Jeudi 2 juillet 4 02 /07 /Juil 17:06


Bonjour bonjour me revoila a nouveau héhé profitez en ca va pas durer XD

Réponse aux coms ^^

Cicipouce : Whaa ^^ quel ... enthousiasme XD Ca me fait très plaisir ^^ Je trouve que tu as une bonne manière de résumer ^^
d'ailleurs il ne faut jamais jurer de rien surtout quand je suis aux commandes ^^
Et puis tu vois ^^ Je suis là avec un nouveau chapitre peu de temps après les trois précédents ^^ héhé
Bonne Lecture^^

Absynthe : soit zen mon coeur ca va le faire ^^ Serieux pour le passage de bavage made in Laz' coool ^^
En tout cas merci ^^ BOn je trouve ce chap naze mais bon hein...
Bonne lecture ^^

Choco: j'avais toujours rêvé de coller ca dans une histoire XD C'est chose faites je peux mourir en paix XD Et puis les fautes n'existent pas ce ne sont ques des illusions que ton cerveau te sert XD
Bonne lecture miss ^^

Amanar: Tiens ne serais point une nouvelle tête ^^ En tout cas ravie que ca te plaise ^^
J'aime quand il faut se poser des question c'est as drôle si on sait la fin avant le début dooonc ^^
ET puis pareil que pour cici c'que vous pouvez être pessimistes quand même XD
BOnne lecture ^^

Camille: ouais tu t'es planté dans ton com XD Mais bon il est là et ca fait vachement plaisir ^^
J'espere que la suite va être à la hauteur ^^
Bonne lecture ^^

Mimiec: Héhé moi aussi je l'aime bien Lazarus ^^
Bonne Lecture ^^

Lullaby ; Tu vois ... a peine le dos tourné et je fais mes coups en douce XD
En tout cas merci beaucoup ^^
Bonne lecture ^^

Voici le sixième chapitre d'Histoire d'H2O Bonne lecture à tout le monde ^^

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       - Je vous ai déjà rencontré, je ne sais où mais j’ai déjà vu votre visage.

 

Morwen et Cèlorion se tenaient dans un coin de la salle de détente des gradés. Cette salle était de taille moyenne, rectangulaire, et d’aspect spacieuse.

Au centre, sous un puit de lumière artificiel, deux causeuses et quelques fauteuils se disputaient la place. Au fond, une bulle qui avait pour fonction de simuler des batailles, plus a gauche une jeu d’échec. Morwen aimait bien ce jeu, il n’en avait encore jamais vu de tel. Les pièces flottaient sur un échiquier matérialisé par de petites cases vertes floues. Pas besoin de table ou de quoi que ce soit, on pouvait même se mouvoir à travers le jeu sans perturber la partie, les pièces s’écartant de la trajectoire du joueur tout en revenant à leur place précédente juste après son passage.

Bref le sujet principal n’étant pas le jeu d’échec mais la discussion entre Morwen et son jeune ami albinos.

Tout deux s’étaient retrouvés ensemble après que le Capitaine ai invité le gros de la délégation à visiter le bâtiment de guerre. Et c’est donc poussé par sa curiosité que le jeune stagiaire avait rejoins Cèlorion et qu’il l’avait attiré un peu à l’écart.

A l’écart, c’est vite dit lorsque l’on a deux sangsues aux basques…

 

- Pardonnez moi, mais je doute que nous nous soyons déjà rencontrés. Nous ignorions jusqu’à votre venue, l’existence de votre civilisation. Vous n’avez pas l’air si différent de nous, peut-être juste la morphologie alors.

- Je l’ignore. J’ignore jusqu’à quel point nous pouvons être différent, mais une chose est sure, j’ai déjà vu votre visage quelque part.

 

Cèlorion, sourit, et caressa du bout des doigts la joue de Morwen.

 

- Vous avez un joli visage, si je vous avais déjà vu je m’en souviendrais je pense. Ou alors, peut-être que sur votre planète, quelqu’un me ressemble, je n’ai pas un visage extraordinaire. Je suis … comme vous diriez banal.

- Non… je ne pense pas que vous soyez banal, loin de là…

 

Dans le coin,  à l’abri des regards, Lazarus espionnait les deux jeunes hommes. Il leva les yeux au ciel tellement les paroles qu’il entendait lui paraissaient niaises et stupides. Il secoua la tête mais néanmoins continua à jouer les 007.

Il n’appréciait que très peu cet étranger qui avait eu le culot de tripoter Morwen. Oui d’accord une caresse n’était pas tripoter mais quand même !!

Oh oh… où est-ce qu’ils vont là…

Morwen précédait Cèlorion dans les couloirs, le menant seules les Puissances savent où.

Quoique Lazarus et Mârk qui avait remarqué le manège du Capitaine de l’Antero Vipunen, se doutaient de la destination des deux lascars.

D’ailleurs le Capitaine blond colla un coup de poing dans la paroi du vaisseau, quand la porte des appartements du stagiaire se referma sur son compagnon et lui.

 

- On peut me dire POURQUOI c’est toujours les jeunes éphèbes étrangers qui font craquer les jeunes cons pour qui ont se damnerait !!

- Parce qu’ils ont plus de chance que la moyenne..

- …Mârk… vous vouliez voir Morwen je suppose ? Encore…

 

Tout deux assis sur le lit du stagiaire, ni Cèlorion, ni Morwen n’osait trop ouvrir le bec, jusqu’à ce que Morwen possédant nettement moins de patience que l’albinos, ne brise le silence.

 

- Pourquoi m’avez-vous demandé si l’on ne pouvait pas trouver un endroit plus au calme ?

 

Cèlorion sourit doucement et se tournant vers Morwen, poussa doucement de sa main droite,le torse du blond, de manière à ce qu’il se retrouve sur le dos.

Il s’allongea contre lui et chuchota.

 

- Il semblerait que parmi votre peuple, espionner ne soit pas considéré comme mal.

- Comment cela ?

 

Morwen s’était en partie relevé, ayant prit appui sur ses coudes, la tête tournée vers son « ami ».

 

- On nous espionnait, un homme qui était dans la salle avec toutes les consoles quand nous sommes arrivés.

- Ce devait être Mârk. Il est assez collant …

- Il doit bien vous aimer pour vous coller non ?

- Si c’est le cas, ce n’est pas réciproque.

 

L’albinos sourit encore une fois, Morwen se demanda, s’il ne savait que sourire, bien que cela ne le dérangeât pas outre mesure. De nouveau, il fut attiré en direction des draps, et ne tiqua pas quand l’albinos bascula sur le côté, releva un peu le torse, ses cheveux blancs s’affaissant sur la veste de Morwen,  et lui piqua un baiser.

 

- Je peux savoir ce que vous faites ?

- Je vous montre mon affection.

- Je ne vous connais pas.

- Et alors ?

 

Le jeune stratège regarda le membre de la délégation avec étonnement. Il ne connaissais pas sa civilisation mais il doutait qu’il pu exister un peuple qui ne se souciât pas du fait de ne pas connaître la personne que l’on embrasse voir plus.

Il est certain qu’il n’aurait pas dit non, mais ça aurait été malhonnête, vis-à-vis de Cèlorion certes, mais aussi de lui et d’une autre personne non présente.

 

- Et alors, vous m’embrassez comme si, je …

- Comme si vous me plaisiez. Nous ne sommes pas des étrangers. Nous avons le même corps, le même visage, une même langue, qu’est-ce qui pourrait empêcher le fait que je veuille être avec vous au moins cette « nuit » ?

 

Cette nuit … il avait oublié. Les membres de la délégation dans un souci de ne pas perdre de temps en voyages inutiles entre la planète et le vaisseau, avaient jugés bon de rester à bord pour la nuit.

Soit ils étaient très confiant, soit ils étaient stupides, quoiqu’il en soit, Cèlorion avait semblait-il décidé de passer la nuit entre les bras de Morwen.

Etait-il d’accord ? Peut-être. Seulement… quelque chose le gênait. Il y avait un souci quelque part. Mais où ?

 

- Pas grand-chose je suppose.

- Vous voyez. Vous aussi vous êtes d’accord …

 

Cèlorion l’embrassa à nouveau, faisant glisser sa main droite sur le flanc opposé. Dans un froissement de tissu blanc, il passa au dessus de Morwen, s’asseyant sur son ventre. Il se redressa, et de ses deux fines mains blanches, fit glisser hors du tissu qui le retenait un petit bouton nacré. Sans cette aide pour le soutenir, le tissu désormais lâche, découvrit une épaule blanche et une partie du torse imberbe de l’albinos.

Fasciné le blond fit courir ses doigts sur la peau mise à nue, pendant que lui-même était débarrassé de sa veste d’apparat et de sa chemise blanche.

Morwen sursauta quand un bout de langue tiède et humide  glissa le long de sa mâchoire et que des mains s’aventurèrent à déboutonner et à visiter l’intérieur d’un pantalon noir.

 

- Non, arrêtez.

 

Cèlorion releva légèrement le torse, mais ne s’arrêta pas pour autant.

 

- Pourquoi donc ? Maintenant ce n’est pas nécessaire. Autant en finir.

- Non. Non, je n’ai pas le droit de faire ça.

 

Morwen fit basculer l’albinos sur le côté, descendit du lit, ramassa sa chemise et déguerpit de la chambre sans demander son reste.

Il courra dans les coursives, jusqu’à s’arrêter à bout de souffle près de la salle des machines.

Il réajusta son pantalon et enfila sa chemise sans la refermer.

Il avait autre chose à penser que  sa bonne tenue.

Maintenant qu’il avait quitté la chambre, il ne pourrait certainement pas y retourner de la nuit. Autant chercher qui à bord pourrait l’héberger dans sa cabine.

Kraaken ? Autant demandé à un chien affamé de partager sa gamelle.

Mârk ? Oui bien sûr et se faire violer dans la foulée … il avait déjà assez donné pour ce soir.

Hermöd ? Non, les vieux barbus ronfleur ne devaient certainement pas laisser leur voisin dormir en paix. D’autant que tous lui poseraient des questions.

Il gémit.

Où pourrait-il aller ? Il n’allait tout de même pas aller voir Lazarus. Si ?

 

- Morwen ?

- QUOI ?!

 

Il avait sursauté, et répondu un peu brutalement.

Mais là … il y avait de quoi être sur les nerfs non ?

Mârk … O hasard.

Soit les Puissances lui en voulait, soit il était maudit, ce qui à l’instant même revenait à peu près au même.

Pourquoi avait-il voulut devenir Stratège sérieusement ? Et surtout pourquoi était-il tombé sur ce vaisseau là en particulier ???

Il aurait mieux fait de rester chez lui à ne rien faire il aurait eu moins de problèmes, quoiqu’une mère en rogne sur le dos ….

 

- Qu’est-ce que tu fais là à une heure pareille ? … Et surtout dans cette tenue …

- J’ai égaré quelque chose par ici, je suis entrain de le chercher.

- Dans cette tenue ?

- Je ne m’en suis aperçu il n’y a que quelques minutes lorsque je me déshabillais, et je n’ai pas pensé à me rhabiller correctement. Je ne pensais pas tomber sur quelqu’un en fait.

- Tu veux que je …

- NON ! Je veux dire non, merci c’est bon je me débrouille.

 

Il dépassa Mârk le bousculant au passage, ne remarquant pas qu’il quittait la zone où il était censé avoir perdu quelque chose.

Tanpis c’était décidé, il risquait le tout pour le tout, quitte à se faire arracher les yeux voir même autre chose.

D’une main hésitante il donna trois coups contre la porte en métal devant laquelle il se trouvait.

Dans un discret souffle elle s’ouvrit laissant filtrer un  filet de lumière une teinte plus claire que celle dont était pourvue le couloir.

 

- Morwen ?

 

Le stagiaire lut de la surprise dans les yeux de son vis-à-vis. Ce n’était pas franchement dur non plus d’être surpris de trouver devant sa porte une jeune stagiaire essoufflé, la chemise défaite laissant à la vue de tous un torse imberbe, plat et légèrement musclé (le sport il n’y a que ça de vrai), et gêné de se trouver là à une heure aussi tardive.

 

- Tu veux rentrer ?

- S’il vous plaît oui.

 - Viens.

 

Il entra dans la pièce familière avec un profond soulagement sous le regard toujours surprit de son hôte.

 

- Que s’est-il passé ? Mârk t’as mis le grappin dessus dans une coursive sombre et déserte ?

- Non, c’est pas loin de ça mais ce n’est pas la bonne personne.

- Expliques toi.

 

Morwen grimaça et fit pris d’un doute. Devait-il vraiment lui raconter ça ?

Il n’en savait trop rien, mais finit par lâcher le morceau se disant qu’advienne que pourra.

 

- Attend, attend, je n’ai pas bien compris. Pourquoi êtes vous allé dans tes appartements ?

- Mârk nous espionnait, il voulait un endroit plus calme où personne ne pourrais nous écouter.

- Tu es naïf, mon pauvre ami.

- Je viens de m’en rendre compte.

 

Un court silence s’installa, l’un réfléchissait sur ce qu’il venait d’apprendre, l’autre sur la manière qu’il aurait de ne pas mourir de honte demain. La meilleure solution serait certainement de s’enfermer dans le bureau de Kraaken et de bosser sur les plans qu’il lui avait confiés.

- Je peux rester dormir ici ?

 

Il croisa un regard surpris. Décidément, lui qui croyait qu’il n’aurait pas eu tant de mal que ça à se faire héberger.

 

- Oui bien sûr. Prend le lit, je dormirais dans un fauteuil ou autre.

- Non. Je me suis invité donc fais comme d’habitude. Je me débrouillerais.

- Tu sais, pour éviter ce genre de dilemme tu n’as qu’à venir dormir avec moi. Après tout …

 

Morwen sourit. Il aurait dû s’en douter après tout, mais il ne refusa quand même pas.

 

- Merci.

- Mais je t’en prie.

 

Morwen tout comme son hôte, se déshabilla et se glissa entre les, draps frais.

D’abord proche du bord, il accepta avec un sourire l’invitation de deux bras tendus vers lui.

Calé contre un oreiller vivant ravi, la nuit pouvait réellement débuter.

 

- Merci Lazarus.

Par Alexx - Publié dans : Histoire d'H2O
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Dimanche 2 août 7 02 /08 /Août 16:48

 

Hello ^^

Après un mois d'absence du aux vacances je suis de retour avec un nouveau chapitre ^^

J'espère qu'il vous plaira ^^

 

Reponses aux commentaires :

Lullaby : héhé en guise d'apero ?? je ne sais pas si ça étanche ta soif mais je vois que la suite te met l'eau à la bouche ^^ Réponse dans le chapitre sept ^^(au fait file moi l'adresse de ton site tu l'as zappé ^^)

Bonne lecture ^^

 

Camille : ^^ Morwen a un don particulier pour n'être nteressé que par ce qui répond à certains critères bien définit après ... Mârk a encore un rôle à jouer, si on l'éttripe maintenant je fais quoi moi hein XD

Bonne lecture miss ^^ Contente que mes chap te plaisent ^^

 

Absy : #^_^# tu me fais tellement rougir mon coeur que je pourrais en fondre ^^ Lazarus comme tu l'as deviné n'est pas un rustre même si au premier abord il en a tout l'air ^^

Pour ce qui est du chapitre extra ca c'est a toi de me le dire ^^

BOnne lecture ma chérie :)

 

Cicipouce : XD très ... joyeux ton comm ^^

Bonne lecture ^^

 

Amanar : ^^ tu poses peut-être plus de questions qu'autre chose mais au moins dans celui là tu auras les réponses ^^ (enfin une partie XD)

Bonne lecture ^^

 

Chocomenthe54 : XD TOi t'as l'oeil toi XD

Bonne lecture miss ^^

 

Et voilaaaa

Bonne lecture a tout le monde en esperant que ce chap de retour de vac vous plaise ^^

 

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Quelle bêtise … Mais alors … S’il pouvait il se cognerait le crâne contre les murs.

Qu’est-ce qui lui avait pris d’aller demander asile à ce qui était certainement  le plus grand pervers de l’Imperium.

Certes, Lazarus aimait comme il le disait lui-même, compter fleurette aux jeunes innocents si peu récalcitrants, ceci dit, il n’en était pas moins respectueux de leurs avis.

S’il s’avérait que le mot non apparaisse dans la phrase, Lazarus laissait couler.

Frustré certes mais bon il n’allait pas non plus violer un des espoirs de l’Imperium…. Les soucis il en avait déjà assez avec son cousin.

Et puis Morwen était venu de son plein gré, personne ne l’avait forcé … C’est d’ailleurs cet aspect-ci de la situation qui ravissait le Capitaine de l’Antero Vipunen.

Quelle joie de se dire que l’objet de toutes ses convoitises reposait là, entre ses bras, à moitié nu, le visage calme et serein, si près de son propre visage, qu’il n’aurait qu’à légèrement se pencher pour l’embrasser en toute impunité…

Pour un peu, il en aurait fait un pied de nez à cet enquiquineur de Kraaken. Lui et ses grands airs… Il lui avait parié la moitié  de son stock de pots de confiture à la cerise, qu’il ne parviendrait jamais à avoir quelque chose de Morwen, qui vienne de son propre chef. Lazarus était certain que le blond n’envisageait même pas l’idée, qu’il puisse tenir ainsi le jeune stagiaire entre ses bras …

Fufufufufufufufufu …..

Lazarus sourit et se dit que s’aurait été vraiment de très mauvais goût que de profiter ainsi de cette jeune beauté.

Tanpis …son stock de praliné  aux kiwis du sud irait au blond professeur de stratégie.

Pfff… ce qu’il ne fallait pas faire pour un peu de bonheur extatique comme celui-ci …

Lazarus raffermit sa prise sur la taille de son cadet alors que celui-ci commençait à s’agiter dans son sommeil.

De l’autre côté de la cloison, un gradé qui devait avoir un peu trop bu, et le sommeil un peu trop lourd, ronflait comme un bien heureux.

Le Capitaine se dit que oui, en définitive, la nuit n’était pas si mauvaise que ça.

Si la nuit passée avait été on ne peu plus agréable, le réveil lui en revanche, fut … un peu plus agité.

Morwen se réveilla dans une chambre autre que la sienne, dans des bras d’homme qu’il ne connaissait que trop bien et surtout, surtout … à moitié à poil.

C’est certainement ce dernier facteur qui l’inquiéta le plus car oui il y avait de quoi s’inquiéter.

 

      -         Lazarus ?

 

Pas de réponse. Il devait bien dormir cette espèce de nougat. Pas étonnant en fait.

Morwen le secoua un peu, réussissant en fin de compte à le faire émerger.

 

      -         Tiens… mes rêves deviennent enfin réalité. Je devrais peut-être supplier les Puissances un peu plus    souvent …

      -         Lazarus… ne rêve pas trop non plus.

      -         Mon rêve ne s’est pas réalisé ? Tu n’es pas venu m’offrir ton corps pour une nuit de luxure et de             débauche sans limites aucunes ??

      -         Non.

      -         … Je hais les Puissances.

 

Morwen soupira.

Soyons positif, au moins certaines choses même dans les cas les plus étranges, ne changeaient pas.

      -         Tu devrais peut-être rester ici aujourd’hui. Je ferais dire par le médecin de bord à Kraaken que tu es indisposé pour la journée.

 

Morwen tiqua. IL doutait grandement du fait que Lazarus ce soit subitement transformé en âme charitable et qu’il lui proposait ceci en tout bien tout honneur.

Il soupçonnait un moyen détourné de pouvoir en profiter, ce qui était déjà plus dans les cordes du blond.

Il se demandait déjà ce que le Capitaine allait lui demander en retour.

 

      -         Je suppose que tes services ne sont pas gratuits…

      -         Voyons Morwen, je ne te savais pas amateur de ce genre de choses, mais il est vrai que si tu me le demandes gentiment … je pourrais faire quelques efforts …

 

La fin de la phrase du blond s’était éteinte dans le creux du cou du jeune stagiaire.

Lazarus s’était nettement penché vers son cadet pour étouffer dans l’œuf la négation véhémente qu’il préparait.

Son étreinte se resserra arrachant au brun un petit cri étranglé lorsque les lèvres de Lazarus le quittèrent.

 

      -         Men …. Mentir pour un stagiaire c’est déjà gros mais en plus arriver à faire avaler la pilule à Kraaken le tout au nez et à la barbe du Capitaine Hâti …

      -         - A défaut d’autre chose, une pilule suffira pour le moment …

 

Morwen écarquilla les yeux et rougit comme une midinette provocant un rictus moqueur chez le blond.

 

      -         Je sais je sais, il faut  un courage hors du commun, une prestance digne du plus gra…

      -         Il faut surtout être suicidaire.

 

Le jeune stagiaire, se leva et attrapa ses affaires pour se rhabiller. Après avoir lutté avec ses bottes d’apparat, il fila dans la salle de bain, se passer un coup d’eau sur le visage, histoire de ne pas avoir une trop sale tête.

 

      -         Dis moi … si Mârk se pointe, j’ai ton autorisation pour le faire rager ?

      -         Depuis quand tu t’occupes de ce genre de détails ?

 

Lazarus s’approcha de Morwen qui était face au miroir. Il entoura la taille du plus jeune de ses bras, se collant de manière possessive contre lui.

 

      -         Pure politesse, je voulais être sûr que toi aussi ça te collerait en pétard…

 

Morwen leva les yeux au ciel et tente de se dégager pour se diriger vers la porte des appartements de Lazarus. La seule chose qu’il parvint à faire face à la poigne du blond c’est se retrouver face à lui coincé contre le lavabo.

 

      -         Où comptes tu aller ainsi ?? As  tu oublié que tu es officiellement malade ?

      -         Et les malades sont censé se coucher dans leur lit, pas dans celui d’un potentiel pervers intéressé.

 

Il ponctua sa tirade d’un charmant sourire et surpris Lazarus qui le relâcha brusquement, en passant simplement le bout de ses doigts sur la partie la plus charnue de l’anatomie de son vis-à-vis. Il en profita d’ailleurs pour le laisser en plan.

 

      -         Toi tu vas voir quand je t’aurais mis la main dessus…

 

Morwen rejoignit  prudemment ses propres appartements, prenant soin de ne pas se faire remarquer.

S’il tombait sur Mârk, il l’aurait étranglé sur le champ.

Arrivé devant sa porte, il hésita. Et si Cèlorion était toujours là ? Après tout il ignorait l’heure et ne savait pas si la délégation était repartie ou non.

Il souffla doucement pour se vider les poumons et calmer ses nerfs, puis actionna la poignée ouvrant à moitié la porte.

Vide.

La chambre était vide … et lumineuse.

Il poussa un soupir de soulagement et entra.

Il ferma la porte, éteignit l’hologramme qui ouvrait sa fenêtre sur une des baies de Vanaheim lors d’une après midi ensoleillée pour plonger la pièce dans une pénombre réconfortante et se déshabilla.

Il se coucha et n’eut même pas le temps de tendre le bras vers son journal magnétique que sa porte s’ouvrait à la volée.

 

      -         Je peux savoir e qui t’arrives ? Hier tu es en pleine forme et aujourd’hui … tu restes au lit ! Je peux savoir ce qui t’indispose ?

 

Le brun était abasourdi. Visiblement Lazarus avait, malgré tout, prévenu le médecin de bord et vu l’attitude agressive de Kraaken, ça n’était pas du tout à son goût.

Pourquoi ça ne l’étonnait pas ? Soit il mentait, soit il lui racontait la vérité. Après ce n’était pas n’importe qui, qui lui faisait face. Cacher la vérité à Kraaken, exposait certainement à de longues et douloureuses réprimandes s’il venait à le découvrir … le choix était donc facilement fait …

 

      -         Depuis quelques jours je traîne un mal de crâne impossible et une fatigue constante. L’arrivée de la délégation à été le coup de grâce.

      -         Tu sais à quoi est dû ton état ?

      -         Je l’ignore, peut-être au fait d’être constamment en compagnie du Capitaine de l’Antero Vipunen et de Mârk sans compter mes heures de sommeil très raccourcies ses derniers temps.

      -         Je te l’accorde, Lazarus est fatiguant. Prend ta journée, repose toi. Demain matin Vrânken te refera faire une simulation. Si tu te plantes royalement tu seras bon pour un mois de gavage. Je te ferais bouffer de la tactique comme jamais.

 

Kraaken le salua et sorti de la chambre. Morwen s’endormit comme une masse, ne se rendant pas compte que c’était bien la première fois que Kraaken le saluait et ne l’insultait pas sous couvert de mots habiles.

D’autant que pour une fois il manifestait un minimum d’intérêt pour son cas.

Il passa sa journée à dormir, se réveillant quelques fois à peine deux ou trois minutes histoire d’être rassuré que non Cèlorion n’avait pas remis les pieds dans sa chambre.

Vers 15h57 de l’heure de bord, quand à nouveau il s’éveilla brièvement, il pu voir qu’un visiteur blond débraillé, s’était endormit sur une chaise à côté de son lit.

Le lendemain en revanche, le visiteur avait disparut mais une pile de vêtements propres le remplaçait.

Morwen se leva, s’habilla et passa par la case salle de bain, se demandant si Lazarus l’aurait rejoins s’il avait été ici.

Secouant la tête, se morigénant, il préféra sortir de la pièce pour aller manger. Arrivé à la cantine du vaisseau, il fronça le nez et renonça à avaler quoique ce soit de la mâtinée.

Ce ne fut d’ailleurs que dix minutes après qu’il ait fait demi tour devant le double battant du self que le Capitaine du Betsla arrivait dans la salle de détente pour la simulation du jour.

Avec un sourire Vrânken salua son cadet et tout deux s’installèrent. Quand la simulation fut mise en route, deux silhouettes se glissèrent dans les fauteuils adjacents pour profiter du spectacle.

 

      -         N’oubli pas mon cher que tu me dois toujours ton stock de pralinés aux kiwis du Sud.

      -         Ouais ouais je sais. Et si j’arrive a l’embrasser d’ici ce soir ça peut annuler le résultat ?

      -         Tsss ..

      -         Pfff … Mes pralinés …

 

Dans la bulle, la représentation des planètes sous la coupe de l’Imperium était parfaite. Le Capitaine entra comme la fois précédente une série de chiffres et de lettres qui programmèrent un mode combat. Morwen lui avait juste sorti sa sphère bleuâtre.

 

      -         Tu es prêt ?

      -         Plus ou moins.

      -         Allons y alors.

 

Vrânken lança la bataille et Morwen enclencha le mécanisme de la sphère.

 

      -         Un calculateur ! Mais c’est de la triche !

      -         Lazarus la ferme.

 

Kraaken observait son jeune élève. Il ne lui avait jamais fait faire de simulation lui-même et voulait voir comment le brun s’en sortait.

 

      -         Passez l’aile droite en défense et envoyez deux vaisseaux en reconnaissance furtive.

      -         Tu as retenu quelque chose de ta dernière défaite je vois.

      -         Je n’aime pas perdre. Leur aile droite se déplace, reculez le vaisseau principal et envoyez l’aile gauche en attaque.

      -         Elle ne possède que des munitions de type Thêta.

      -         Et alors ? Les thêta sont doté de capteurs thermiques, ils ne se dirigent que vers les obstacles possédant un dégagement de chaleur du à une activité thermique interne.

      -         Justement, et les planètes alentour ? Elles n’ont pas d’activité thermique interne.

      -         Revoyez vos cours, Ohwnyë, Valterk et Suomi, les planètes qui nous entourent sont toute les trois mortes. Elles sont froides donc n’intéressent personnes et certainement pas les munitions de type Thêta.

 

Kraaken sourit, Morwen était une quiche totale et complète en Histoire des guerres spatiales mais il fallait avouer qu’en dehors de ça il retenait pas mal de choses.

 

      -         Lazarus enlève ta main de là et concentre toi sur le brun qui se démène avec ton cousin.

 

Au bout de 2h45 la simulation prit enfin, fin et les deux blonds s’étaient éclipsés.

Morwen avait encore perdu la bataille mais au moins, cette fois il n’était pas tombé dans un piège stupide.

Vrânken lui donna d’ailleurs sa journée ayant eu vent de sa « fatigue » de la veille. Il ne voulait pas non plus épuiser le jeune homme plus que de nécessaire.

En rentrant dans ses appartements, Morwen fit un petit détour, ses pas finissant par le mener devant la porte des appartements de Lazarus.

Il resta debout devant pendant plusieurs minutes se demandant si le blond Capitaine était vraiment intéressé ou s’il était ainsi avec tout le monde.

Il secoua la tête et secoua la tête. Au moment où il allait tourner les talons, un corps l’enlaça par derrière.

 

      -         Entre …

 

Il se figea. La voix à son oreille était douce, câline et on ne peu plus masculine.

 

      -         Entre Morwen.

 

Sa main hésitante se posa sur la poignée et l’abaissant doucement il se retrouva en moins de deux dans les appartements du blond.

Le tenant par une manche, Lazarus fit asseoir le jeune sur un fauteuil en face de lui .

 

      -         La délégation est revenue. Cèlorion ton cher ami est avec eux.

 

Morwen se crispa et Lazarus le rejoignit s’installant sur l’accoudoir.

 

      -         Je traîne depuis quelques jours ici et mon rôle, ma mission ne va pas tarder à commencer.

      -         Je croyais que tu étais là en tant que soutien militaire.

      -         Pas que. Tandis que toi, Kraaken et mon imbécile de cousin, allez vous diriger vers Asrobia, moi je vais ramener la délégation sur Vanaheim.

      -          Tu pars quand ?

      -         Tu tiens tant que ça à te débarrasser de moi ? Morwen … tu me brises le cœur.

      -         Et toi autre chose. Répond moi Lazarus.

 

Le Capitaine de l’Antero Vipunen eut une moue ennuyée. Il se leva, s’agenouilla devant le brun et fit remonter ses mains le longs des cuisses de Morwen.

 

      -         Lazarus. A quoi tu joues.

 

Le blond attrappa son cadet par les hanches et le fit glisser jusqu’au sol non sans rencontrer une certaine résistance.

Morwen sous lui, il en profita pour s’asseoir sur son ventre déboutonner le haut de sa chemise, sa veste étant posé sur le dossier du fauteuil.

 

      -         Lazarus…

      -         C’est mon prénom. Morweeeen … cesse de gigoter ou je n’y arriverais jamais …

      -         C’est le but.

      -         Ne sois pas stupide tu veux.

 

Le chemise ouverte, les lèvres de Lazarus explorant sa peau, Morwen n’en menait pas large, moins encore lorsque Lazarus s’attaqua à son pantalon.

Le brun  lui attrapa les poignets le coupant dans son action.

 

      -         Je ne veux pas d’un autre Cèlorion, j’ai déjà donné.

      -         Morwen, ais je une tête de fantôme et l’intention de te baiser en n’ayant pas le moindre remord à t’abandonner ensuite.

      -         C’est à toi de me le dire …

 

Lazarus secoua la tête mais ne laissa pas Morwen partir. Il le coinça sous lui,  ayant réussi les Puissances seules savent comment, à jarter bottes et pantalon au loin.

Il ne restait au jeune que sa chemise … et encore.

Lazarus voyant que Morwen n’avait plus vraiment l’intention de partir en courant, se releva a moitié, s’asseyant sur le sol et attirant Morwen contre lui, lui faisant passer ses jambes autour de sa taille.

Le stagiaire s’était laissé hypnotiser par les baisers de son aîné et ne souhaitait pas que ses mains qui le caressaient, le quitte.

 Lazarus, prépara Morwen du mieux qu’il pouvait mais il n’eut pas l’occasion de mener son action jusqu’au bout… trois coups furent donnés à la porte lorsqu’il s’apprêtait à se couler en Morwen.

 

      -         QUOI !!!

      -         Le Capitaine Hâti vous demande dans ses appartements.

      -         J’ARRIVE !!!!  Il m’emmerde celu…

 

Un hoquet de surprise l’interrompit. Son cadet avait repris les choses en mains et s’étant assuré l’intérêt de Lazarus à son égard, se laissa doucement glisser contre le blond.

Dans un lent bruit de succion qui fit fuir le messager de Vrânken, Morwen commença à se mouvoir, Lazarus étouffant son plaisir sur la peau pâle de son amant.

Le rythme du brun prit de la vitesse mais peut-être pas assez pour le blond qui le renversa contre la moquette et qui imposa sa propre cadence qui sembla mieux faire réagir le stagiaire que tout ce que Lazarus aurait pu espérer.

Le simple voile de plaisir qui était tombé sur le regard de Morwen et la manière dont à chacun des assauts du blond sa corps se courbait constituaient une ode à l’hédonisme que Lazarus ne su ignorer.

Lorsqu’il se libéra enfin, il ne su s’il pouvait vraiment laisser son cadet ici sans avoir envie de l’enlever sur le champs.

Quoiqu’il en soit, il du se résigner, plusieurs minutes après à se lever et se rhabiller convenablement.

Son cher cousin l’attendant, il ne devait pas non  plus être trop en retard. Il s’excusa auprès de Morwen et partit.

Le brun se releva et alla se doucher. Il se rhabilla avec un sentiment de mal être et fit ce qu’il y avait certainement de mieux à faire.

 

      -         Qui est-ce ?

      -         Le stagiaire Morwen Monsieur.

      -         … Entre.

 

Il poussa la porte et pénétra dans le bureau plus en bazar que jamais.

 

      -         Que veux tu ?

      -         Avez-vous du travail pour moi Monsieur ?

 

Le blond surpris, regarda un instant son élève et sembla apercevoir une tache rougeâtre s’étendre à la base de son cou, là où le col mao ne pouvait la dissimuler qu’à moitié.

 

      -         Tri les cartes du Consortium de Bashrm

      -         Bien Monsieur.

 

Morwen le remercia silencieusement de tout son cœur. Il travailla toute la fin de la journée ne se présentant pas au self aux repas de midi ou au dîner. Ce ne fut que le soir vers 23h que Kraaken finit par lui apporter un plateau repas bien garni.

      -         Mange tu vas finir par être plus maigre qu’un squelette. Je suis sur que le Colonel Baldr le déplorerait.

      -         - Je n’ai pas très faim et Mârk peut bien aller voir les Puissances … j’en ai rien à cirer.

      -         Mange ou je te colle de corvée ménage ici.

 

Morwen grogna mais commença tout de même à manger. On estomac se révoltait à cette idée mais il n’avait pas vraiment le choix.

 

      -         Les stratèges sont une denrée rare Morwen, peu d’entre tes camarades parviendront à « survivre » à leurs trois années de stage. Je ne veux pas que tu t’imagines que je vais te laisser abandonner sur un coup de tête. Si dans trois ans tu n’es pas diplômé … crois moi que l’enguelade que tu te prendras n’auras rien à envier aux tempêtes magnétiques.

 

Kraaken eut un sourire amusé devant la mine ébahie de Morwen. Il n’ignorait pas ce qui s’éait passé, le matin même, il lui avait suffit de menacer Lazarus avec les bons instruments… après …c'était entre lui et sa conscience...

Il frappa dans ses mains et fit signe au stagiaire d’approcher.

 

      -         Morwen, je te présente la planète Asrobia et ses sept lunes. C’est notre prochaine destination. A partir de là nous explorerons l’espace attenant sur une distance de trois galaxies et une période de 28 mois.

      -         Nous allons près du Soleil Bleu d’Erthd ?

      -         Oui. C’est là même que notre expédition se rend. … Génial n’est-ce pas ??

 

Les deux stratèges étaient penchés sur une carte, le sourire aux lèvres quand la navette dans laquelle se trouvait Lazarus décolla.

Par la baie de la navette et celle qui donnait sur le bureau de Kraaken, le Capitaine de l’Antero Vipunen pu jeter un dernier coup d’œil aux deux stratèges avant de se tourner vers l’un des membres de la délégation.

Il le prit par les épaules et lui sourit curieusement avant de lui souffler dangereusement :

 

      -         Alors c’est toi Cèlorion …

Par Alexx - Publié dans : Histoire d'H2O
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Jeudi 27 août 4 27 /08 /Août 20:16

 

Me revoila :)

Je travaillais ce mois-ci d'où le temps que j'ai mis à me remetre sur mes chapitres ^^

Avant de vous livrer mon court chapitre voici les reponses aux commentaires:

 

Cicipouce: Oui je suis de retour ^^ vile flatteuse XD et oui je me suis amusée, enfin partiellement j'étais quand même super contente de rentrer hein XD

Pour le lemon en fait au départ je ne voulais pas en faire, il n'est venu qu'après. Je voulais les faire se quitter sans que rien ne se passe mais je pense que je me serais faite lyncher. Pour e qui est de l'attachement de Lazarus à Morwen, nous verrons ça plus en détails, plus tard ^^

Merci en tout cas pour ton assiduité qui franchement me fait super plaisir ^^

J'espère que ceclui ci de chapitre te plaira :)

Bonne Lecture miss ^^

 

Chocomenthe : Tu comprend pas ?? Flute alors ... XD Londres c'était bien ??

J'espère que tu comprendras mieux ce chap-ci ^^

Bonne lecture :)

 

Lullaby: héhé comme je le disais a Cicipouce à l'origine le moment d'intimité morwen laz' n'était pas prévu mais bon hein XD

Pour ton site c'est quand tu veux je serais ravie d'aller jeter un coup d'oeil ^^

BOnne lecture ^^

 

Legere Brise : Merci beaucoup #^_^#

Bonne lecture mistinguette

 

Voila !!

Bonne lecture à tout le monde :)

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De la confiture de cerise… Cela peut vous paraître énigmatique ainsi posé mais croyez-moi la confiture de cerises est mauvaise.

C’est une entité cruelle et affreusement sournoise. On ne dirait pas comme ça mais, elle vous charme facilement avec ses couleurs infernales, son odeur machiavélique, son goût méchamment sucré et son flageolement diablement tentant….

Elle vous fait les yeux doux, vous invitant à vous goinfrer pour mieux vous envoyer à l’infirmerie pour indigestion dans un sinistre ricanement moqueur.

 

-         Je suis formel ! Indigestion, il restera couché deux ou trois jours histoire de. Pas la peine de râler, c’est comme ça un point c’est tout…

-         Mais …

-         Hors de mon infirmerie jeune homme ou je vous inocule le virus dévastateur d’Yvaloni, vous savez ce fameux virus qui vous fais tomber en amour avec la première …

-         Je sors !!

 

Morwen sortit rapidement de l’infirmerie en rageant. C’est pas possible !! A peine cinq mois qu’ils étaient partis et Kraaken avait déjà fait tourner en bourrique jusqu’à colère noire le Capitaine,  pour finir à l’infirmerie pour indigestion de confiture de cerise…

Il savait que quelque chose clochait mais bizarrement il préférait l’ignorer.

Il se dirigea vers ses appartements, se jeta avec toute la délicatesse d’un cachalot noir des mers Feruzziennes sur son lit et attrapa son journal magnétique.

Il tripota quelques instant les touches tactiles et s’allongea sur le dos, la plaque de verre translucide à côté de lui.

 

-         Morwen Araledric Skëld Apprenti Stratège envoyé de force sur ce fichu vaisseau depuis maintenant plus de cinq mois. Voici mon compte rendu du jour … Kraaken s’est goinfré de confiture de cerise, il en a fait une indigestion et le Capitaine envoi paître tout ce qui bouge. J’en regretterais presque ses engueulades avec Lazarus. Presque ais-je dit, faut pas non plus pousser le lepazoard dans le volcan en éruption… D’ici deux jours nous serons dans une zone, pseudo colonisée par une forme de vie qui n’a pas donné d’indication sur ses intentions pacifiques ou non… La grande surprise donc …

 

La soirée se déroula calmement, Kraaken à l’infirmerie avec interdiction formelle de bouger ne serais ce que le petit doigt sous peine d’inoculation du virus ebola couplé à la peste lépreuse, il n’eut pas l’occasion de faire sortir de ses gonds quiconque ce soir là. Bien que personne ne s’en plaigne, l’atmosphère était morose et franchement on avait beau dire que le Sévère stratège s’apparentait plus à une mégère de l’Enfer qu’à un homme, il mettait un peu d’animation…

Morwen martyrisait sa purée de pois cassés du bout de la fourchette lorsqu’une menace potentielle entra dans son champ de vision.

 

-         Morwen, je suis heureux de te voir là ce soir… Ca faisait longtemps qu’on ne t’avais plus vu au self, comme d’habitude tu mange avec le dragon frigide..

-         Kraaken…

-         Ouais c’est ça Kraaken.

-         Qu’est-ce que tu veux Mârk ?

-         Tu fais quoi ce soir ?? Tu ne vas pas t’enfermer dans le bureau de Kraaken ?

-         Et pourquoi pas ? J’y suis très bien. Pas de parasites, pas de bruits dérangeants, pas de …

-         Pas de Lazarus.

-         Quoi ?

-         C’est pas parce que tu vas t’enfermer a double tour et devenir frigide et grognon comme l’acariâtre belle mère qui te sert de professeur que ton blond Capitaine reviendras… Trouve toi quelqu’un…

-         Et le quelqu’un serais toi c’est ça ??

-         Ma foi, c’est demandé si gentiment…

-         Va te faire foutre Mârk.

 

Morwen se leva et rejoignit le bureau si familier désormais où il s’enfermait jour et nuit, ne le quittait plus que très rarement. Il passa les deux jours de « convalescence » de son professeur à étudier les cartes que les cartographes avaient bien voulu faire de la zone habitée dont ils s’approchaient. D’ailleurs quand il eut retrouvé Kraaken après que celui-ci ait été relâché par le médecin de bord, leur vaisseau entra dans le domaine des nations qu’ils devaient rencontrer.

S’en suivit de cette intrusion sur le « territoire » des autres, une altercation entre deux capitaines, celui du Betsla et donc par conséquent avec celui de la flotte adverse…

 

-         Ca commence bien … Morwen cinq pièces que l’on ne se sort pas vivants de  la rencontre avec le dirigeant de cette planète …

-         KRAAKEN LA FERME !!!

-         Je crois que le Capitaine n’aimes pas ton pari …

-         Je crois aussi …

 

La plupart des membres de l’équipage s’étonnaient encore de voir à quelle vitesse, Kraaken et son jeune protégé étaient devenus plus proches. Pas non plus qu’ils soient les meilleurs amis du monde, n’hésitant pas à balancer la pire des bombes à retardement dans les bras de l’autres lorsque leur survie individuelle en dépendait, ils avaient établis un accord tacite qui arrangeait bien malgré tout, les deux hommes.

Dans ce que l’on pourrait voir comme un magnifique acte d’amitié, il y avait une facette particulièrement désagréable pour qui en était la cible.

Personne n’avait encore réussir à affirmer s’il s’agissait d’une maladie qui se transmettait par l’étude des stratégies ou si c’était juste uniquement due à la monotonie du voyage mais la chose la plus horrible qui pouvait arriver sur le Betsla était certainement de se retrouver avec Kraaken et Morwen sur le dos.

Quand il s’agissait de martyriser un Capitaine par-ci, un second par-là … faire pousser des hurlements de rage aux gradés et faire tourner en bourriques les jeunes matelots, là il y avait du monde. Par contre quand il fallait donner des avis constructifs pour aider ce pauvre Capitaine à gérer une attaque surprise après s’être fait couper les vivres pendant plusieurs jours, la réponse des abonnés absent était toujours la même :

 

-         Je ne parle pas aux immatures qui nous privent de nos repas …

-         Surtout des desserts !!

-         Morwen rend moi service, coupe toi la langue. Je disais, ses immatures qui nous privent de nos repas et qui ensuite osent nous demander de l’aide …

 

De maturité et de bonne entente nous parlions donc …

 

Ils débarquèrent donc, après protestations et menaces,  sous surveillance sur une charmante planète dont les couleurs dominantes semblaient être le vert, le rouge, l’or et le noir …

Sinistre ou alors malsain … peut-être pervers, voilà ce qui désignait l’atmosphère de cette planète. Morwen ne s’y sentait pas à l’aise, quelque chose le dérangeait… Les autochtones les dévisageaient, bon ok, lui et Kraaken faisaient tâches. Oui ils avaient refusé de porter l’uniforme d’apparat et alors ? Oui ils étaient habillés strictement, mais étrangement le plus jeune des deux stratège soupçonnait d’avantage l’existence d’une autre raison à la surprise des habitants.

Quand on y regardait de plus près, tous les hommes alentour avaient les cheveux longs. Pas qu’en soit cette particularité soit passible d’une sanction de la part des « forces morales », mais il se pourrait qu’elle soit en tout cas la raison pour laquelle ces hommes faisaient une fixette sur le Capitaine, Kraaken et Morwen.

Ils étaient les trois seuls hommes dans la petite délégation de gradés descendus du vaisseau qui « ressemblaient » aux autochtones.

Ressembler était un bien grand mot, eux n’avaient pas de vêtements en cuir noir usé ou en fine toile tellement légère que même en plein désert, leur porteur arriverait à s’enrhumer.

Une autre chose frappa Morwen, entre deux ou trois gros durs à l’air antipathique ou vaguement intéressé, il avait aperçut quelques silhouettes longilignes, androgynes qui auraient pu tout avoir d’une femme si les rondeurs habituelles n’étaient pas aussi basses…

D’ailleurs ou étaient-elles les femmes ?

Pas une seule en vue …

Etrange … peut-être que comme les Grkaiens, ils ne se reproduisaient que par manipulations génétiques …

Morwen n’eut pas le loisir de donner suite à ses hypothèses. Ils arrivèrent face à un bâtiment gigantesque, fait de pierres de tailles grises sculptées, qui donna lieu à une mini bataille professeur élève :

 

-         Sénat

-         Palais royal

-         Sénat jeune inculte !

-         Palais royal, vieil ahuris.

-         Sén…

-         Kraaken Morwen, vos gueules…

-         Le Capitaine devient de plus en plus grossier …

-         Je crois que nous avons épuisé ses réserves de patience …

 

Les deux jeunes hommes eurent une grimace moqueuse qui fit enrager Vrânken… Ces deux casses pieds se foutaient de lui …

Ils passèrent une porte digne de la plus gardée des forteresses, précédée d’un pont-levis et d’une rangée de gardes en armes. Deux ou tris chuchotements désapprobateurs filèrent mais personne n’haussa le ton. Après avoir passé le mur d’enceinte, ils atterrirent dans une cour intérieure d’où ils pénétrèrent enfin dans le palais à proprement parler.

Les couloirs de pierres noires éclairés à  la lumière artificielle étaient habillés de longues et lourdes tentures reflétant le passé guerrier de ce peuple. Le jeune stagiaire leva les yeux au plafond, fixant un instant les orbes dorés qui émettaient une lumière de même couleur, projetant sur les vertes représentations tissées de sinistres ombres.

Après avoir erré dans le véritable dédale qu’était le palais, ils furent conduits devant ce qui semblait être un roi ou un empereur, en tout cas il avait une couronne sur le crâne donc on pouvait facilement tabler sur le fait que c’était lui le dirigeant des gus qui les avaient conduits jusqu’ici.

 

-         Je suis le Grand Roi Cyneric, Roi parmi les Rois, Maître de cette planète et Grand Adorateur  du Dieu Vivant. Présentez vous étrangers qui avez osé vous avancer sur mon domaine.

 

Kraaken leva les yeux au ciel… Rien que pendant qu’il indiquait ses titres, il aurait pu rattraper les trois nuits de sommeil qu’il avait manqué…

 

-         Je suis Vrânken Hâti, Capitaine du Vaisseau Betsla, sous les ordres de l’Imperium. Avec moi sont mon     Second, mes deux stratèges Kraaken et Morwen Skëld, ainsi que l’officier responsables des hommes à bord Mârk Baldr et les quelques gradés de l’Imperium que compte mon équipage.

-         Que venez vous faire ici ??

-         Nous sommes en missions de reconnaissance et de découverte. Nous explorons pour le compte de nos    Supérieurs les espaces alentours à notre système.

-         Avez-vous quelque chose a voir avec le Dieu Vivant ?

-         Le Dieu Vivant ?

 

Morwen regarda Kraaken qui haussa les épaules attendant une réponse du Capitaine.

 

-         Nous ne connaissons pas votre Dieu Vivant.

-         Le Dieu Vivant est l’entité qui nous gouverne… c’est lui qui dirige et érige les lois et conduites tout au long de notre vie. Il est l’ultime et l’unique raison pour nous de vivre… De sa grande sagesse il nous guide dans nos épreuves, qu’elles soient bonnes ou mauvaises …

-         Comme les Puissances chez nous quoi …

 

Bizarrement Kraaken fut immédiatement le centre de l’attention et surtout la cible du regard noir du Capitaine du Betsla.

 

-         Les Puissances ?

-         Ce sont originellement Trois Hommes à l’image des Stryges prédisant l’avenir qui veuillent sur nos destinés. Ils sont notre passé, notre présent et notre futur. Certains disent aussi qu’ils sont vieux, gâteux et qu’ils n’ont d’autre passe temps que d’envoyer de pauvres gens comme nous dans les fins fonds de l’espace rencontrer de nouvelles espèc… créatu…. Bref… l’habitude est de dire que ce sont les Puissances qui guident chacun de nos gestes…

-          Vos Puissances vous auraient envoyés ici … Si jamais vos Puissances avaient eu vent de la magnificence du Dieu Vivant alors cela expliquerait votre venue… le Dieu Vivant doit vous rencontrer !! Les adorateurs venus d’autres contrées sont les bienvenus !!

 

Le roi descendit de son trône de fer et se dirigea en courant vers une salle attenante alors que des serviteurs, toujours des hommes, se parlaient entre eux chuchotants et dévisageant le petit groupe. Quelques uns les regardaient avec peur, curiosité ou encore animosité.

 

-         Kraakeeeeeeeeeeeen …. Je te jure que si tu nous as attiré des emmerdes, je vais te faire bouffer tes pla….

-         Il va vous recevoir !!!

 

Bon ok, on récapitule.

On rencontre un roi barge qui se prend pour un grand de chez grand, il parle de son Dieu Vivant, ils parlent… enfin Kraaken parle des Puissances et ils obtiennent une entrevue avec le Dieu Vivant …

Si ça c’est pas la mouise la plus extr….

 

-         Morwen… s’il te plait … reviens sur Vanaheim… Par les Puissances !!

 

Kraaken était déjà parti devant avec le reste du groupe, seul Mârk était resté en arrière attendant que le plus jeune veuille bien redescendre de son nuage. Morwen cligna des yeux chassant les derniers filaments de sa rêverie et planta Mârk là, rejoignant les autres au pas de course.

Ils furent introduits dans une grande pièce largement éclairée par les rayons du soleil pourtant lointain de la planète. De grands rideaux opaques repoussés sur les côtés de hautes fenêtres pendaient et se répandaient en de multiples monceaux de lourd tissu sur le sol.

La pierre avait laissé place à un sol de bois clair et lisse, les mur se voyaient décorés de magnifiques peintures colorées représentant fêtes et célébrations. Le plafond donnant  l’impression d’avoir été bâti en forme d’arche, était lui aussi peint de manière à représenter les cycles lunaires et solaires.

Allongé dans les milliers de coussins de toutes tailles, formes et couleurs et qui contribuaient à tapisser le sol de l’espèce de chambre, un homme regardait arriver la mini délégation.

 

-         Voici notre raison d’esperer ! De croire et de vouloir… vous êtes chanceux que vos Puissances aient décidés de bien vouloir vous mener près de notre Grand Dieu qui de sa grande sages…

 

Pour Morwen la voix du roi se perdit dans les limbes de la réalité lorsqu’à nouveau il prit pied dans le monde de ses rêveries. Ses rêveries étaient bien étranges. Un homme aux cheveux noir si long qu’il n’en voyait pas le bout, l’observait avec un fin sourire. Vous savez le sourire tellement innocent de la souris qui vient de botter les fesses du chat… Dans ses yeux tout aussi sombres que sa chevelure on pouvait y lire, non pas de l’intérêt mais des questions. Que faisaient-ils là ? Qui étaient ils ? Que sont ils …

Morwen se crispa lorsque doucement la silhouette se leva de son lit de coussins et, fièrement debout plongea son regard dans le sien.

Dans un coin de l’esprit du jeune stratège, un faible cri de détresse résonna avant d’être emporté et étouffé par cette étrange mélodie qui semblait venir de nul ne sait où.

Les Puissances ? Non ... Absinthe le Dieu Vivant... oui ...

 

I'm the master of toys
and all you girls and boys
are welcome to my wonderland
I'm the angel of joy
And I'm here to paint the void
Welcome to my world

I've dealing in pain and a little Novocaine
Welcome to my world, to my toy factory

Par Alexx - Publié dans : Histoire d'H2O
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Lundi 14 septembre 1 14 /09 /Sep 22:38

 

Bonsoir à tous et toutes ^^

Me revoilà pour un nouveau chapitre.

Bon ok d'accord celui là il est louche, il est zarb, il est naze ok ok ... mais dites le s'il vous plaît si vous ne comprennez pas quelques chose ^^

Je vous répondrais ^^

Quelques réponses avant le chapitre !

 

Absynthe : Non je ne tape pas chanteurs chevelus sur google -_- Avantasia, dimmu borgir, Cannibal Corpse, Behemoth, Judas Priest, Black Sabbath, Hammerfall, Slayer, Apocalyptica et j'en passe sont de très bon groupe XD  Pas besoin de taper chanteur chevelus sur google pour les connaître ... si ? -_-

Bref merci ma chérie pour ce beauc commentaire ^^ et toi la suite des tes histoire ont l'a quand ?? :)

T'as raison Kraaken est génial tu vas être contente dans le chapitre qui arrive ... enfin j'espere "pense à éteindre msn avant de lancer le chapitre"

Voila mon coeur :)

Bonne lecture ^^

 

Cicipouce : ouais t'as vu Absy s'infiltre partout XD Pour le reste ..... héhé faut lire je vais pas tout te dire maintenant sinon c'est pas drôle et vous voudrez plus lire XD

Bonne lecture  miss ^^

 

Lullaby : rooooh arrête je vais finir par croire tout ce que tu dis XD Surtout que ca t'empêche pas de le dire hein XD C'est toujours agréable XD

Merci miss

Bonne lecture ^^

 

Chocomenthe : Londres et la pluie .. je crois que ce son deux éléments indissociables XD

Quand à la suite la voila quoique le dieu vivant ... ^^ je n'en dis pas plus ^^

Bonne lectuuuure :)

 

Camille : Héhé ca fais plaisir de te voir toujours en forme ^^ mais il semblerait que la confiture de cerise ne soit pas tout a fait la responsable ^^ tu verras ca à la fin de ce chapitre ^^

Bonne lecture ^^

 

__________________________________________________________________________________

 

Seul, il se sentait si seul confronté à se regard perçant.

Ses yeux refusaient de se détourner, les mots muets que formaient les lèvres du  dieu de ce peuple lui parvenaient avec une netteté étrange.

Comme un souffle contre ses lèvres, contre la peau de sa nuque, au creux de son oreille…

As-tu la force d’affronter la vérité, le doute en ton âme ?

Est-ce un pêché que de chercher la vérité ?

Pourrais tu justifier toutes ses effusions de sang en ton nom ? Tous, êtes aveuglés d’avoir vu la bête.

C’est notre côté sombre, priez pour moi, que je trouve la porte qui mène aux Puissances.

Le Voile de tes rêves te trompe dans tout ce que tu vois.

Toute vérité n’est pas si bonne à connaître, le mensonge apaise leur cœur et me donne vie.

 

Le silence régnait dans la salle, tous fixaient Absinthe et personne ne semblait avoir remarqué l’échange silencieux entre les deux créatures.

Les yeux du jeune homme se voilèrent et il chuta en arrière sans fin, ne rencontrant jamais le sol dur qui lui tendait les bras.

Il aurait pu heurter le bois lisse et clair, l’agrémentant d’une décoration andrinople mais ce ne fut pas le cas.

Le bois ne connut jamais la texture rêche des cheveux blond du jeune homme, ni le crâne si fragile de cet être perdu.

Son corps ne connut qu’une longue chute sans fin dans les ténèbres à peine éclairées de lointaines étoiles. Cela parut durer une éternité, enfin cela n’était pas exactement qu’une impression. Ses paupières étaient lourdes et contrariante, ne le laissant voir que quelques parcelles de ce qui l’entourait dans sa chute.

Il pu apercevoir, que quelques globes ici et là qui ne lui semblaient pas avoir une importance capitale, une longue et sinueuse bande de soie blanche se promenant le long d’un mur constellé de pictogrammes représentant d’anciennes constellations depuis longtemps disparues… Corona Borealis …Canis Major …Orion …

Des centaines d’étoiles défilèrent devant lui jusqu’à ce que doucement, presque avec délicatesse, son corps ne s’arrête enfin de chuter.

Ses membres engourdis par son plongeon se réveillèrent et sous ses doigts la délicieuse sensation de la terre ferme lui fit ouvrir les yeux.

Il se releva et regarda autour de lui. Il écarquilla les yeux lorsqu’il s’aperçut qu’il était bien loin du palais de cette fichue planète, qu’il n’était plus avec la délégation, que Vrânken, Morwen et les autres, n’étaient pas avec lui.

 

Par les Puissances où suis-je donc ?

 

Seul le silence lui répondit.

Il s’avança sur ce qui était un gigantesque champ d’herbe verte, il voulait rejoindre la petite maison informe qu’il parvenait à distinguer en contrebas d’une colline au loin.

Il fut surpris de ne pas ressentir de faim ou de soif alors qu’il parcourait depuis plus de trois heures ce champ et qu’il n’en voyait pas le bout, tout comme il ne parvenait pas à atteindre cette maisonnette, qui semblait plus reculer que se rapprocher de lui.

N’ayant pas l’habitude d’abandonner aussi facilement, il continua de marcher jusqu’à ce que ses jambes de le trahissent et ne se dérobent sous lui. Effondré sur le sol, un point rageur frappant la terre sèche, il pesta.

Derrière lui un soupir se fit entendre, et un homme s’assit près de lui.

 

- Abandonnes tu ?


Il dévisagea le nouvel arrivant. Il était brun, les cheveux mi long, le visage rond, des yeux marron empreint d’une fatigue non feinte, un nez droit, des lèvres minces et sèches, qu’il devait mordiller sans cesse au vu des marques rosâtres qu’il arrivait à distinguer sans peine, et il ne devait pas avoir vu de rasoir depuis quelques jours au vu de la barbe de trois jour qu’il arborait.

Plutôt taillé comme un garde qui s’entraînait régulièrement sans pour autant se la jouer à la Rambo des temps anciens, il était plaisant à regarder et était vêtu d’un uniforme rouge plus que banal. Il n’avait pas de signe distinctif qui aurait pu le rattacher  à une quelconque activité ou armada. Instinctivement cet homme lui faisait penser à Vrânken, pas physiquement parlant bien sûr mais il y avait quelque chose qui le lui rappelait tout de même.

 

- Alors Miloslav, abandonnes tu ?

- Je n’abandonnes pas et je ne m’ap…

- C’est ton prénom, pas de surnom ici sinon celui que je daignerai te donner. Quand au fait d’abandonner tu es sûr qu…

- Melrîc !!

 

Un homme approchait à grande enjambées de là où se trouvaient le dit Melrîc et Miloslav. Il ressemblait énormément au premier à tel point que Kraaken se demandait s’ils étaient frères.

Le même visage, la barbe mal rasée en moins pour le nouvel arrivant et les cheveux d’un noir aussi profond que ses yeux et son uniforme.

Le brun sembla se renfrogner.

 

- Tu n’as pas le droit de profiter du fait qu’il soit fatigué pour tenter de le faire abandonner !

- Mais il va gagner sinon !!

- Je m’en fiche, on a peut-être mal calculé notre coup c’est tout, mais on a pas le droit de tricher.

- Aräden triche toujours…

- Nous ne sommes pas Aräden, encore heureux..

 

Kraaken regardait les deux hommes, il lui semblait les connaître sans les reconnaître. Quelque chose lui disait qu’il loupait un truc très important mais manque de pot, il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus.

Le deuxième homme, celui aux cheveux noirs se tourna vers lui et se présenta.

 

- Je suis  Ruslan  et voici mon frère Melrîc. Sois le bienvenue chez nous Miloslav ou préfères-tu que nous te nommions Kraaken …

 

Le stratège lui lança un regard noir qui fit sourire le brun à côté de lui. Il se releva et vérifia qu’il n’avait rien perdu durant la chute.

 

- C’est mignon mais tu sais que tout est encore en place … quoique je veux bien vérifier pour toi s’il en est de même en bas…

- Vous me rappelez dangereusement un imbécile blond obsédé patenté et surtout inconscient.

- Souris Melrîc, il vient de te faire un compliment…

- Etouffe toi avec ta langue frère indigne … Quand à toi … suis nous …

 

Le brun saisit Kraaken par le poignet et l’entraîna vers la maisonnette qui cette fois semblait se rapprocher plus rapidement.

En l’espace d’à peine trois minutes, le champ d’herbes sèches semblait avoir rétréci si bien qu’ils étaient déjà à la porte, Miloslav pestant intérieurement tout ce qu’il savait sur les plans spaciaux extensibles.

La maisonnette était toute simple, en fait elle était juste ce que l’on attendait d’une maisonnette.

Un peu plus et Kraaken aurait pu se dire qu’un gamin de trois ans en était l’architecte.

Elle était en bois grisâtre, couleur certainement due à de nombreuses intempéries ayant eu pour effet de laver les parements extérieurs de la bicoque. Elle possédait six fenêtres dont les vitres étaient trop sales pour qu’on ai envie d’y poser les doigts et peut-être pas encore assez pour empêcher la lumière de pénétrer à l’intérieur.

Le toit quand à lui était dans un sale état, des tuiles grises couvertes de mousse, brisées, fêlées, en miettes … rien de plus … rien de moins.

Quand on y repense c’était un bien triste spectacle que cette maisonnette et quand Kraaken entra à l’intérieur ce qu’il vit lui donna tout de suite envie d’en ressortir pour ne plus jamais y revenir.

 

- AAAAAH !!!! KRAAKEN !!! Moi qui croyait ne plus jamais te revoir !!! Dis … Tu ne les as pas toutes mangées hein mes douceurs au kiwi ??

 

Pourquoi ? Nan sérieusement pourquoi ? Le sort ne pouvais pas s’acharner sur un pigeon plus docile, plus malléable, plus crédule, ayant la tête de l’emploi quoi genre … Morwen ??

Pourquoi lui ?? Il n’avait rien aux Puissances après tout … si ??

Bon d’accord, il avait un peu menti, il avait un peu embêté le monde, il avait un peu martyrisé son Capitaine et alors ??

C’était vraiment une raison pour lui coller Lazarus sur le dos maintenant ?!!

Un autre blond était en face de lui, assis sur une chaise bancale, les coudes posés sur une table toute aussi bancale, sale et vieille.

Sa ressemblance avec les deux phénomènes qui l’avaient amenés ici ne lui échappa pas, et il se demanda si le fait que les trois soient habillés uniformément chacun ayant sa couleur était un indice.

 

- Kraaken ?? Tu rêves ? Avoue je te manquais mais pour me sauter au cou il faudra attendre un peu hein …

- Dans tes rêves Laz’, occupe toi un peu de ta conscience et de ce qui te reste de cerveau.

 

Kraaken se tourna vers les trois hommes qui semblait avoir gagné quelques points de charisme depuis le dernier tour et croisa les bras, l’air mécontent.

 

- Je peux savoir ce que nous fichons ici ? J’étais sur une planète à échanger je ne sais trop quelle imbécillité avec un simple mortel qui se prend pour un Dieu et d’un coup d’un seul je me trouve à flotter dans le vide… Quelques explications ne seraient pas de trop je pense.

 

Lazarus s’était affalé sur la table dans un soupir et s’amusait à tracer des formes sans sens dans la couche de poussière qui la recouvrait.  

 

- Attention Kraaken se lance dans la diplomatie … Moi je voudrais juste savoir si vous êtes les Puissances … vous êtes trois hommes, et on est dans un endroit super bizarre qui à mon avis est loin d’être Vanaheim ou une de ses lunes …

- Vous deux, Miloslav et Lazarus avez été amenés ici comme beaucoup d’autres le sont chaque jour pour une raison en particulier, bien sûr vous le dire tout de go serais trop simple.

 

Ruslan, qui venait de parler avait ignoré l’éclat de rire qui avait résonné quand Lazarus avait entendu le vrai prénom du blond professeur de stratégie. Professeur de stratégie qui était tenté d’aller le voir pour lui coller un pain ou le laisser mourir étouffé par son propre rire se débattant en vain pour essayer de respirer à nouveau …

 

- Miloslav …ahahahahahaha je comprend pourquoi le second de mon cousin faisait toujours de vieilles allusions pas drôles sur ton prénom …ahahahahahahaha Miloslav ahahahaha

- Si je le tue maintenant les conséquences seront-elles énormes ?

 

L’homme blond, le dernier des trois qu’il avait vu et qui devais certainement être Aräden prit tout de même le temps de réfléchir avant de lui répondre.

 

- Tu serais maudit et punit de damnation éternelle …

- Je prends quand même le risque !!

 

Kraaken s’avança vers le troisième blond de la pièce quand Aräden se leva et le coupa dans son élan.

 

- Nous ne vous avons pas fait venir ici pour vous voir vous battre mais pour que vous réfléchissiez. Apparemment pour au moins l’un de vous deux le concept est difficile à saisir et c’est pour cela que le second est là. Faites un effort !

 

Lazarus se renfrogna et les regarda sortir de la maisonnette. Kraaken prit place sur la chaise laissée libre et s’affala à son tour, le visage au niveau de celui de son vis-à-vis, tout deux l’air songeur.

Ce qui leur parut de longues heures s’écoulèrent, et l’intensité de la lumière n’avait pas diminuée.

Miloslav s’interrogeait sur cette lumière, d’où venait-elle, que signifiait-elle. La seule réponse qui lui apparut fut qu’elle ne servait ici qu’à faire suer le monde et entre autre lui.

 

- On fait quoi ??

- Tu réfléchis à tes conneries et je t’aide à trouver la solution qui nous permettra de retrouver nos vies…

- Pourquoi ce serais moi le crétin de l’histoire ? T’as fais pire que moi j’te signale.

- Oui mais moi j’ai eu l’intelligence de ne jamais me faire chopper.

- Touché.

- Commençons par le commencement … Tu as fais quoi après avoir quitté le Betsla ?...

 

Lazarus soupira et commença à lui raconter, il avait l’impression qu’un cocon de chaleur et de bien être l’avait cerné. Il aurait presque pu s’endormir si Kraaken ne l’avait pas rappelé à l’ordre au cours de son récit par un amical coup de botte dans le tibia.

Après avoir quitté le Betsla j’ai ramené la délégation sur Vanaheim. Arrivé sur place j’ai dû me taper ces cochonneries de présentations officielles et un sermon de l’un des Capitaines à terre parce que mon enfoiré de cousin avait fayoté. Quelques temps après on est repartis po…

- Non non Laz’ je veux tout dans le détail, dans le détail, quitte à ce que tu me racontes tes soirées avec tes conquêtes…

- J’ai pas eu de conquête depuis tu sais quoi …

- Non je ne sais pas quoi Laz’…

- Vas te faire voir toi et ton sourire du chat de Cheshire.

Je me suis tapé le sermon du planqué jusqu’à se qu’il me lâche sachant parfaitement que j’en avais rien à cirer.

Après ça, les trois jours suivant notre arrivée sur Vanaheim et le sermon je suis rentré chez où ma chère mère m’attendait. Elle voulait savoir quand je repartais et quand est-ce que je me tiendrais tranquille. Je sais ce que tu vas dire alors tais-toi.

Donc je suis resté chez moi à ranger mes affaires et ressasser les derniers événements sur le Betsla. J’étais super dégoûté d’avoir perdu mes gâteaux quand même !!

Bref, durant ce temps à terre, je suis sorti, je n’ai pas eu comme tu l’as si bien dit tout à l’heure de coup d’un soir, pas envie et surtout ma mère était là.

Je n’ai fais que sortir pendant les trois jours qui ont suivis mon escale sur Vanaheim. Le dernier jour une des mégères qui me servent d’équipage est venu me chercher pour me coller dans mon fauteuil de Capitaine et nous envoyer à nouveau en mission.

J’étais ravi.

On est passé par deux trois planètes pour une escale mais je ne suis pas sorti de ma chambre, je sui resté pour la plupart du temps à dormir. Quand je me réveillais je resté enfermé souvent entre mes draps ou dans un bain chaud.

Je sais, je pouvais sortir et aller sur le pont, mais non, ça ne me faisait pas envie. Que voulais-tu que je fasse ?

Entouré de femmes plus inintéressantes les unes que les autres, toutes à jacasser et à exposer leur vie de couple, leur mari, leur gamins … rien à faire de la journée sinon les écouter bavasser sans cesses… A certains moment j’aurais préféré être sur le Betsla, au moins j’aurais eu quoi faire.

Bref nous nous sommes rendus sur cette fichue planète là … je me souviens plus du nom, où un de nos ambassadeur nous a dit d’aller dans je sais plus quel système qui nous à nouveau renvoyé autre part.

Un vrai flipper jusqu’à ce qu’on arrive dans les parages de Kornk tu sais la planète que ses enfoirés n’avaient pas voulu explorer…

Tu sais pourquoi ils n’ont pas voulu l’explorer ? Parce qu’ils avaient peur de se faire attaquer et …

 

Le Capitaine de l’Antero Vipunen se redressa et se passa une main dans les cheveux.

Il inspira profondément, lâchant un souffle vacillant, ses mains tremblant légèrement.

 

- C’est nous qui avons été attaqués.

- Quoi ?

- Quand on est arrivé sur Kornk ou plutôt dans son orbite on a été attaqué.

- Que s’est-il passé ?

- Je sais plus… je me souviens d’une pagaille totale. Des hurlements de ces donzelles avec autant de self contrôle que toi devant un des bouquins du stratège Von Choltitz.

- Hey !!

- Je sais que certaines ont lancées la procédure de secours, mais je ne sais pas combien sont montées dans les capsules de sauvetage.

- Tu es monté dans une capsule toi ?

- Je suis resté après, je les ai faites monter en tout cas celles qui étaient avec moi et j’ai lancé la capsule. Il n’y avait plus de navettes là où j’étais donc je suis allé dans l’autre hangar.

- Et ?... Lazarus la suite !!

- Je ne sais pas si j’ai eu le temps de monter dans la navette. Je ne m’en souviens pas…

 

Lazarus sentit Kraaken se crisper et ses ongles tentèrent de s’enfoncer dans le bois de la table.

 

- Je te jure que tu as intérêt d’être encore en vie quand on reviendra à nos vies normales tu m’entends ?!!

- Je ne sais même pas si je suis mort ou vivant … Et vous ? Et toi 

- Moi ?

 

Je ne sais pas vraiment… il y avait ce Dieu cet Absinthe qui semblait vouloir quelques chose, il voulait savoir quelques chose.

Le mensonge était selon lui ce qui le nourrissait.

Le mensonge nourrit les illusions et pourrit l’âme jusqu'à son fondement.

Peut-être que tout cela n’est qu’une illusion ?

 

La porte s’ouvrit sur Melrîc, il avait un sourire triste aux lèvres non loin derrière lui son frère Ruslan paraissait en colère tandis Aräden souriait largement.

 

- Nous allons pouvoir vous laisser partir, mais il y a une chose que tu as oublié Lazarus et quand tu te souviendras de cette chose, chose que Miloslav n’a pas prit la peine de te faire revenir en mémoire, tu vas avoir mal, mal au cœur, mal aux tripes. C’est une piètre vengeance mais c’est déjà ça…

 

La pièce sembla tourner sur elle-même à moins que ce ne soit eux qui commençaient à perdre pied. Leurs paupières se fermèrent brutalement et avant qu’ils ne se fracassent le crâne contre la table le noir les entoura.

 

- AAAH !!!

- Kraaken !!!

 

Redressé et à bout de souffle, Miloslav les doigts enfoncés dans le drap blanc du lit de l’infirmerie venait de se réveiller.

Cela faisait deux jours qu’il dormait. Il s’était écroulé suite à une surcharge de travail et Morwen l’avait traîné jusqu’à l’infirmerie. Confiture de cerise mes fesses ouais !

Kraaken vida lentement l’air de ses poumons et sursauta quand il entendit une explosion étouffée venir de l’extérieur.

Il regarda par la fenêtre de l’infirmerie et au loin aperçu la mort d’une planète, détruisant avec elle quelques unes de ses voisines dans un rayons d’énergie digne d’une des plus belles supeernova.

Le cœur battant la chamade, et l’esprit encore embrouillé de ce qui lui apparaissait comme un rêve, il s’habilla avec les vêtements pliés soigneusement et déposé sur une chaise près de lui.

Sans attendre l’avis du médecin il se leva et se précipita vers le pont supérieur ne prenant pas la peine de saluer Vrânken.

Kraaken composa rapidement une série de chiffres, quinze pour être exact et s’empara du casque de la radio.

Après de précieuses et longues secondes rythmées par une tonalité insupportable un déclic et une voix enrouée lui répondit.

 

- Capitaine de l’Antero Vipunen Lazarus Hâti, vous en avez mis du temps bordel à nous répondre !!

- Par les Puissances !! Merci !

- Mil… Kraaken ?? Ca veut dire que … YOUHOU !! JE SUIS EN VIE !!! C’était quoi ça tout à l’heure ?

- Le passé, le présent et le futur Laz’… le noir, le rouge et le blanc …

- Par les Puis …. Oh …

- Oh oui Lazarus Oh oui … Les Puissances …

Par Alexx - Publié dans : Histoire d'H2O
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Lundi 23 novembre 1 23 /11 /Nov 21:10

 

OK C'est vrai j'ai pas été là pendant un super long moment mais j'ai une excuse !! enfin je crois .... Je suis à la fac et je bosse ! (si ca c'est pas de l'excuse ! Vous en connaissez beaucoup vous en fac de droit qui taffent ?) Bref en plus en ce moment c'était pas la joie -_- j'ai enchaîné les colles (c'est les exams de TD pour ceux qui connaissent pas) c'était my-thi-que ....

Anglais : Le gouvernement Anglais, sujet d'expression écrite : mettez vous dans la peau d'un citoyen Canadien (ca commence bien) et donnez votre avis sur les avantages ou non d'avoir une reine.

ok ... D'UNE je suis pas Canadienne ! DE DEUX j'ai jamais eu de reine qu'est-ce que j'en ai à cirer ?!!!

M'enfous j'ai quand même eu 14 mwahahahahahaha

Methodologie : Le code civil ... pourquoi le code civil ... pour faire suer les citoyens tiens ... t'en collerais moi du nul n'est censé ignorer la loi.

Histoire du droit : mwahahaha le trip des colles ... on avait un texte de Gélase 1er ... tout le long du devoir j'ai voulut l'appeller Gélatine je sais pas pourquoi et le pire c'est que je suis per-sua-dée de l'avoir fait quelque par dans le devoir ... mais bon ... ah ouais on en rajoute une couche mon chargé de TD en histoire il s'appelle Bittman ... essayez de rester sérieux pendant deux heures avec marqué en gros sur votre feuille : groupe 11 Mr BITTMAN ... c'est dur ... très dur ....

droit civil : cas pratique et fiche de décision.... Ca c'est super !!! On doit se mettre dans la peau d'un avocat d'un juge ou d'un notaire et faire comme si on avait un client devant nous qui nous raconte sa life. Et a partir de ça on qualifie juridiquement les faits que le pécore nous présente et on cherche une solution juridique. Là ya pas à déblatérer pendant mille ans. Ya pas de morale c'est ça ce qui est bien au moins tu peut défendre un criminel personne te regarderas de travers c'est ton taf ya pas de bien ou pas bien t'es payé quand même ... enfin quand t'as le diplome pas là en exercice ^^"

Droit constit : aloreuuuuh ... c'est simple la prof est arrivée dans l'amphi, elle nous a regardé avec un pur sourire et nous a fait : sujet 1 : Comparez voie d'action et voie d'exception {insert vague de protestation et autre huée} sujet 2 : quel est l'intérêt du fédéralisme ? {insert vague de suicide}

 

Bref c'était mignon et je remet ca le 14 décembre avec les partiels qui commencent croisez les doigts pour moi ^^

Maintenant que je vous ai bien saoulés je répond aux commentaures c'est la moindre des choses :)

 

Cicipouce : mwahahahahahaha je suis diabolique ^^ en même temps si je vous dit tout du premier coup d'une c'est pas drôle et de deux comment veux tu que je fasse pour que vous reveniez XD Je vais pas faire un strip ça vous ferais fuir plutôt que venir XD Quoique ... ^^

Voici la suite en attendant  "enfile un pull supplémentaire" héhé Bonne lectuuuuure ^^

 

Chocomenthe 54 : Ouais enfin là c'est plutot rencontre avec trois drôles de types si tu veux mon avis et je suis pas sûre que ca les encourage vraiiment à arrêter de jurer ... quoiqu'une fois qu'il se seront pris un coup de jus divin ... XD

Bonne Lecture miss ^^

 

Aby : Ma chérie tu sais c'est comme pour cicipouce si je dis tout comment tu veux que je fasse pour que vous reveniez ... sérieusement ... toi je sais à peu près comment je peux t'appâter mais les autres .... XD ma pauvre chérie ... dis tu me fais peur ... c'est si louche que ca et bizarement écrit mes chaps ?? ... ahem ^^

Bonne lecture mon coeur :)

 

Serenity : Salut ^^ ouais c'est vrai que c'est un peu zarb parfois de savoir qui parle mais bon ... je peux pas mettre les noms de qui parle a chaque fois ca me gaverais trèèèèèès vite ^^

Pour le restes je pense et j'espere que tu auras un peu plus d'indications et de réponses à tes questions dans ce chapitre ^^

Bonne lecture ^^

 

Arkiyu : J'aime les chapitres bizarre ... le bizarre est ma force !!! XD

Voila la suite ^^

Bonne lecture  ^^

 

pix : mwahahaha imaginez Laz' déguisé en mouton mwahahahaha pour oi Absychou XD

 

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  Entrepont 47 zone 6 - couloir d'accès à la garnison embarquée - Mârk

 

Je n’ai jamais pris le temps de regarder les coursives du Betsla. Pas qu’elles soient en elles-mêmes extraordinaires mais là, à cet instant-ci, alors que la pagaille règne au niveau inférieur, je n’ai qu’une seule envie : détailler les parois claires baignées du rouge flamboyant de l’alarme générale.

Je suis une larve. Mais une vraie hein, pas la petite larve qui bave dans son coin toute seule. Non mois je suis la larve modèle grand luxe, je ne bave pas mais je me liquéfie dans mon coin, seul face à un mur, les yeux suivant vaguement les motifs incrustés dans la matière blanche des murs. Ce n’est pas froid au toucher, c’est tiède. Tiède comme une serviette laissée sur le radiateur au sortir de la douche, tiède comme les couvertures que la seule chaleur corporelle réchauffe. C’est dingue. Je fais dans le romantisme bidon alors que cette fichue sirène d’alarme ne cesse de répéter les consignes d’urgence en je ne sais plus trop qu’elle langue du système Gärmosien. Tout le bâtiment est plongé dans une semi pénombre, la seule lumière restante étant les lampions rouge qui clignotent plus ou moins. Oui, je ne fais rien alors que tout le Betsla est sans dessus dessous.

Dingue hein ? Le pire c’est que qu’on n’est même pas les sujets d’une attaque, mais qu’on sauve, enfin qu’ils sauvent ceux qui se sont mangé l’attaque en plein dans la poire. Quasiment que des nanas, a part deux ou trois vieux grincheux qui se plaignent du temps que le Betsla a mis à venir. Je les entends ronchonner d’ici.

L’infirmerie est débordée, et des femmes au service de l’Imperium s’entassent dans les coursives en attendant qu’on les envoie dans les dortoirs qui sont entrain d’être aménagés pour elles. Je suppose que ça ne devais pas trop lui plaire, un équipage exclusivement féminin, il y avait de quoi s’arracher les cheveux, enfin pour lui. Les femmes ne sont pas un problème en soit, le problème est son insatiable faim pour les individus de sexe masculin passant dans les parages et n’ayant pas dépassé la date de péremption. Je me demande comment il voit tout ces êtres qu’il s’est envoyé … chair fraîche ? Divertissement temporaire ? Jouets ? Est-ce vraiment important ? Oui plus ou moins, cela dépend avant tout de la personne qi répond à la question. Je sais que pour moi la réponse est importante, elle pourrait m’aider. Ce ne serait pas une déception, bien au contraire, j’avoue que je m’attends plus à ce qu’il soit coup d’un soir plutôt que serment d’amour eternel. Imaginez que le fait d’avoir été un imbécile de plus à tomber entre les filets de l’araignée Hâti ne remonte aux oreilles de ce cher Morwen. Ce serait extatique.

Il serait déçu le petit cœur. Il est naïf, et goberait suite à une déception comme celle-ci tout ce que pourrait lui raconter un beau parleur pour le consoler. Je serais ce beau parleur. Ca n’est pas bien difficile. Il suffit de se présenter « par hasard » quelques heures après qu’il ait appris « par hasard » encore une fois, qu’en aucun cas, le capitaine de l’Antero Vipunen ne souhaitait le voir. Hmm…. Il risque de se réfugier dans le bureau de son cher mentor. Ces deux stratèges sont une calamité, quand l’un va mal, il se précipite vers l’autre, quand l’autre va mal, il se débrouille pour contacter un troisième lascar en voyage à l’autre bout de la galaxie de Melpomène.

Enfin bref, tout cela dit, je suis quand même une larve. Ca s’agite un peu plus en bas, i va falloir que j’aille voir ça, ce serait bête de rater l’arrivée de Lazarus baignant dans son propre sang…

 

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Bureau des stratèges - Kraaken 

 

Morwen vient de quitter le bureau relativement sur les nerfs. Il semblerait d’après les premières analyses du médecin envoyé à bord de la navette de sauvetage de Lazarus, que ce dernier soit assez amoché pour nécessiter des soins et un repos certain. Je ne pense pas que ce soit le fait que ce crétin blond soit blessé qui inquiète le plus Morwen, il doit certainement mourir de peur que Laz’ ne veuille plus de lui et l’ignore totalement. Ce qui est très probable. Lazarus savoure particulièrement l’idée de voir un beau visage dont il ne sait rien changer d’expression sous les affres du plaisir.

Morwen était un parfait  petit ange qu’il ne s’est pas privé de faire tomber du nuage. J’aimerais bien qu’il ne soit pas trop dur avec lui, j’apprécierais que très moyennement de devoir supporter un apprenti réduit à l’état de mollusque dépressivo-suicidaire. J’ai bien tenté de nous occuper l’esprit avec une ou deux simulations de bataille, des cartes à trier et classer, mais rien… rien de rien. Cet imbécile parviendrait presque à m’inquiéter moi. Ce serait le pompon !! Par les Puissances ! Pourquoi a-t-il fallut que je sache ? Pourquoi a-t-il fallut que nous fassions cette rencontre du quatrième type ? Franchement rencontrer les Puissances, c’est comme essayer de réconcilier les deux cousins … c’est impossible, et en plus ça laisse des marques indélébiles. Je parle de réconcilier les cousins hein…

Je commence à avoir mal au crâne avec tout ça. Il faudrait que je débarrasse un peu tout ce qu’il y a sur cette table quand même. Bof … aller hop, tout par terre je m’occuperais de ça plus tard, on pousse la table contre le mur du fond près de la baie vitrée et des bureaux, et on lance le protocole d’entrée en contact. Je veux … alors, position 49271-55αtyetr de la galaxie de Melpomène, on évite les récepteurs généraux et on tente le seul privé du coin.

……

………

…………

Je ne supporte pas quand ce fichu récepteur sonne dans le vide. Ca m’exaspère. Répond par les Puissances !!!

 

- Bonjour Miloslav.

- ‘jour.

- Il y a un souci ? Tu es échevelé, les yeux rougis et … oh c’est nouveau ça… tu trembles.

- Tss… si j’avais besoin de savoir comment je suis je me serais regarderais dans un miroir. Le vaisseau est un vrai champ de bataille, des bonnes femmes partout,  les infirmiers sont débordés et nous sommes en état d’alerte. Alors oui j’ai un souci.

 

Pourquoi j’ai appelé ? Que va-t-il pouvoir faire à son niveau ? Il est à plus de mille milliard de kilomètres-lumière du Betsla. Ils sont tellement loin que même les ondes de transmission audiovisuelles ont du mal à y parvenir.

 

- Tu veux que je vienne ?

 - A quoi cela servirais ? De toute manière vous êtes trop loin, et ton cher ami Nörd ne voudra jamais quitter sa bataille.

- Nörd c’est mon problème, il est aussi têtu qu’un autre stratège que je connais bien et qui n’a qu’une seule envie : avoir un ami de longue date à proximité.

- La solitude n’a jamais été un problème pour moi, elle est parfois plus agréable compagne que certains autres êtres de Vanaheim.

- Si je ne te connaissais pas je l’aurais mal pris … mais la différence est là, je te connais et tu sais que le nombre de vacheries qu  pourras me dire couleront su moi comme l’eau sur du néoplastik.

 

Bien … maintenant que cette fichue connexion est effectuée et qu’en définitive je n’aurais, mais alors vraiment pas dû appeler, on va lui dire.

 

- Au fait … tu savais que le Betsla était tombé sur les restes de l’Antero Vipunen …. ?

 

Oooooooh le joli blanc ….. ooooooh la belle expression figée…..

 

- Tu te fous de moi ?

- Non, pas le moins du monde, c’est aussi pour ça, je pense, que je t’ai appelé.

- Laz’ … 

- Va … bien, enfin je ne sais pas mais en tout cas il paraît qu’il est encore en vie.

- En même temps il ne supporterait pas de mourir sans balancer une dernière vacherie à Vrânken.

- Certes…

 

Que dites vous de ça … C’est quand même agréable d’avoir des amis sur lesquels on peut compter. Faut pas rêver, je ne vais pas aller voir l’autre imbécile, pas maintenant. Il doit être soigné et se confronter à Morwen, les copains de l’académie on verra plus tard.

Nan sérieusement vous croyiez que je connaissais Lazarus d’où ?

L’Académie spatiale est une institution formidable. Elle m’a après tout permise de rencontrer Lazarus et Eryth. Et puis même si ses imbéciles gâteux fossilisés du bureau des affectations se sont plantés de capitaine Hâti, je ne suis pas trop mal loti non ?

 

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Appartements Officiels - Vrânken 

 

Imbécile, crétin, vandale, courge stellaire !!! Me faire ça à moi !!!  Et dire qu’on ne devait pas revenir en arrière …

Rhaaaaa !!!

Et puis franchement c’est quoi ce rapport que m’a fait Kraaken ? Sa confiture de cerise il la mange pas il la fume, c’est pas possible !

Quand même me sortir ça :

 

«  Prenant pour réalité ce qui ne relevait que de l’onirique je me retrouvais en votre compagnie sur le Betsla près d’une des planètes du système Magläb aux coordonnées 5622ψӘherns. Nous y fûmes attaqués, puis conviés à atterrir pour rencontrer je ne sais trop qu’elle éminence.

Nous y rencontrâmes l’empereur complètement allumé d’ailleurs qui après quelques paroles nous conduisit jusqu’à son Dieu Unique ou je sais plus trop quoi. Le dit dieu, maintenant que j’y repense, me rappelle vaguement une ancienne civilisation les Omirs, race parmi laquelle les femelles étaient en sous nombres. Tellement qu’il n’y en avait qu’une dizaine sur la population totale de la planète. Et comme vous êtes curieux cher capitaine je me vois forcé de dire que non je ne sais pas comment ils se reproduisaient, enfin si je crois savoir mais non je ne veux pas savoir !! J’ai allégrement sauté la partie parlant d’après un des mes « charmant camarades » que le dit chapitre portait sur la grossesse masculine.

Les images mentales ont été inventées pour le mal des Vanahiens…

 

Après une mini confrontation, je me suis sentit tomber en arrière et je crois que c’est là que j’ai commencé à délirer.

Et quel délire, rencontrer les Puissances rien que ça ! A ne pas prendre au sérieux comme rencontre surtout si les trois sont de jeunes hommes dans la force de l’âge mais ayant le don des stryges. Charmant mais pas trop non plus, surtout lorsque l’un d’entre eux vous fait un rentre dedans genre Lazarus, Lazarus que j’ai d’ailleurs retrouvé un  peu plus tard dans mon délire.

Oui c’est un délire, qu’est-ce que cale pourrait être d’autre ? Je ne pratique pas l’ésotérisme et ne fume pas de plante hallucinogène …

Bref je ne sais plus trop de quoi on nous a parlé, je me suis réveillé en sursaut et ai sut qu’il y avait un souci, mais un gros souci.

La suite vous connaissez, pas la peine de tout raconter ! »

 

Je commence à croire qu’il a juste dicté à son cher élève et que celui-ci n’avait pas envi de se fouler … oui ça doit être ça …

Parfois je déteste être capitaine … Puissances ayez pitié …

 

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Infirmerie sans dessus dessous - Lazarus

 

J’ai mal …. Bobo … vraiment beaucoup ….

 

AIE !! Nan mais il est fou lui !! Nan tu touches pas mon bras, j’ai dis pas touche ! Mais il fait mal cet imbécile !!! C’est pas parce que j’ai des bouts de métal dans le bras que t’es obligé de les arracher aussi violemment brute décérébrée !!

…. Ouais non en fait tu peux continuer à me faire mal si tu te tourne plus souvent comme ça … voilaaaaaaaaa … parfait.

 

Mais au fait … c’est pas une infirmerie ça là ? Par les Puissances ! Je déteste les infirmeries !! C’est toujours plein soit de jeunes minettes à la libido surdéveloppée qui montre plus souvent leur décolleté profond que l’étendue de leur connaissance en médecine, soit de vieux thons aigris qui t’amputerais une jambe à la moindre ampoule …

Et en plus ça sent les cachetons et le chloroforme.

Ouais le chloroforme cette saleté industrielle que même après des centaines de technologie et de colonisation on n’a pas réussi à s’en débarrasser …

 

Voyons vois … c’est l’infirmerie de quel vaisseau ? Pas celle de l’Antero Vipunen puisque je crois que mon vaisseau, mon chouette joujou a volé en éclat. Comme je me souviens avoir parlé à ce cheeeeeeeeer Kraaken …non héhé, Miloslav … avant de m’évanouir comme une groupie affolée devant Peter Rattison, il se pourrait qu’éventuellement je sois dans l’infirmerie du Betsla.

Mouais … fort peu probable quand même Vrânk’ aurait préféré me voir agoniser et me récupérer une fois mort et certifié mort. Oui certifié, parce que rien n’est définitif … pas même la mort.

Mwahahahahahaha … fais tes prières cher cousin je viendrais te hanteer … houuu houuuuu !!!

Je crois que le médecin a un peu abusé sur les anesthésiants…

 

Ah ? On me déplace… tiens l’alerte générale est de mise, je savais que mon cousin ne me portait pas dans son cœur mas de là à enclencher l’alerte en cas de catastrophe faut pas abuser non plus… vil crevard …

Une porte s’ouvre et je me retrouve … dans un lit confortable. Vive les appartements d’officier. Un bon lit douillet … une lumière tamisée … et des pas sur ma moquette ! Quel est l’ignoble individu qui ose marcher sur ma moquette ??

Erk ! Mârk … manquait plus que lui … Qu’est-ce que tu me veux fouine tri oculaire violette à bosse difforme ?

Faut vraiment que je dorme … c’est pas génial les anesthésiants, ça me rend tout chose. Ouais Kraak’ aurait dit plus bête que d’habitude si c’est possible …

J’aime pas être blessé … c’est naze.

Il me raconte quoi l’autre ?

 

- Quel dommage que le capitaine de l’anciennement Antero Vipunen soit dans un tel état et sans vaisseau, coincé dans cet chambre pour le reste du voyage. Déjà votre départ avait été une bénédiction des Puissances pour moi mais alors là …. Je me réjoui déjà à l’idée de vous voler ce cher Morwen…

 

Blablabla … hé du genou les plaies ça se referme et un vaisseau ça se reconstruit, je l’appellerait Antero Vipunen II et puis c’est tout ! Pas original mais au moins je garde les bonnes vieilles habitudes. Quand au sujet de ce cher Morwen, t’es mal barré mon gars …

Avec ta tête le stratège en herbe serait direct arrêté pour zoophilie… c’est bête hein … mwahahahaha

 

- Même a moitié mort j’ai l’impression que vous vous foutez de moi …

 

C’est pas qu’une impression ne t’inquiète pas … Tiens ma porte s’ouvre … de la compagnie ouaiiis !!

Mârk blanchit à vue d’œil donc c’est quelqu’un qu’il craint … flûte pitié pas un de ses barbants décatis qui viennent aux nouvelles, ça va encore être rasoir… ou peut être que ca va être pire … Vrânken qui vient pour m’achever … ouais non il aurait fait faire le sale boulot par quelqu’un d’autre …

C’est ça file la queue entre les jambes parasite.

 

- T’as rien trouvé de mieux pour faire rager Vrânken ?

 

Kraaken !! Mon sauveur !! Ma blondinette adorée !!  Mon écraseur de doigts attitré !!

Tu sais que je t’ai …

 

- Va falloir que tu m’explique deux trois trucs …

 

Aïe …  qu’est-ce que tu veux ?? Hermöd a balancé pour ton compas tridimensionnel que j’ai « accidentellement » bousillé en le balançant  contre la paroi de la salle des machines pour voir s’il était aussi résistant que tu le disais ?

A moins que ce ne soit cette superbe encyclopédie que je ne t’ai jamais rendue et qui a finie dévoré par l’espèce de bestiole congénitalement anormale que ma grand-tante ose appeler chien… quoiqu’il en soit aux grands maux les grands remèdes : Puissances miséricordieuses c’est moi Lazarus … merci de recevoir ma prière en urgence, si Kraaken doit me tuer pitié qu’il soit prit de compassion pour ma personne et qu’il ne me fasse pas trop mal, c’est qu’il est sadique quand il s’y met … a dans dix minutes …..

 

- J’ai réussi à avoir Eryth en vidéo conférence … Va falloir que tu me dises enfin que tu nous dise ce que tu fichais dans la ceinture de Gelörg…

 

Chères Puissances … le suicide c’est encore envisageable ??

Par Alexx - Publié dans : Histoire d'H2O
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