élève à l’Académie Spatiale et ceci est un cadeau de ma mère.

J’espère seulement que ceci ne tombera pas entre des mains avides ou curieuses …

 

- Trop taaaaaaaaard …

 

[…] Dans deux semaines je passe la première partie de mon diplôme. Ma mère stresse plus que moi, et mon père soupire, il paraît que les stratèges sont comme les progrès : à savoir une doctrine ou ici une profession destinée à compliquer ce qui est simple…

Parfois je me demande où je suis tombé. […]Pourquoi j'embarque ?? Parce que j'ai passé le premier pallier du diplôme de stratège et qu'une fois cette étape franchie, un stage de trois ans sur un vaisseau est obligatoire pour tout jeune ayant passé la première partie de son diplôme quel qu'il soit. L'avantage est de trouver au bout une place sur un vaisseau. J'espère seulement que ce ne sera pas barbant.
Tiens mon assignation vient d'arriver. Je vais voir ça, j'emporterais certainement ce carnet quand je partirais. Je n'ai pas envie de me retrouver à ne rien faire une fois embarqué.

[…] J’ai trouvé une solution à mon problème.

Il paraît que le Capitaine Lazarus a eut et a toujours un faible pour le stratège Kraaken. Quoi de mieux que d’essayer de les coller ensemble pour avoir la paix ?

Ceci dit un nouveau souci apparaît.

Mârk. Ce crétin croit qu’il à la moindre chance, il a vu les Puissances en technicolor ou quoi ? […] Lazarus et Kraaken marchent, enfin Kraaken moins que Lazarus normal. Avec un peu plus d’efforts il ne devrait plus y en avoir pour très longtemps, d’autant que le Capitaine devient de plus irascible, j’ai bien crut qu’hier soir il allait me hurler dessus.

Mârk de son côté s’accroche encore, il faut vraiment que je trouve quelque chose pour le faire fuir. A ce stade je serais prêt à tout même embrasser Hermöd c’est dire !![…] J’aime bien Lazarus. Les après-midi passées avec lui a monter des plans pour qu’il séduise Kraaken sont agréables. Dommage, qu’il ne reste pas le temps de mon stage, en même temps quand on voit comment lui et le Capitaine se vanent l’un l’autre … […]

Qu’elle était sa question déjà ? Ah oui … de Mârk ou de Lazarus, par lequel je préférais me faire enlacer ?

Lazarus je pense. Oui Lazarus certainement.

 

Le Capitaine de l’Antero Vipunen s’était figé alors que les derniers mots enregistrés résonnaient dans la pièce.

 

     - Intéressant …

Par Alexx - Publié dans : Histoire d'H2O
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Mardi 30 juin 2 30 /06 /Juin 16:26

 

Voila le cinquième chapitre ^^ Oui j'écris en ce moment ^^

Réponse au commentaire d'Absynthe :

Merci ma chérie ^^ je suis vraiment contente que ça te plaise ^^

J'éspère que la suite te plaira tout autant  même si ca ne bouge pas beaucoup ^^

Bonne lecture ^^

 

Bonne lecture à tout le monde ^^

**********************************************************************************

Au petit déjeuner, Morwen avait une drôle de tête.

Vrânken, calmé l’avait autorisé à quitter ses appartements, enfin c’est ce qu’avait écrit Lazarus sur un bout de papier fourré dans sa main pendant qu’il roupillait joyeusement.

D’ailleurs s’il mettait la main sur un certain blond, il aurait des nouvelles du pays.

Par les Puissances, qu’est-ce qui lui avait pris. Utiliser une Morphée sur une personne qui ne les supportait pas pouvait se révéler désastreux et entre autre coller des migraines insoutenables à de jeunes apprentis stratèges en rogne.

C’est donc en se vengeant inconsciemment avec sa petite cuillère sur le pauvre morceau de tarte aux myrtilles dans son assiette, que Morwen massacrait joyeusement et mentalement le Capitaine blond qui avait eut la sage idée de ne pas venir prendre son petit-déjeuner.

Avec un soupir, il abandonna les restes … enfin, la bouillie de tarte et son café froid pour se rendre à son prochain lieu de torture : le bureau de Kraaken.

Traînant les pieds, il arriva devant la porte en métal et frappa deux coups.

 

- Entre ! Un peu plus et tu étais en retard.

- Bonjour.

 

Morwen entra et s’aperçut que les bureaux avaient été poussés et que son instructeur ne portait pas le même uniforme que d’habitude.

Kraaken, lui tendit un paquet de vêtements et lui dit de se changer dans un coin.

 

- C’est l’uniforme d’apparat. Plus moche que l’habituel mais il paraît que c’est pour faire plus sérieux. Et puis comme nous rencontrons une délégation étrangère…

- Comment ça ?

- Tu n’écou… ah oui c’est vrai. Pendant que notre Capitaine t’avais envoyé jouer les baby-sitters, nous avons réussi à entrer en contact avec les autorités de cette zone. Nous avons fixé un rendez-vous en quelque sorte, pour des pourparlers et autres pertes de temps toutes politiques.

- Je vois.

- Habilles toi on a pas que ça à faire !

 

Morwen leva les yeux au ciel, et se dit que s’il arrivait à coller les deux casses pieds ensemble, il n’avait pas intérêt à rester dans les parages, il n’y survivrait pas.

Avec une grimace, il se déshabilla et enfila son nouvel uniforme.

Il entendit la porte s’ouvrir et se fermer mais ne se retourna pas, Kraaken devait être parti.

Son pantalon était dans la même matière douce mais incroyablement près du corps que le précédent. La différence résidait dans la couleur. Noir au lieu de blanc, quel changement radical…

Ses bottes qui s’arrêtaient un peu au dessus du genou s’étaient transformées en de jolies cuissardes qu’une personne de sa connaissance aurait tôt de détourner pour usage moins officiel. Noires elles aussi.

La chemise elle, ne changeait pas, toujours à col mao, toujours aussi blanche, toujours aussi simple.

La veste elle en revanche était totalement différente de celle qu’il portait d’habitude.

D’un beau rouge grenat, elle descendait jusqu’à mi-cuisse. Un peu à la façon des corsaire de l’ancien temps, les bouts des manches avaient un large revers noir, et une fine ligne de broderies or, le tout tenu par un bouton doré aux armes de l’Imperium.

Sur le devant de la veste à gauche au niveau du cœur, sa distinction en tant qu’élève stratège officiel de l’Académie Spatiale. Une double rangée de boutons simples et plats dorés servaient à fermer la veste.

Il grimaça, car ne voyant pas véritablement à quoi il ressemblait, il ne pouvait pas savoir jusqu’à quel degré il était ridicule.

Il râla cinq minutes et finit par sortir du bureau réaménagé en cabine d’essayage pour tomber nez à nez avec … Mârk …

 

- Par les Puissances, qu’est-ce que tu fiches là ?

- Je voulais m’assurer que le drag… Kraaken n’ai pas omis de mentionner où tu devais te rendre. Après tout, les jeunes stagiaires ne sont pas forcément tout le temps convoqués sur le pont. principal.

- Merci Mârk mais je sais où je vais, donc si tu voulais bien me lâcher cinq minutes j’adorerais !

 

Bon d’accord, jusqu’à ce qu’il tombe sur le pot de colle intergalactique il ne savait absolument pas où il devait se rendre mais la fin justifie les moyens non ? Après ce n’est pas comme si Mârk était censé savoir, que lui-même ne savait pas.

Il parti en direction donc, du pont principal sans un regard pour le responsable des soldats embarqués, qui le suivait.

Quand il arriva sur le pont il eu du mal à retenir une exclamation de surprise.

Placés à l’opposé de la salle, l’un de l’autre, Lazarus et Vrânken se lançaient des regards noirs tandis qu’Hermöd sermonnait le Capitaine du Betsla, comme il ferait avec un enfant qui viens de tirer la queue du chat.

Cependant, un « spectacle » particulièrement intéressant vint tirer un de nos protagonistes de sa transe.

Il y a chez certaines personnes, une attirance toute particulière pour certaines parties de l’anatomie humaine.

Les mains, les yeux, les lèvres, classique donc.

D’autres ont une préférence pour les jambes.

Ce n’est pas une blague, c’est vrai et si vous saviez comme le spectacle des ses deux belles jambes prisonnières d’un délicat étui noir remontant lascivement le long de la courbe du mollet, s’arrêtant vaguement dans un souffle tout sauf innocent au genou pour repartir de plus belle jusqu’à la mi-cuisse.

Une, puis deux et enfin trois enjambées, jusqu’à son instructeur, puis des genoux qui se plient et croisent.

Les lumières ambiantes un peu tamisées par l’endroit reculé où il se trouvait, laissaient sur ses jambes cernées de simili cuir, un air irréel.

 Vous voyez ces scènes dans les films où une nana super bien roulée passe au ralenti et vous fous une de ces triq.. bref vous fait un effet dingue ?

Voila.

Imaginez une silhouette élancée dont sur l’instant présent, l’arme fatale était une paire de gambettes glissées dans des cuissardes en néocuir, avec lacets sur le devant et rabats en haut. Rabats qui se soulevait légèrement à chaque pas. Cuissardes qui à chaque pas produisaient un petit souffle typique du cuir neuf, et qui dans un contexte bien particulier, lumière tamisée, chambre fermée à double tour, et juste deux personnes prêtes à faire tout autre chose qu’une partie d’échec, aurait pu avoir un aspect érotique particulièrement élevé.

Une seule image tournait en boucle dans l’esprit du voyeur qui ne se privait pas : ses mains glissant le long des bottes, des chevilles jusqu’au rabats, voire même au-delà s’il y avait affinités.

Il voulait qu’il y ait affinités. Il tenta désespérément de détacher son regard des appels au viol qui attiraient son regard, mais c’était peine perdue.

Il passa sa langue sur ses lèvres, les humidifiant un peu au passage. Il ferma les yeux et avec un douloureux sourire, croisa les jambes.

 

- Un souci Lazarus, vous n’avez pas l’air dans votre assiette.

 

Hermöd s’adressait au blond un peu moqueur sur les bords et franchement au milieu.

 

- Aucun, j’étais un peu perdu dans mes pensées.

- Avec de telles pensées vous allez finir par choquer les Puissances. N’oubliez pas que nous recevons des officiels, il serrait mal venu qu’ils vous voient dans cet état…

- Moi au moins j’y arrive encore…

 

Lazarus se leva rapidement et sorti discrètement de la pièce revenant quelques minutes plu tard, plus alerte et surtout évitant consciencieusement du regard le coin des stratèges.

 

- On dirait que vous avez eu un souci de parcours…

- Tiens Mârk Baldr, le Pot de colle qui a vu les Puissances en technicolor.

- Je vous demande pardon ?

- Tu crois vraiment une seule seconde avoir la moindre chance de te caser avec Morwen ?

- Au moins je tente ma chance. Je ne risque pas de me aire casser des doigts.

- Tu as raison il est trop gentil pour te le dire clairement. Moi ça fait longtemps que je t’aurais collé dans une navette de secours en direction de la planète inhabitée et la plus hostile du coin.

- Vous êtes un enfoiré.

- Merci du compliment, je ne vous le retourne pas, ce serais vous flatter.

 

Lazarus lui sourit hypocritement et tenta de s’approcher de son cousin.

 

- Je suppose que devant les officiels nous devons nous la jouer famille unie et aimante ?

- Tu as tout compris. Alors pas de vannes à deux Vahan tu veux ?

- Bien sûr cher cousin bien aimé. Je serais un modèle de gentillesse et de courtoisie.

- C’est lorsque tu dis ça que j’ai peur…

 

Le blond ricana et s’en alla plus loin. Bon, il avait mis son cousin dans de bonnes dispositions, pas de souci de ce côté-là, et si maintenant il rejoignait le fantasme sur cuissarde et le glaçon carnivore qui était officiellement sa cible ?

Oui officiellement. Parce que Lazarus, dans sa volonté de se renseigner sur Kraaken avait endormi Morwen et lu son journal.

Oui c’était stupide et puéril mais on a jamais dit que Lazarus était mature et raisonnable.

Bref, ce qu’il avait découvert dans le journal magnétique de Morwen l’avait fortement intéressé.

Après le jeune stagiaire n’était pas laid et puis ce n’est pas comme si c’était illégal. Il était majeur.

Bon d’accord, ce n’était certainement pas bien d’agir avec lui comme il avait fait avec tant d’autres mais flûte à la fin ! Il a qu’à dire non.

 

- Que faites vous de beau ?

- On prépare un guet-apens pour te coller les pieds dans du béton Malkien et te balancer enchaîné dans les Mers glacées de la septième planète du système glacé d’Idrill pourquoi ?

 

Lazarus se recula de deux pas, et surprit le regard étonné de Kraaken en direction de son élève.

 

- Kraaken ? Il est de mauvaise humeur depuis tout à l’heure ?

- Aucune idée, mais il semblerait que tu en soit la cause. Qu’est-ce que tu as fait à mon élève ??

- Mais rien du tout voyons… je suis un véritable ange…

 

Il enlaça le Stratège qui lui tournait le dos avant de ressentir une vague douleur au niveau des mains. Kraaken enfonçant ses ongles dans la chair du blond.

 

- Dégage de là ou tu auras bien plus mal que tout ce que tu n’as jamais imaginé.

- Ne fais pas de promesses que tu risquerais de ne pas tenir mon poulpe adoré.

 

Kraaken récupéra sous le prétexte d’une surprenante caresse à Lazarus, une de ses piques à cheveux qu’il colla sous le nez du Capitaine de l’Antero Vipunen.

 

- Tu … veux qu’on reparle de promesses et de torture ?

- Très peu pour moi Merci. Je tiens encore à mes yeux.

- Enlève toi de là que je puisse passer.

 

Le Stratège se dégagea gratifiant d’un coup de pied vicieux le Capitaine blond, a son passage.

Morwen et Lazarus se retrouvaient donc seuls et l’apprenti pu enfin reprocher tout ce qu’il pouvait a son aîné.

Il le pouvait après tout, personne ne leur prêterait attention dans ce coin reculé et à l’abri des regards.

 

- Pourquoi vous avez fait ça ?

- On est revenu aux vouvoiements ? Morweeeeen … j’aime pas quand tu fais ça…

- Après ce que vous avez fait, je pense pouvoir me passer de vous tutoyer.

- Je t’ai juste permis de faire un bon gros sommeil pour que tu récupères plus rapidement de ta nuit de garde.

- Ca c’est ce que vous dites. Rien ne me prouve que pendant que je dormais comme un bienheureux vous n’ayez pas fouillé dans mes affaires ou autres.

- Moi ? Je ne m’attendais franchement pas à ce que tu me juges ainsi Morwen.

- Arrêtez de jouer la comédie, vous êtes capable de tout.

- J’aimerais que tu arrêtes de me faire la tête.

- J’aimerais que vous me fichiez la paix.

 

Lazarus fronça les sourcils et jeta un coup d’œil autour de lui. Personne ne les regardait, tous occupé à leur tâche. Son cousin et Kraaken discutaient dans leur coin. Ce coin était vraiment bien et pratique.

Le blond sourit, fit tourner la chaise de Morwen et sans attendre ses protestations qui, il en était sûr ne tarderait pas à intervenir, tomba à genoux et déposa un baiser à la naissance de son cou, juste en dessous de sa mâchoire. Il suçota quelques seconde la petite parcelle de peau entre ses deux lèvres avant que Morwen de le repousse brutalement.

 

- Ca va pas la tête ?!!

- Si je vais très bien.

- Kraaken est là bas, j’ai beau être blond tu te trompe de personne là !

- Soit pas si farouche, ce n’était qu’un petit bisou de rien du tout, comme hier.

- Comment ça ?

 

Lazarus grimaça et se releva.

 

- Hem… excuse moi on m’appelle… à tout à l‘heure…

- Lazarus ! Reviens ici !

 

Morwen frappa de rage la console devant lui et regarda dans le reflet de l’écran l’endroit où Lazarus l’avait « embrassé ».

 

- Génial …

 

Une petite trace de dent se détachait sur la peau pâle. Il se demandait comment il allait cacher ça.

Et comme un phénomène agaçant n’arrive pas tout seul, Mârk rappliqua.

 

- Tu vas bien ? J’ai vu que tu étais avec le Capitaine de l’Antero Vipunen.

- Oui je vais bien. Pourquoi je n’en ai pas l’air ?

- Non justement, tu es rouge et tu transpires légèrement…

 

Morwen grogna et s’essuya rapidement le front.

 

- La délégation vient d’arriver, il viennent sur le pont principal, prépare toi.

- Hm… merci.

 

Le stagiaire se leva et passa devant Lazarus sans lui accorder ne serais-ce qu’un regard, par contre, il sentit parfaitement bien une main glisser le long de sa cuisse alors qu’il passait.

Il venait à peine de rejoindre Kraaken en lui faisant la réflexion qu’il aimerait sincèrement qu’il s’intéresse au cas de Lazarus quand  la délégation arriva.

Ils étaient tous de type albinos et semblaient étonnés par la structure même du bâtiment dans lequel ils évoluaient.

Le Capitaine Vrânken les accueillit et les invita à prendre place dans des sièges spécialement apportés sur le pont pour eux.

 

- Je suis le Capitaine du Betsla Vaisseau de l’Imperium, Vrânken Hâti, Bienvenue à bord. Je vous présente le Capitaine de l’Antero Vipunen, Vaisseau de l’Imperium, Lazarus Hâti. Mon Second en place Hermöd et mon stratège Kraaken accompagné de son élève Morwen Araledric Skëld.

 

Les envoyés se présentèrent à leur tour, leurs noms étaient pour Morwen quasi imprononçable si bien qu’il n’en reteint qu’un, celui d’un jeune homme qui lui souriait doucement. Cèlorion.

Alors que les discutions à caractère politique commençaient, il se disait qu’il avait déjà vu ce jeune albinos quelque part…

Par Alexx - Publié dans : Histoire d'H2O
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