Me voici avec le second chapitre d'Histoire d'H2O ^^ Bon je suis rassurée, elle à l'air de plaire mais ce n'était que le premier chapitre donc j'espère que la suite seras à la hauteur de vos attentes ^^
Réponses aux commentaire :
Lullaby. : Merci beaucoup chère lectrice fantôme de t'être dévoilée ca me fait très plaisir ^^ J'ignore si tu as vu mais le chapitre 12 des jeux est sortit ^^
Quand à la scène hot entre les deux stratèges ca je ne peux rien te dire il faudra continuer à lire pour savoir ^^
Bonne lecture et merci encore ^^
Cindy : merci beaucopu miss
Bonne lecture :)
Emma: Merc beaucoup ^^ Oui ne t'inquiète pas je vais la continuer peut-être pas avec Absynthe mais je vais la continuer ^^ Les personnages et le cadres me plaisent suffisemment pour que je n'ai pas envie de les abandonner ^^
Bonne Lecture ^^
Camille : Comment dire ?? WHOUA! XD Tu es ... surprenante ^^ J'ai vu tout tes commentaires pour Les Jeux sont faits et j'ai été agréablement surprise et ravie ^^ Merci beaucoup pour ton enthousiasme qui met du baume au coeur ^^ (promis je te répondrais plus en détails sur le prochain cahpitre avec Will parce que là je dois avouer que je ne sais pas trop quoi te dire XD je suis un peu séchée sur le coup XD)
Merci beaucoup beaucoup en tout cas ^^
Bonne lecture miss :)
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Tu es une rose noire dans un champ de ronces et d’orties.
Combien de fois avait-il répétée cette phrase au creux d’une oreille. Combien de fois, au chuchotement de cet assemblage de mots un sourire avait étiré des lèvres. Combien de fois un imbécile c’était fait avoir et était tombé dans ces bras a cause des ces douze stupides additions de lettres?
Beaucoup. Assez en tout cas pour que l’équipage tienne un carnet récapitulatif du nombre d’innocent que leur Capitaine avait fait se damner.
N’allez pas croire que le Capitaine de l’Antero Vipunen est un monstre. Loin de là.
C’est un charmant homme, bien fait de sa personne, d’une taille tout à fait acceptable pour un homme de l’Imperium, blond comme les blés, doté d’une éternelle barbe de trois jours, d’yeux bleus rieurs, d’un sourire charmeur et d’un corps qu’un éphèbe ne renierait pas.
La seule chose qui ternissait un peu le tableau était :
- Son humour particulièrement volatile allant de l’humour noir à l’humour cochon.
- Sa tendance à courir les caleçons. (les recruteurs se virent d’ailleurs obligés de donner des conseils de sécurité au personnel embarquant, tout en assignant le plus de femmes possible à l’Antero Vipunen)
- Son lien de parenté houleux avec un autre Capitaine, qui les amenaient d’ailleurs souvent devant la cour des Grands Officiers pour se faire remonter les bretelles.
- Sans oublier son désintérêt total pour sa fonction de Capitaine.
Bref, un Capitaine comme certains en rêverait et surtout un Capitaine dont l’équipage se demande encore comment il a pu accéder à cette fonction.
Avachi dans son fauteuil de Commandeur de l’Antero Vipunen, tripotant un jouet multicolore que le fils d’un de ses trois stratèges lui avait donné, Lazarus … s’ennuyait.
A peine deux heures qu’ils étaient partis qu’il ne savait déjà pas quoi faire de sa peau.
Les recruteurs n’avaient pas eu pitié de sa bouille de chien battu et lui avait collé un équipage composé quasiment uniquement de femmes, les cinq seuls êtres à bord faisant exception étant Son second, tellement laid qu’un gnome serait plus attirant, les deux mécaniciens vieux et décatis (non il n’exagérait pas, 65 ans c’est beaucoup trop pour pouvoir … bref…), le Chef Cuisinier qui lui donnait toujours les plus petites part cet espèce de sale radin, et lui-même.
Que du bonheur donc.
Il soupira et grogna. Etre envoyé en tant que soutien pour son cher parent… quelle mission à la con. Ils voulaient qu’ils s’écharpent ou quoi ?
Soit les Grands Généraux étaient séniles, soit ils avaient oubliés les 459 assignations en Conseil Disciplinaire que lui et son cousin avaient reçu.
459 oui… comment ça pas beaucoup ?? Vous rigolez ? Ah oui forcément quand on ne précise pas que ce ne sont que les chiffres des 18 derniers mois …
Ils passaient plus de temps dans une salle entourés de vieux casse-pieds arthritiques que dans l’espace ! Si ce n’était pas une honte ! Qu’ils les laissent se taper dessus en paix flûte !!
- Capitaine le Betsla est en vue.
- Bah c’est pas trop tôt. Joignez moi ce crétin en vitesse, j’en ai déjà assez rien que d’y penser.
- Bien Capitaine.
Dans le bureau de Kraaken, Morwen occupé à se faire houspiller dessus tant il était stupide d’avoir raté une embuscade grosse comme trois régiments d’infanterie dans un téleporteur, sursauta de surprise quand il entendit un hurlement de rage qui le fit.
- C’était quoi ça ? Les puissances qui font une mauvaise blague à quelqu’un ?
- Tu n’imagines même pas à quel point tu es proche de la vérité.
Le stagiaire regarda son aîné avec étonnement, en quelques jours c’était bien la première fois qu’il lui parlait sans lui hurler dessus ou sans tenter de lui arracher la tête. Il se ressaisit et le suivit dans les couloirs jusqu’à la passerelle de commandement où des récriminations étaient hurlées et où des noms d’oiseaux fusaient.
- DE TOUT LES CAPITAINES DE L’IMPERIUM IL A FALLUT QU’ON ME COLLE LE PLUS IMMATURE ET LE PLUS PITOYABLE ! NON CONTENT DE M’ENVOYER SEULES LES PUISSANCES SAVENT OU, ILS TENTENT DE NOUS TUER MOI ET MON EQUIPAGE EN T’ENVOYANT TOI COMME SOUTIEN MILITAIRE !!!! ET PUIS QUOI ENCORE ?!! IL NE VEULENT PAS NON PLUS QUE LES GENERAUX SE METTENT EN TUTU ET DANSENT LA VALSE SUR DU METAL !!!
- PARCE QUE TU CROIS QUE CA ME FAIT PLAISIR DE DEVOIR TE SAUVER LES MICHES CAPITAINE D’OPERETTE ! T’ES MEME PAS CAPABLE DE BROUILLER LES CAPTEURS ! ET PUIS LE CAPITAINE LE PLUS IMMATURE DE L’IMPERIUM T’ENCARRE ET PROFOND, C’EST PAS LUI QUI A DU SE TAPER CINQ JOURS DE CORVEES POUR NON RESPECT D’UN SUPERIEUR !
- JE PEUX SAVOIR OU EST LE RAPPORT ?! JE REFUSE DE T’AVOIR DANS MES PATTES ! TOI EN COMBAT TU N’ES PLUS UN ALLIE, T’ES PIRE QU’UN ENNEMIS, TU DESCEND PLUS DE VAISSEAU ALLIES QU’AUTRE CHOSE. DANGER !!
- OUAIS MAIS MOI AU MOINS JE FAIS QUELQUE CHOSE ! JE LAISSE PAS MES STRATEGES SE DEMERDER AVEC LEURS CARTES !!
A ce stade de la conversation, les trois quart de l’équipage ne bougeait plus, ne respirait plus et priait le plus fort possible les Puissances pour que la dispute familiale prenne fin et surtout que le Capitaine aille s’enfermer dans sa cabine. Personne n’avait envie de se retrouver promut au rang de punchig-ball.
D’après les quelques survivants aux crêpages de chignons, ils ne valaient surtout pas être dans les parages quand ces deux là se battaient.
A ce stade ce n’était plus une bataille, c’était un règlement de compte dont aucun des deux ne ressortait indemne.
Kraaken et Morwen étaient ressortis aussi sec l’un blasé, l’autre encore … déstabilisé.
Ca fait toujours quelque chose de voir son Capitaine le rouge aux joues, cramponné à la barre en acier blanc qui le séparait des deux sonars et qui hurlait en direction de l’écran holographique qui lui envoyait l’image de son cousin plus que détesté.
- TU VEUX QUE J’ENFONCE LE CLOU ?
- VAS Y DE TOUTE MANIERE IL N’Y A QUE CA QUE TU SACHE FAIRE DE BIEN ET ENCORE … APRES TU LE PREND DANS LE SENS QUE TU VEUX !
- ESPECE DE … TU VAS SOUFFRIR !! TELLEMENT QUE TU VAS PRIER LES PUISSANCES DE NE PAS M’AVOIR ENVOYE SUR TON VAISSEAU !!!
- Quoi …
- Et ouiiiii…. Surprise. Les ordres sont très clairs. Moi monter sur vaisseau à toi en laissant commande à second à moi. Toi compris ?
- Connard !
Vrânken sortit en trombe de la passerelle de commandement poussant et bousculant toute personne sur son passage. C’est seulement quand la porte de ses appartements claqua et qu’un objet en verre quelconque se brisa contre un mur que la vie à bord repris son cours.
Le Stratège déjà en place se tourna vers le stagiaire et lui sourit hypocritement après avoir regardé l’heure que son cadran holographique lui donnait.
- oh … il est 12h30…. Bon courage, j’espère qu’il ne t’abîmera pas de trop. Ce serait tellement dommage de perdre un stagiaire pour cause de blessures grave si peu de temps après son embarquement.
Morwen se figea et se dirigea mécaniquement vers la cantine. Il mangea en quatrième vitesse et se dirigea d’un pas peu rassuré vers les appartements du Capitaine du Betsla.
Il frappa discrètement au panneau métallique priant sincèrement pour que cela passe inaperçus et qu’il puisse aller voir le géant qui faisait office de Second. Malheureusement…
- Qui est là !
- Le Stagiaire Morw…
- Entre ! Et ne traîne pas !
Morwen ne se fit pas prier et pénétra dans la pièce. La pièce principale était tout ce qu’il y a de plus capitainesque si l’on puit dire.
Une moquette bordeaux, des murs tapissés beiges avec de ci de là quelques bandeaux bordeaux rappelant la couleur du sol donnaient le ton. Tout de suite en entrant on pouvait embrasser la pièce du regard. Tout à gauche près d’écrans de verre renforcé laissant l’immensité de l’espace s’inviter dans la chambre, un grand lit à tentures reposait invitant au sommeil ou d’autres activités moins reposantes. Les draps et pans de tissus qui tombaient lourdement le long des abords de bois restaient dans les tons généraux, beige pour les draps, bordeaux pour les tentures, offrant ainsi une intimité supplémentaire. En face de ce lit magnifique un bureau dans la même composant que le lit, en bois sombre rehaussé d’un sous-main en cuir rouge quasiment invisible tant il était recouvert de papiers officiels, de cartes ou de … dessins ??
Laissons là les moments de rêveries du Capitaine qui comme tout être parfaitement constitué devait certainement se laisser aller à quelques dérives picturales lorsque son travail lui pesait sur les nerfs.
Sur la droite, outre la porte discrète qui menait vers une salle de bain qui avait tout l’air d’être spacieuse, un salon et une cuisine s’étalaient. Une petite cuisine comprenant tout de même quelques éléments de cuisine, un évier, un lave vaisselle, un frigidaire et un plan de travail. Sans dire qu’elle était ouverte sur son mini salon pourvu d’un écran de taille respectable, d’un canapé et de deux fauteuils sans oublier la bibliothèque bien remplie.
L’espace d’un instant Morwen se serrait cru à bord d’un navire de croisière.
- Je suppose que tu es au courant de la petite altercation que j’ai eu il y a à peine quelques minutes avec le Capitaine de l’Antero Vipunen.
- Oui Monsieur.
- Bien. Tu vas aller l’accueillir. Tu l’occupes comme tu veux mais je ne veux pas le voir de l’après-midi. Ce soir tu reviendras ici et tu me feras un rapport c’est clair ?
- Oui Monsieur.
- Parfait, il doit être arrivé, va au hangar et accueille le. A ce soir.
Morwen sortit des appartements de Vrânken un nœud à l’estomac. Il avait échappé à une colère noire mais avait écopé d’une mission mouisique.
Bon en même temps il ne connaissait pas le Capitaine de l’Antero Vipunen donc avec un peu de chance il n’était pas si désagréable.
Avec un peu de chance.
Il arriva dix minutes plus tard aux hangars alors que la navette du vaisseau allié se posait.
Il se présenta devant et attendit que le proche ennemi du Capitaine ne descende, ce qu’il fit quasiment avant que la navette ne se soit stabilisée.
- Je suis Lazarus Capitaine de l’Antero Vipunen. Et vous êtes ??
Lazarus jubilais. Plus de nana aux alentours ou si peu. Plus de second pour lui casser les pieds, et plus de vieux schnoques geignards. Juste son irascible cousin et sa manie de lui coller des bâtons dans les roues. Enfin bon, l’échantillon de vie qu’on lui avait envoyé pour l’accueillir lui donnait presque envie de sautiller comme un gosse.
Un stagiaire, un jeune et innocent stagiaire.
- Je suis Morwen Skëld, Stratège Stagiaire. Je suis censé être votre guide à bord du Betsla pour la journée.
- Parfait. Stagiaire hein ? Qui est ton « tuteur » ?
- Le Capitaine Hati.
- … Je vois …
Morwen conduisit Lazarus a travers le vaisseau tout en commentant du mieux qu’il pu l’homme qui semblait-il était fuit par tout les autres gradés présent.
- C’est étrange, pourquoi personne n’est venu vous saluer ?
- Vrânken à a certainement dû donner un ordre ou deux dans ce sens… D’ailleurs où est-il cet incapable ?
- Le Capitaine est actuellement occupé à …
- Ne lui cherche pas d’excuse. Ca ne sert à rien. Montre moi plutôt le placard que mon cher cousin m’a attribué comme cabine.
Le Capitaine de l’Antero Vipunen eut tôt fait de prendre d’assaut ses quartiers plutôt que de rester à errer dans les coursives. Lazarus se vautra littéralement sur son lit envoyant valdinguer seules les Puissances savent où, ses bottes.
- Assied toi dans un fauteuil au lieu de rester comme un piquet sur le seuil.
- Vous ne voulez pas vous reposer Monsieur ?
- Rhaaaa ne m’appelle pas Monsieur, j’ai l’impression d’être l’un de ces croûtons de l’Académie. Et puis je préfère que tu restes, je vais m’ennuyer sinon et puis comme ça si mon cousin te pose des questions t’auras plein de choses à lui raconter.
- Mais … je ne …
- Aller ! Bouge toi et pose tes fesses.
Morwen ne réfléchît pas vraiment et exécuta l’ordre donné, fermant la porte au passage. Pour plus de clarté dans cette situation, et pour que tout le monde comprenne bien dans quel pétrin vient de se fourrer le jeune stagiaire, nous allons faire un point. Vous allez voir c’est très simple, peut-être pas court mais relativement hilarant pour quelqu’un qui est au courant de la situation.
Morwen, jeune et stupide étudiant de son état, vient d’entrer, littéralement » dans la cage aux fauves. Vous ne vous souvenez pas ?
Lazarus Capitaine de l’Antero Vipunen connu et reconnu pour avoir une mauvaise approche des choses concernant l’arrière train des « membres » de son équipage de type masculin.
Ca y est ? Vous vous souvenez. Or je ne poserais qu’une seule question. Etait-ce vraiment nécessaire que le jeune et stupide stagiaire ferme la porte derrière lui ?
Non hein ? Je crois juste qu’il ne possède tout simplement pas d’instinct de survie.
Bref …
- Morwen donc … Tu es là comme stagiaire depuis combien de temps ?
- Et bien juste depuis que nous avons quitté le spatioport de Vanaheim Monsieur, soit a peine quelques jours.
- Et tu n’as pas eu droit à un bizutage ou autre truc du genre ?
- Non Mons… hem … non.
- Appelle moi encore une fois Monsieur et je t’arrache la langue avec les dents.
Morwen acquiesça sentant arriver la bourde à grands pas.
- Bien. C’est étrange d’habitude il y a des bizutages, des conneries de ce genre. Qui es ton supérieur ?
- Le Stratège Kraaken Mon… comment dois je vous appeler ? C’est assez …
- Dérangeant ?? Appelle moi Lazarus mes « hommes » m’appellent ainsi pourquoi pas toi aussi ?
Le mot « hommes » avait presque été craché comme si une rancœur particulière lui tordait le cœur.
- Bien. Je le ferais ainsi.
- Parfait. Kraaken donc ? Je comprends pourquoi tu n’as pas eu droit à un bizutage, ce mec en est un à lui tout seul. Il est doué certes, très doué même, je vendrais père et mère pour l’avoir sous mes ordres, mais c’est un connard finis, un imbécile sans nom particulièrement insolent et désobligeant.
- Vous l’appréciez.
- Beaucoup. Ces un con mais une fois que c’est ton allié tes ennemis ont intérêt à bien se planquer.
Un sourire de compréhension commune s’était glissé sur les lèvres des deux jeunes hommes. Morwen trouvait assez étrange qu’un homme comme le Stratège puisse avoir des amis, car même si le Capitaine ou Lazarus le trouvaient particulièrement insupportable, ce n’est pas pour autant qu’ils le haïssant. Et pourtant les Puissances savent que Kraaken faisait tourner le Capitaine en bourrique.
Lazarus et Morwen parlèrent toute l’après-midi, le stagiaire particulièrement mal à l’aise avec les manières si ouvertes du Capitaine du vaisseau allié, réussit toutefois à ne pas employer le prénom de son vis-à-vis. Ce que ce dernier lui fit remarquer lorsque l’heure de son rapport fut venue et qu’il quittait les appartements de Lazarus.
- Morwen. Je crois que tu ne m’aimes pas beaucoup. Tu n’as pas utilisé une seule fois mon prénom de toute la journée.
- Euh … et bien c’est que je ne pense pas qu’il soit vraiment convenable de …
- Si c’est un ordre venant d’un Capitaine tu es bien obligé de l’appliquer non ?
- Oui bien sur.
- Bien. Alors je te donne l’ordre de m’appeler par mon prénom dès demain huit heures. C’est clair ?
- Oui Mon… Oui.
Morwen sortit après avoir salué Lazarus. Ce dernier sourit, s’allongea sur le dos les mains croisées sous le crâne, et poussa un soupir de bien être.
- Vrânk … c’est un beau cadeau que tu me fais là. Il ne reste plus qu’une chose maintenant. Qu’il m’appelle Monsieur par mégarde que j’ai une bonne raison d’en profiter.