Mercredi 3 juin 3 03 /06 /Juin 16:51

 

Salut :)

Avant que le douxième chapitre ne ramène sa fraise voici les réponses aux comentaires  ^^

 

Absynthe: Aloooors, héhé forcément hein faut que tu prévois tout à l'avance hein XD Tu verras s'ils le récupére vite ou pas ^^ Y a des trucs que vous n'avez pas forcément prévu et qui me font penser que je fais de plus en plus dans le cliché XD Bref. Oui Drys bave sur Thurim, Oui Jark est jaloux Armance mate, le lemon c'est plus tot que tu ne le pense, kennedy est trop loin dans ma culture générale pour que je me souvienne de qui l'a tué, oui je t'aime et ce soit on mange a 20h 30 soit pas en retard XD

Bonne lecture ma chérie^^

 

Chocomenthe54 : héhé tout juste choco ^^ mais bon les gentils finissent toujours par triompher tu sais ... ou presque "sourire angélique".

Bonne lecture ^^

 

mimieec: non en effet c'est pas gagné :)

Bonne lecture :)

 

Emma: Si c'est arrêté là c'est pas pour rien hein XD En tout cas merci beaucoup ^^

Bonne lecture :)

 

Véiane : d'un côté je suis désolée si la "violence" des chapitres précédents t'ont gênée voir plus mais de l'autre je n'arrive pas vraiment à visualiser cette overdose de violence. Je me dit qu'à côté de certains je fais pâle figure ^^

En tout cas je ne peux te souhaiter que Bonne Lecture :)

 

********************************************************************************

 

Dans le couloir devant Drystan, Armance s’était figé.

Jarklore lui, par curiosité avait jeté un bref coup d’œil dans la salle puis s’était détourné râlant intérieurement du fait de ne pas pouvoir tirer profit de la découverte du roux. Il grogna et se cala contre un mur gardant toujours un œil sur le brun.

Aux pieds de Thurim, Will avait tourné la tête dans la direction de laquelle son prénom avait été prononcé.

 

- Qui est là ? Drystan ? …

 

Il tenta de se rapprocher de la porte mais entravé comme il l’était, cela ne lui permit que de tirer sur l’allonge que l’elfe avait gardée en main. Celui-ci tira, d’ailleurs violemment sur le filin de cuir pour rapprocher Will de lui et leva les yeux vers Drystan pendant que son jouet toussait à moitié étranglé. D’un geste de la main il congédia son interlocuteur et invita le brun à entrer, ce qu’il fit, Armance et Jarklore sur les talons.

Ces deux derniers prirent place dans les fauteuils en face de Thurim et le dragon prit le brun d’autorité sur ses genoux. (Ce qui lui valut d’ailleurs un regard noir et un coup bien placé mais c’est autre chose).

 

- Vous semblez connaître cette … chose …

 

L’elfe leur sourit et passa sa main dans la chevelure rousse, ramenant le visage de Will contre sa cuisse.

Drystan voulut se lever mais Jarklore le retint. Ici se devait être Armance le porte-parole. Il était certainement le plus apte à jouer les diplomates sans insulter le maître des lieux dans la seconde qui suivait.

 

- Peut-être en effet. Il semble être bien peu obéissant pour que vous l’hanarchiez de la sorte.

- Les esclaves sont comme les animaux. Il suffit juste de les éduquer … après cela ils sont doux comme des agneaux. N’est-ce pas ním wîn tad-dail ?

 

Thurim saisir le menton du roux entre trois de ses doigts et le fit se lever ainsi pour mieux le faire grimper contre lui, ses jambes en travers de ses cuisses, le reste de son corps, recroquevillé contre le torse de l’elfe.

 

- Que voulez-vous, que puis-je faire pour vous ?

 

Armance sourit et se redressa dans son siège.

 

- Et bien maintenant que vous nous le demandez, j’apprécierais particulièrement récupérer William.

 

Le maître des lieux parti dans un fou rire silencieux qui le secoua tellement qu’il laissa échapper deux larmes. Quand il se calma le visage d’Armance s’était fermé et seul le bras de Jarklore passé autour de la taille de Drystan empêchait le brun d’aller étrangler l’elfe.

 

- Vous n’avez tout de même pas imaginé un seul instant que j’allais vous le laisser ? Non arrêtons de rire cinq minutes. Je l’ai acheté, il m’appartient corps et âme.

- Est-il esclave ?

- Il est plus que cela même n’est-ce pas ním wîn tad-dail ? Montre donc à tes amis le joli cadeau que j’ai t’ai fais …

 

William hocha la tête et Thurim lui libéra les bras. Le roux passa alors ses avant-bras marqués par les entraves autour du cou de son geôlier ainsi que ses jambes autour de la fine taille, exposant au trio la marque imprimée dans sa chair.

 

- Votre marque je suppose…

- Exact. Il m’y a obligé, ne voulant pas m’obéir j’ai dû le convaincre.

- Et si je souhaite vous le racheter ?

- Je ne désire pas le vendre. Je m’amuse beaucoup trop avec lui pour vous le vendre maintenant. Peut-être lorsque je m’en serais lassé…

- Je ne veux pas d’un corps désarticulé et traumatisé. Je veux un homme, l’homme que je connais, que tout trois connaissons. Je ne veux pas d’une simple poupée sans mémoire qui ne se souviendra de rien, jusqu’à notre propre existence.

 

Thurim se crispa et arracha un gémissement de douleur et de plaisir à Will lorsqu’il enfonça ses ongles dans la chair molle du bras qu’il écartait de lui. Il poussa le roux sans ménagement au sol et se leva furieusement pour aller attraper Armance par le col.

 

- Je vous rassure, il ne vous a pas oublié, c’est même en partie cela qui lui a valut d’être marqué à vie. Il n’a pas su tenir sa langue et employer les bons mots. Mais … mais mais mais … il n’en est plus désormais.

- Que voulez-vous dire ?

- Il m’a reconnu comme son maître. Je suis celui auquel il doit totale obéissance malgré tout ce que je peux lui faire subir. C’est ainsi …

 

Thurim se rassit ordonnant à Will de venir plus près de lui.

Plus ça allait, moins Drystan estimait possible la survie éventuelle du « maître » de son ami.

 

- Que doit-on faire pour un jour espérer récupérer notre ami ?

- Pas grand-chose puisque je ne suis pas décidé à vous le rendre. Par ailleurs, par pure curiosité, que seriez vous prêt à faire pour le récupérer ?

 

Will malgré ses membres douloureux et le voile de soie qui l’aveuglait suivait la conversation.  Au sol, toujours aux pieds de l’elfe, se tête reposait contre le genou de Thurim qui passait encore ses doigts dans les cheveux de son jouet, s’amusant avec. Cette créature était mauvaise et il avait vérifié que trop de douleur tue la douleur. Le roux était arrivé bien bas mais  il n’avait pas encore ce sentiment de honte qui habituellement vous envahit. Avait-il déjà eu honte ? Non. En tout cas, il ne s’en souvenait pas. Il se demandait s’il possédait encore assez de sens moral et de respect pour son propre corps pour avoir honte.

Après réflexion … certainement que non.

 

- Je serais prêt à beaucoup de choses et pas forcément celles qui vous viennent à l’esprit.

- Vraiment ? … Par exemple, par ce que je n’envisage pas sérieusement de le faire, si en échange de mon petit animal je proposais à l’un d’entre vous de prendre sa place ?

- Vous êtes complètement cinglé.

 

Jarklore soupira. Cette fois-ci il n’avait pas réussit à  anticiper la réaction de Drystan. S’il faisait jouer le fait qu’il était censé être son maître le brun se tairait non ?

Peut-être pas en fait…

 

- Vous avez suffisamment d’esclaves pour vous amuser. D’autant que votre maison des vices n’est pas en  reste.

  - Tss … votre ami, car il semble que ce soit le cas, me plaît beaucoup. Son caractère me fait rire et son corps me donne toujours plus envie de le posséder. Mais je doute que ce genre de  détails ne vous intéresse. Aussi je vous inviterais à passer la nuit ici. Pas en tant que clients mais en tant qu’invités cela va de soit.

 

Thurim se leva et entraîna Will à sa suite toujours tenue en laisse. Il conduisit les trois jeunes gens vers une aile peu fréquentée de sa maison des plaisirs où il leur donna une suite calme.

 

- Profitez bien de ces instants de répit nous reprendrons notre discussion plus tard. J’ai du travail.

 

Il referma la porte derrière lui et emmena son jouet avec lui.

 

- C’est un enfoiré de première ! Les elfes ne sont-ils pas censés être gentils, aimer la nature et bouffer de la verdure toute la journée ? Il a quoi lui ? Un écureuil lui à fait une grimace et il à pété un câble suite a ce dramatique épisode ?

- Je doute que ce soit la véritable explication cher Drystan. Pour le moment nous devons patienter. C’est tout ce que nous pouvons faire.

 

Drystan s’écroula sur le lit avec un râle de mécontentement qui fut ignoré. Armance se colla devant la fenêtre et observa les gens rentrer chez eux ou entrer dans la bâtisse au choix.

 

- Je vais faire un tour.

- Jarklore ?

- Je vais faire un tour, si l’un d’entre vous vient avec moi, l’autre énergumène pensera que l’on veut récupérer votre en ami en vitesse et se tirer en douce.

 

Armance ne lui avait même pas prêté attention, et Drystan leva les yeux au ciel et  retourna dans son interminable grommellement sur les tocards d’elfes qui savent pas s’en tenir aux contes de fées.

Jarklore avant de sortir de la chambre avait posé sa veste, il arpenta les couloirs et finit par tomber sur le bureau de Thurim présentement occupé à remplir ou déchirer des parchemins quelconques.

 

- Ton jouet n’est pas dans les parages ? Je suis sûr que ses lèvres sont délicieuses …

- Je peux savoir ce que tu fiche ici ?

- Tu ne me le demande que maintenant ? Je suis vexé… Moi qui pensais toujours être le centre de ta haine.

- Sors de là, vire, dégage, fous le camp, tire toi et ne reviens pas.

- Et si je ne le fais pas ? Tu feras comme la dernière fois ? Tu … plieras ?

 

Thurim se leva, ses yeux lançant des éclairs, il alla fermer la porte de son bureau. Jarklore semblait quand à lui totalement à l’aise.

 

- Ai un peu de respect pour tes aînés.

- A quelques siècles près je ne compte plus. C’est du pareil au même.

Deux cents.

- Hm ?

- C’est le nombre de siècle qui nous sépare très cher.

- La vieillesse est gage de sagesse non ? … non bon. Je peux savoir ce qui te fous tant en rogne contre moi ?

 

Thurim leva les yeux au ciel et s’assit dans fauteuil près de la cheminée qui ronflait au fond de son bureau. Jarklore le suivit et resta derrière le dossier du fauteuil de l’elfe.

 

- Tu ne veux pas me répondre ?

- Tu me casses les pieds pour ne pas dire autre chose.

- Tu étais tellement plus drôle il y a trois siècles … Tu t’es aussi lassé de ça ? Tu ne veux vraiment pas me dire ?

- Je trouve que tu as la mémoire courte pour un dragon. Peut-être que si tu ne l’avais pas dévoré certaines choses se seraient passées autrement.

- Tu ne peux tout de même pas me reprocher d’avoir eu un petit creux.

- Non mais je peu te reprocher d’avoir choisi mon frère comme casse-dalle. Tu es un monstre Jarklore.

- Je suis un dragon c’est dans ma nature. Ce qui est contre nature c’est ce que tu es devenu.

- J’était déjà ainsi à l’origine l’aurais-tu oublié ?

- Je n’oublie pas ce genre de chose.

 

Le dragon se sourit à lui-même et se recula vers la porte du bureau de Thurim.

 

- Je suis peut-être un monstre comme tu le dis si bien Thurim , mais moi je n’ai pas renoncé à toute ma lumière pour une illusion……

 

Jarklore sortit du bureau et remonta dans la chambre où Armance et Drystan étaient assigné. Quand il ouvrit la porte il eut la surprise de trouver le brun endormi sur le lit et Armance absent. Il soupira pestant mentalement contre ces crétins de mortels richards suicidaires et ricana en se faufilant discrètement vers le lit où la silhouette innocente reposait.

Le dragon enleva ses bottes et monta sur le lit prenant sans trop vouloir le réveiller, le brun dans ses bras. Après quelques gigotements et un geste incongrus une voix sombre et menaçante résonna.

 

- Retirez votre main d’ici tout de suite…

- Ou sinon ??

- Ou sinon vous tiendrez plus de la dragonne que du dragon.

- Tant mieux alors…

- Co …comment ça ?

- Parce que la dragonne on s’y attache.

 

Drystan ferma les yeux et se dit que non se n’était pas possible, il n’avait pas pu tomber sur un énergumène pareil, il était juste entrain de cauchemarder et il allait bientôt se réveiller.

D’ailleurs pourquoi son réveil l’embrassait dans le cou et lui filait des frissons.

 

- Arrêtez ça.

- Que j’arrête quoi ?

- Ca …

 

Jarklore sourit et fit passer le brun sous lui, son torse surélevé par l’appui qu’il prenait sur ses avant bras chacun de part et d’autre du visage du brun.

 

- Tu te souviens ? Je m’y écoule moi et mes habitants tandis que d’autres s’y prêtent au coin du feu. Pour tout vous dire le Roi après y être parvenu passait la main au chancelier. Je m’aime aussi en bois ou en métal plutôt que de la paille de mes origines…

 

Là, Drystan se dit que bizarrement même sans inclure un dragon dans l’équation ça chauffait pour ses fesses.

 

- D’où est-ce que vous me tutoyez ? Et puis au cas où vous n’auriez pas remarqué, vous ne nous avez pas tant aidé que cela à retrouver Will. Je ne vous dois rien.

- Tss … quelle vilaine habitude vous avez-vous autres humains que de revenir sur vos paroles. Ceci dit il est vrai que ce n’est pas moi qui l’ai retrouvé mais je peux toujours m’arranger pour le faire sortir sans que vous y laissiez votre dignité.

- A d’autres ….

 

Le dragon sourit et ses pupilles reprirent l’éclat tout sauf humain qu’elle arborait dans la taverne le soir de la rencontre des deux hommes. Alors que le brun tentait de se dégager du poids du corps de Jarklore, ce dernier lui prit un baiser d’autorité et déboutonna sa chemise.

 

- C’est cinquante cinquante, tu te souviens, je ne fais jamais rien sans rien.

- Je vous ai déjà donné …

- Pfff… rien, ce n’est rien du tout comparé à ce qui t’attend si cette créature te met la main dessus, tu as bien vu ton ami.

- Que veux tu ?

- Ce que je te demande depuis le début.

- Non…

- Drystan… si tu n’es pas consentant ce n’est plus drôle du tout, ce serait même très désagréable. Dis moi oui Drystan.

 

 Il l’embrassa à nouveau, une main dans le dos du brun le soulevant du matelas, l’autre ôtant du mieux qu’elle pouvait la chemise devenue de trop.

 

- Dis le. Trois lettres rien de plus.

 

Un baiser, au niveau de la carotide, un autre sur l’épaule et des caresses fiévreuses, réchauffant la pièce et les esprits.

 

- N … o … n

- Ce ne sont pas tout à fait les bonnes lettres. Nous ne devons pas avoir le même alphabet.

 

Dans un froissement de tissus deux pantalons se retrouvèrent au sol et pour l’un d’eux accompagné d’un …. Caleçon pour le moins peu sexy.

Le dragon serra le corps frêle du brun contre lui,  ses lèvres s’étirant en un sourire moqueur.

 

- M’aimes-tu Drystan ?

- Je te hais …

- Magnifique, ce sera le meilleur pour ce soir…

 

Dans un coin de la pièce un peu plus sombre que le reste, une longue paire de jambes recouverte de bottes en cuir sortait de l’ombre. Assis dans un fauteuil non loin, un spectateur non désiré se rinçait l’œil.

 

 

ps : pardon pour la blague pas drôle sur la dragonne XD

ps bis :  vous voyez l'image en haut ? la fille vous la transformez en mec. Ca vous dit rien ? Z'êtes sûr ? ^^

Par Alexx - Publié dans : Les jeux sont faits ...
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